"I heard she broke your heart again, I heard she broke your heart..."
J'ai pas oublié, tu sais.
Pas oublié cette soirée où on s'est rencontrés, le soir de la coupe du monde 98, devant l'IFC, à Dublin. On ne se connaissait pas mais on s'est charriés direct.
Pas oublié non plus, cet autre soir où tu m'as donné la becquée. Tu avais fait des pommes sarladaises, et des mini-madeleines en dessert, une de ces bouffes que se font les expat' quand ils ont le mal du pays, et t'as dit "on s'en branle du cholestérol". J'étais comme un petit pingouin, avec mes deux bras dans le plâtre. C'était pas à toi de t'occuper de moi, ce soir-là, mais c'est toi qui l'a fait. Alors, quand tu t'es fâché avec quelqu'un qui m'était proche, et même si à l'époque, j'ai pensé que tu avais tort, tu étais mon ami, quoi qu'il arrive. Je n'ai pas regretté ce choix, par la suite.
Depuis, on s'est surtout parlé au téléphone, des soirées à se pisser dessus de rire, même quand on avait envie de pleurer. Je suis venue te voir dans ta tanière de vieux loup solitaire.
Je sais que cette année a été dure pour toi. C'est ton anniversaire dans moins d'un mois. Je connais un jeu bien plus marrant que de planter les bougies sur le gâteau (mais oui, j't'en ferai un de gâteau au chocolat !!)
T'as toujours ton jeu de fléchettes ? J'arrive. On va la ruiner pour de bon, ta cheminée, ma poule.
(pis, sérieux, comment on peut rester triste en écoutant ce son de Metronomy, ça déchire, non ? moi je danse à chaque fois que je l'écoute)
Commentaires
Ce billet me touche vraiment beaucoup, merci du fond du coeur !
Moi non plus je n'ai (presque) rien oublié de ces moments-là (sauf peut-être le motif de la fâcherie).
Ca faisait déjà plus d'un an que j'étais à Dublin, et les gars me parlaient tout le temps de toi et de tes gros seins, sauf qu'y avait jamais moyen de te rencontrer (ni de vérifier s'ils disaient vrai).
12 juillet 1998, la victoire, et enfin la rencontre ! Je suis à moitié cuit, mais encore lucide (certes plus pour très longtemps), et boum te voilà ! La soirée de rêve qui continue ! La France qui gagne, et cette magnifique créature au regard de braise... accompagnée d'une montagne de muscles ! Fin du rêve. Après ce premier choc émotionnel, présentations en bonne et due forme, broyage des cartilages en règle par monsieur, bises discrètes sans trop plonger dans le décolleté (je me suis rattrapé depuis), deux-trois conneries au passage et zou, on pousse la porte pour aller danser (et boire un coup quand même). Cette vision de notre première rencontre, je l'ai en mémoire comme si c'était hier. Ca m'a marqué, mais j'ai déjà dû te le dire. De toute façon, je te dis tout, c'est pas compliqué.
Par contre, une fois rentré dans la boîte, j'ai comme des gros trous de mémoire. Ce dont je me souviens, outre le fait qu'on ait bu un coup tous ensemble, c'est qu'à force d'aller chercher à boire au bar, j'avais remarqué une créature seule, donc vulnérable à mon appétit du moment : Amanda. Elle avait pas grand chose à craindre la belle vu mon grammage avancé (la vulnérabilité avait choisi son camp). Bref, elle me servait à boire sans relâche, je devais lui débiter toute la panoplie des conneries d'ivrogne, sachant qu'au fond de moi, le peu de lucidité qu'il me restait encore me répétait sans cesse : "putain, j'y péterais bien le bassin à celle-là !". La suite, c'est le flou. Je me souviens vaguement être rentré chez les gars chez qui je crêchais pour l'occasion. C'était en tout cas ma dernière biture d'antologie.
Ensuite, on s'est revus régulièrement et ça fait 10 ans que ça dure. Le coup du pingouin, hormis le fait que c'était à se tordre de rire, je n'ai pas oublié non plus. C'était d'ailleurs la première fois que je donnais la becquée à une adulte. Mémorable ! Qu'est-ce qu'on a pu en bouffer du (cholestérol) canard confit en Irlande !!!
Depuis l'Irlande, on s'est peu revus du fait de nos vies de dingues, même si on arrive à se revoir épisodiquement et à bavasser des heures au téléphone quand y'a pas l'répondeur. Ta dernière visite dans ma tanière (tu dis ça pour l'odeur ?) remonte déjà à plus d'un an, et j'ai en gros rien branlé dans la maison depuis (je parle des travaux). Comme ça tu seras pas dépaysée. Ah si ! J'ai installé un poêle à bois dans la cheminée pour chauffer toute la maison, et ça marche tellement bien qu'on est toujours obligé de se déshabiller un peu pour pas avoir trop chaud... chacun ses méthodes ! Le vieux loup a de la ressource...
Non seulement le jeu de fléchettes est toujours sur la cheminée, mais j'en ai mis un autre dehors sous le hangar (au dessus du trampoline de Théo). J'te mets ta branlée quand tu veux ma biche !
Dans ma chienne de vie, j'en ai fait des conneries, et je continue malheureusement à en faire (c'est comme le Nutella, c'est une drogue dure), mais là où je suis sûr d'avoir fait le bon choix, c'est avec toi. Une amie comme toi, j'en ai qu'une. Tu me le rends bien d'ailleurs, ce billet en est la preuve flagrante. Ca m'a vraiment touché. Quant au tube du billet, j'adhère entièrement. Il est carrément de circonstance.
Pendant qu'on est dans les confidences, je profite de ce jour spécial pour t'embrasser goulûment et te souhaite un TRÈS BON ANNIVERSAIRE MA BICHE !!!
Franchement, on a pas du tout envie de venir troubler ces merveilleux souvenirs entre amis, mais si c'est vraiment le jour ... Joyeux Anniversaire Fiso !!! :)
oui, juste z'énormes bisouououous à toi :)
C'est une soirée privée ?
C'est sur le long terme qu'on mesure la "valeur" d'une amitié...
:-)))
[Bon anniversaire si c'est la cas. Une cible et quelques fléchettes en guise de bougies, sûr que c'est bon pour le cholestérol !!!].
Hervé : bon, pour les seins, alors ? Ca donne quoi ? :-))))
Pas facile de répondre sans savoir vraiment ! J'ai pas trouvé les codes d'accès...
Plus sérieusement, je n'ai pu que constater que mes amis disaient vrai, une poitrine sublime ! Même si je ne me suis pas arrêté sur cette partie de son anatomie pour découvrir au fil du temps quelle femme géniale se cache (oui, se "cache") derrière ces bonnets envoutants !
Entre fléchettes, pingouins, gâteaux et gros seins, ça donne le tournis, tous ces gens qui défilent et qui nous donnent soif de les rencontrer, quand on les lit...
Hervé, you're the lucky one...
Little Sister, greetings once more !
Le gros seins de Fiso vont devenir collector, je le sens ! ;)
Hervé,
Et merde ! J'ai pourtant essayé de t'empêcher d'aller sur mon blog, hier soir !
Tu devrais commenter plus souvent, qu'est ce que je me suis marré sur le coup d'Amanda !!
(n'adhère pas trop au tube, tu vas plus pouvoir l'enlever ... :p)
Philo,
Merci ! Pour le reste, ce n'est qu'une légende méchamment grossie !
Laefab,
Merci !
Monsieur Poireau (au fait, il va bien ?)
Hervé,
T'as fini, oui, bordel ?
Lancelot,
T'as vu, hein ? Et en live, il est encore plus drôle !
(mais p'tain, je regretterais presque mon côté potache, des fois!)
Fini, non ma biche, ça ne fait que commencer !
Et puis si tu veux pas qu'on en cause de tes pare-chocs, t'as qu'à les planquer d'abord ! Sans blague ! Même si ce serait franchement égoïste de ta part de ne pas nous en faire profiter, donc finalement j'ai rien dit, ne change rien :-)
Tiens, pendant qu'on est dans les confidences, sache que j'ai toujours été fasciné par les poitrines féminines. Je trouve ces bosses merveilleusement placées, ce qui donne au corps féminin une harmonie sans égal. C'est BEAU, tout simplement. Or, pour bien apprécier ces merveilles de la nature, mieux vaut avoir une bonne vue. Ma thérapie consiste donc à abreuver mes rétines de tous ces délices mammaires qui foisonnent partout, afin de les protéger d'une dégénérescence précoce. Le résultat est sans appel, 16/10ème sur chaque oeil à 43 ballets ! C'est pour ça que les bigleux avec des culots de bouteille à la place des yeux mattent comme des malades, c'est pas par vice, c'est juste pour essayer de récupérer un dixième par ci, un dixième par là... t'as pas l'air convaincue ?
heu ... non rien :-)
(méchamment grossie ?! )
ok ok je resors avant d'envoyer une connerie
mais de dire que cette amitié est touchante de sincérité et que ca fait du bien de voir qu'il y a encore de belles histoires
Hervé,
Bon, j'avoue publiquement : je n'ai rien foutu depuis ce matin, suis d'humeur très festive avec tes conneries (et les autres qui en rajoutent, hein, Fil ?)
Boug',
Merde, c'est con, j'adore quand tu envoies des conneries (allez, steuplaît!!)
Moi ?
Mais je n'ai rien dit !
;-)))
[Je ne parle que de ce que j'ai vu, comme Saint Thomas !].
C'est toi qu'a commencé j'te rappelle, mais j'avoue que l'idée de te scotcher un beau sourire toute la journée incite à la déconnade.
Y'a une course de lapins dans mon jardin pendant que je frappe, c'est marrant comme tout. Y'a entre 2 et 3 générations de lapins (c'est qu'ça fornique plus que nous ces bêtes-là) qui font des bonds et des cabrioles, ça n'incite pas à bosser non plus de les regarder faire les cons. Ils ont dû nous entendre au téléphone, et te rendent donc hommage à leur façon pour ton anniversaire...
Promis, on n'en mangera pas pendant ta visite !
A force d'entendre tant d'éloge sur tes seins, je les verrais bien aussi tiens!
Ah, c'est ton anniv, poupée ?
Ben alors, joyeux tout ! plein de bonheur de félicité, de réussite, etc.
Cet aprèm, en sortant de formation, j'ai vu une pitite marguerite, un peu rabougrite et solitaire en cette saison. Je ne l'ai pas cueillie, naturellement, mais je te la dédie.
Gros bisous
Merveilleux zanniv alors miss Fiso :) Merci pour tes petits textes !
et va pas jouer aux fléchettes sur les lapins !
Vu qu'elle a déjà du mal à viser dans la cible, les lapins peuvent même prendre la pose, ils ne risquent rien (de toute façon, je veillerai à ce qu'elle ne leur fasse aucun mal). Par contre, comme j'ai un arc, faudra que je pense à le planquer pour qu'elle ne blesse personne...
Mlle Ciguë,
Alors, si les filles s'y mettent maintenant ! C'est usurpé, je me tue à vous le répéter !!
Alex,
Vouiii ! Merci (roû, roû ... t'entends comme je roucoule?)
Mona,
:) serait temps qu'on se le boive, ce verre, non ?
Hervé,
Fais gaffe, tu risques de te la prendre dans le cul, un accident est si vite arrivé !
(dit-elle de son air angélique)