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En route pour Sainte Marie

Edit du 25 août : Nous sommes dimanche, je ne travaille donc pas (ça c'est pour Mamz'elle Gigi)

Je pars en retard sur mon timing de la journée, j’ai passé du temps à papoter sur msn avec un Toulonnais devenu Parisien. Aujourd’hui, je me fais une journée en solo car Bibiche fait du quad aux Trois Ilets avec ses enfants. Au programme : la visite de la Maison de la Banane – et l’achat d’une bouteille de liqueur du fruit -, recommandée par Bibiche puis déjeuner Chez Léger et visite de la rhumerie Clément, au François (sur les conseils de mon client) pour finir la journée à la plage, quelque part aux alentours du Vauclin.

Depuis mon arrivée, je roule avec Radio Martinique et ce matin, l’émission - en créole – me fait penser aux Grosses Têtes. Après un débat sur la dureté de la sanction infligé à Anelka suite à ses insultes, en comparaison au coup de boule de Zidane, les participants évoquent l’actualité musicale et en particulier la mort, la veille, de Paco Charlery, un jazzman martiniquais.

Je prends la direction de Trinité et enquille l’échangeur situé à côté de mon hôtel comme une pilote. Il m’aura quand même fallu trois jours pour l’aborder sans la moindre appréhension. Sur un rond-point en bordure du Lamentin, j'avise le panneau « jus de canne 100% frais » et m’arrête. Sous une cahute, une femme coiffée d'un casque antibruit introduit des cannes dans une machine vrombissante et le jus ambré s'écoule dans un bidon en fer, faisant le bonheur des abeilles.

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« Tu veux une bouteille ou une timbale ? » demande une femme plus âgée, à côté d’elle. Je demande d’abord une bouteille puis me ravise « Deux bouteilles et une timbale ». La bouteille d’un litre et demi de jus de canne est à 5€50 et le gobelet format Mc Donald à 2€50. Je reprends le volant en sirotant le jus glacé au goût de caramel, c’est délicieux. Je n’en avais jamais bu auparavant mais Christian et Sorène m’avait fait goûter une canne à La Réunion.

Au Robert, je retrouve l’océan  et au large, les multiples îlets que je découvrirai lors d’une prochaine visite (car je compte revenir pour de vraies vacances, ça oui !).  Je longe la côté Atlantique jusqu’à Sainte Marie et découvre enfin les paysages que je n’ai pas pu voir, jeudi soir.

A La Trinité, je vois la direction de Tartane. Bibiche m’a dit que si j’arrivais à finir à 16h le soir, je pourrais venir pour une heure et demie à la plage, là, sur la presqu’île de la Caravelle.

Me voici à Sainte Marie que je traverse puis enfin, à gauche, la direction de la Maison de la Banane. Je passe devant le restaurant Saint-James, conseillé par M. et mitoyen de la distillerie du rhum du même nom. Guidée par les pancartes jaunes, je m’engage sur une route étroite et m’enfonce  à travers les champs de bananiers.

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Ils ont une mauvaise manie par ici, ils conduisent un peu au milieu de la route et font un écart quand ils vous voient arriver en face …

Après quelques kilomètres, me voilà sur le site de la Maison de la Banane. Et la visite commence.

Commentaires

  • Mais dites-donc Fiso, vous bossez vous des fois ?

  • le musée de la banane tout un programme ... je me dis que je vais me faire écorchée, tu es toujours ma copine hein ? en fait tout est de la faute de Jérémy (un coupable parfait) c'est le cul d'une vache sur ta dernière photo ?

  • Mamz'elle,
    Des fois, oui, mais pas le dimanche !
    :p
    Boug',
    Mais oui, t'inquiètes !
    Quelle observation, ma Boug', m'étonne pas de toi, oui c'est le cul d'une vache, elles étaient plusieurs à rêvasser là :)

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