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Enfin !

Photo095.jpgCouchée à 4h du matin après avoir zouké avec Bibiche et ses amis à l’As Club, je me réveille à 8h30 puis me rendors jusqu’à 10h. J’ai raté le petit-déjeuner. Bibiche m’envoie un sms et 1 heure plus tard, il m’attend devant l’entrée de l’hôtel.

Aujourd’hui, nous passons la journée sur la plage des Salines, la plus belle de l’île, aux dires de tous. Bibiche a la situation en main : « On achètera du poulet boucané et des accras, on fait tous ça ici, et on le mangera sur la plage ». Ca me va, comme programme. Je suis impatiente d'être dans l'eau. Contrairement aux apparences, j'ai bossé toute la semaine et n'ai pas encore mis un orteil dans la mer. En attendant, comme je n’ai pas pris de petit-déjeuner, je me tape un sandwich salade- morue à la sauce chien suivi d’un café.

Au Lamentin, en prenant la direction de Ducos, Bibiche laisse échapper un regret « Zut ! Je n’y ai pas pensé, il y a une dame qui vend du jus de canne, je t’aurais fait goûter. C’est un rituel, dès que j’arrive en Martinique, il me faut mon gobelet de jus de canne ». Moi aussi j’ai un rituel, en Irlande, c’est mon fish & chips sur le port de Howth. Nous dépassons Canal Cocotte, qui me fait toujours sourire puis arrivons à Trois Rivières. « C’est le Trois Rivières du rhum ? » Oui, c’est là, d’ailleurs peu après, sur la droite, on aperçoit le moulin emblématique et en lettres noires sur la pierre, « Habitation Trois Rivières ».

Juste après Sainte Luce et le Trou au Diable, au rond-point, Bibiche prend, à droite, la direction « Anse Figuier / plage Poirier » et s’arrête devant une cahute, en contrebas. Là, deux femmes, fichus sur la tête, grillent des cuisses de poulet et ribs. Des seaux en plastique contiennent des accras de poisson, crevette, morue et des boudins créoles.

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Après Le Marin, le ciel est gris devant nous et quelques minutes plus tard, nous voici sous des trombes d’eau. « Là, c’est mal barré. Ca va se finir aux Trois Ilets, ma chérie » soupire Bibiche. A 5 kilomètres de Sainte-Anne, grand ciel bleu et soleil éclatant. Olivier n’avait pas tort quand il disait qu’il y avait des microclimats en Martinique. « Parfois, on  se prend un déluge sur la tête. Avant, c’est sec, après c’est sec. A croire que le nuage s’est posté là et n’en a plus bougé ».

Nous dépassons Sainte Anne et Bibiche gare ma 107 sur la plage des Salines. Il est un peu plus de midi et les familles sont attablées, à l’abri sous des parasols.

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Nous posons nos serviettes sur le sable. Bibiche sort les boudins ficelés entre eux, les séparent à l’aide d’un couteau et me les tend.  J’observe la chose. « Vas-y, je sens que tu vas dire une grosse connerie ». Et bien non. « Je ne peux pas toujours être là où on m’attend », dis-je en vidant le contenu du boudin dans ma bouche. Bon, après usage, ça a quand même l’air d’une capote vide.

Le boudin  est bien pimenté-même Bibiche le dit- et la rasade de boisson au gingembre que je siffle après ça ne calme pas les choses. Les accras sont délicieux aussi mais je n’ai plus de place pour le poulet. Le temps de me tartiner d’indice 50 et je suis dans l’eau, délicieusement chaude. Nous y resterons quasiment toute l’après-midi. « Dommage, j’ai oublié mon masque » dit Bibiche. Merde, moi aussi.

Sur la plage, il y a une femme aux seins nus et un homme qui la vaporise de crème solaire. On la remarque parce que le monokini ne se pratique pas vraiment, dans le coin. Lunettes de marque sur le nez, elle passe son temps à se badigeonner de crème et à ajuster son maillot au plus près pour bronzer au maximum. Au bout d’un moment, comme nous n’avons pas grand-chose d’autre à faire que de regarder ce qu’il se passe autour de nous, nous remarquons leur petit manège.  Quand il sort de l’eau, elle y entre et quand il vient nager autour d’elle, elle s’éloigne. En fin de journée, ils nagent près de nous et nous assistons à leur engueulade. En fait, ce n’est pas une femme mais une gamine. Elle a à peine la vingtaine et lui, 40 piges facile.

Peu avant 18 heures, le jour décline, il est l’heure de rentrer. Nous rinçons nos peaux pleines de sable sous la douche de la plage et reprenons la voiture. Berçée par le zouk, je suis cassée et j’ai une méchante envie de dormir. Dans le soir couchant, on aperçoit le rocher du Diamant. Le ciel est magnifique. Bibiche me quitte devant l'hôtel : « Bon, ma chérie, tu dors, moi aussi et je t’appelle pour sortir un peu plus tard, ok ? ». A 19 heures, après m'être tapé la cuisse de poulet boucané que j'ai dédaignée ce midi, je sombre dans les bras de Morphée. A 23 heures, je me réveille, complètement dans le gaz et 4 minutes plus tard, je reçois un sms de Bibiche : « Ca va ? Pascal propose d’aller à Rivière Salée ».

Je saute dans la douche, dans une robe, je mets un peu de mascara et mon eau de toilette du moment, « 5 sur 5, lotion anti-moustiques » et c’est reparti pour zouker.

Commentaires

  • Quelle belle aventure et quelle chance d'avoir un tel ami sur place pour partager ces moments uniques.

  • Mouifff... ça manque un peu d'orange tout ça, si tu vois ce que je veux dire...

    bon sinon c'est génial, tu as l'air de bien apprécier !

    stp : conseil de mère poule double ration de 5 sur 5

  • Boug',
    J'ai fait part de ton commentaire à l'ami ce soir (ami que tu rencontreras prochainement) et il en a été flatté :)
    Petite Française,
    Heu non, je ne vois pas, mais tu m'expliqueras !
    Alors, je suis désolée de t'affoler mais ce soir, je me suis fait bouffer par les moustiques !
    Pour bien faire, il faudrait que je me tartine de crème solaire + lotion anti-moustiques, tu vois le mélange ?

  • Dis donc, pu-puce, fais hyper gaffe avec les moustiques : ça fait trois jours qu'on entend beaucoup parler de Dengue en Martinique, dans nos médias métropolitains... Si tu pouvais éviter de te ramener une saloperie pareille !!
    Bon, bonne fin de vacances, profites-en un maximum...

  • Punaise, mais c'est le bagne cette mission, Fiso. Faites intervenir les Syndicats fissa ! Y parait que là-bas y'en a des bons ! :-)

  • super, suis ravie : -)

  • Oh!91,
    J'essaie, j'essaie mais sont voraces, ces enfoirés ! (je parle des moustiques)
    Mamz'elle Gigi,
    Oui, c'est horrible, j'ai demandé à mon client de choisir un autre formateur pour les prochaines ;)

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