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Flânerie dans le Realejo

Je vais encore me faire sermonner par Trotti givrée "Arrête d'antidater tes billets !". Mais c'est qu'à mon retour de Grenade, j'ai repris le travail sur les chapeaux de roue et puis ... vous aussi vous avez envie de soleil, non ? Voici donc la fin de mon séjour, il y a tout juste 1 mois aujourd'hui.

 

J'ai vraiment ralenti le rythme depuis plusieurs jours. Pour commencer, j'ai pris le rythme andalou, ensuite, le jour du départ approche et je ressens le besoin de farniente. Pour finir, il faut que je garde, ausi, des choses à découvrir avec Oh!91, quand nous reviendrons ensemble. La piscine sera terminée, j'ai hâte. Les journées seront très chaudes et l'on ne quittera la fraîcheur des hauteurs qu'à la nuit tombée. Cela promet de belles soirées en perspective.

Ce matin, donc, j'ai délaissé la grammaire espagnole pour un des livres de B. : La chambre de la vierge impure, de Amin Zaoui. Je m'installe sur la terrasse avec un café et le plateau du petit-déjeuner : kiwi, tartines de confiture de figues et tranches de fromage espagnol moelleux como una tetilla.

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A 14h30, je suis de retour dans le quartier qui commence derrière la statue des Rois catholiques, où V. m'a emmenée boire un verre, la veille. Je réalise que, lors de ma balade dans le Realejo, je n'ai pas remarqué les jolis détails qui émaillent la calle Escolistica. Sur une façade couleur cuivre de la calle Pavaneras, une joile plaque représentant une image pieuse ; on en trouve beaucoup à Grenade.

Grenade fév 201221.jpg

La plaza del padre Suárez est bordée de très belles bâtisses : la casa del padre Suárez, la Capitanía del Ejercito, et surtout la très belle Casa de los Tiros, maison de style Renaissance, qui abrite aujourd'hui le Musée des arts et traditions populaires (gratuit). Sa façade est ornée de sculptures des héros de Troie et au dessus de la porte en bois, une épée signale le blason de la famille Granada Venegas : "El corazon manda".

granada,zarxas


A l'angle de la rue, je suis intriguée par de facétieux personnages à l'air pas du tout catholique, scuptés sur les balcons, et dignes des statues qui ornent certains temples indiens ....

 granada,zarxas

Je décide de déjeuner dans un des cafés favoris de V., qu'il m'a signalé la veille. Le restaurant-café-bar Ocaña El Sota, fondé en 105, est un endroit simple qui fleure la bonne cuisine. Je choisis le menu du jour à 8€50, erreur ! J'avais oublié que les menus espagnols sont très - trop - copieux.
Avec ma bière, on m'offre une assiette de patatas a la pobra, des pommes de terre en tranche sautées aux oignons et poivrons verts. Je n'ai déjà plus faim, ça promet ! Sur la télé de gauche, les nouvelles parlent de manifestations et de commission européennne. Visiblement, les indignés le sont toujours. Sur la télé de droite, des clips tournent en boucle. J'ai un moment de tristesse en entendant la belle voix de Whitney Houston, idole de ma jeunesse.
L'entrée arrive bientôt, une assiette de paella qui constitue un plat à elle seule ! Et puis du poulet en sauce que je touche à peine. Mais la crème caramel, elle ....

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Sur MSN, un copain répond à mes interrogations en me laissant avec celles-ci : est-ce que je refuse d'être ce que je parais ou est-ce que je refuse de montrer ce que je suis ?
Je suis plombée de tristesse, soudain. Mon ordinateur, comme pour m'épargner, se met en veille juste après la promesse de reprendre cette conversation à mon retour.

De nouveau à l'air libre, je remarque une autre plaque commémorative des 500 ans du quartier juif du Rialejo (depuis 1492). J'en immortalise plusieurs. Je quitte la calle Molinos pour rejoindre la place Campo del Principe et reviens à mon point de départ. Décidément, j'aime vraiment beaucoup le quartier du Realejo.

Mes pas me mènent ensuite naturellement vers la plaza Nueva et le paseo de los Tristes qui sied si bien à mon humeur. Sur le parvis d'une église, elle joue de l'accordéon et il chante (faux) mais ils sont amoureux et charmants. Le ravin en contrebas de la Alhambra est coloré de vert tendre.

granada,zarxas

Il est presque 18 heures, je rejoins l'entrée d'un hamam mixte, et donc rempli de touristes. L'endroit est fort beau, pourtant, et du lait hydratant gracieusement mis à disposition, mais la séance chronométrée et le gommage, un massage.

Je me sens pourtant mieux en sortant. Sur la plaza Nueva, mon téléphone signale un sms : "Comment va ma marraine ???". Mon rayon de soleil ! Qu'est ce que je l'aime, celle-là !

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