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Running autour de Mantasoa

6h20, un oiseau me réveille. Je soulève le rideau : une pluie fine tombe.

A 7h30, nous quittons le lodge et commençons à courir sur la piste.

Nous croisons des villageois qui doivent se demander quelle mouche nous a piquées.

En quelques mètres, je suis en nage car l'air est humide et orageux. Et surtout, ma respiration s'accélère. Je mets un moment à comprendre que mon essoufflement inhabituel est dû à l'altitude (nous sommes à 1350m), ça me change de mes running entre la Cté Universitaire Internationale et le périphérque parisien.

Après une boucle, nous longeons le lac. Le cadre est magique, la végégtation luxuriante et luisante d'humidité. Des cris d'enfants résonnent en contrebas et un groupe de têtes rieuses nous lance des "Bonjour" et "Bon voyage" en agitant les bras. Tous les gens que nous croisons nous saluent d'un sourire étincelant, surtout les femmes.

Nous essayons de faire la course avec un poulet-bicyclette mais il pédale plus vite que nous. Dans une montée, j'ai l'impression que mes poumons vont exploser, je suis en nage et pas loin d'abandonner. Mais S. trotte devant moi alors je tiens bon.

Enfin le lodge apparait. Mon GPS, comme d'habitude, m'a lâchée mais l'appli de S.nous donne la distance parcourue : 7 kms. 

Commentaires

  • Oui l altitude, ça tue !!! Mais tu seras regonflée à bloc au retour.

    Dis, on me propose une mission d'entraide (Apprentissage du français, par le biais
    d’ateliers de discussions avec des ados) de 3 semaines à Ambato ( assez loin de Tana je crois donc) pour fin septembre...Tu vas passer par la ?

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