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  • Entre luz y sombra

    Est-ce parce que la lumière est aveuglante que je me tourne vers l'ombre, parce que la musique est lancinante que ma douleur l'est aussi, parce que le livre que je lis parle d'un être coupé en deux, parce que mon amie est triste que je n'arrive pas à être gaie, et que je n'essaie même pas, parce que c'est à un cow-boy solitaire que je pense, quand la part de masculin l'emporte sur le féminin, quand je suis un autre, et qu'au feuillage des orangers je préfère les paysages désertiques et escarpés de la Sierra Nevada.

    J'ai quand même embrassé Jésus, hier, et on a échangé quelques mots autour de tapas, et puis, ce soir, je vais fêter la journée de la femme avec Pepito, à Malaga, et je pourrais bien le croquer, j'ai envie de chocolat. En parlant de chocolat, il était bon hier, à Séville, mais les churros avaient un goût aigre, pas ce à quoi je m'attendais, tout comme la ville.

    Séville, je m'en faisais une joie, la faute à Carmen, tant pis, pour les émotions fortes, il faudra retourner à Istanbul, ou ailleurs si quelqu'un a une idée.