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  • Pourquoi j'ai jamais passé mon BAFA

    enfant-2.jpgBrest, un jeudi soir, il y a quelques semaines. Fatiguée de ma journée (mais surtout, je l’avoue, de mes virées nocturnes sur les routes de Bretagne), je me réfugie contre le hublot. Peu après, l’hôtesse se penche vers moi :

    « Madame, ça ne vous dérange pas si je place 2 enfants non accompagnés à côté de vous ? » Je pense « Et merde, je ne vais pas pouvoir pioncer tranquille » mais je réponds « Non, non, bien sûr ! ». Une gamine blonde aux joues rebondies, une dizaine d’années, s’installe à côté de moi. Visiblement intimidée, elle regarde droit devant elle. Un garçon, à peine plus vieux, cheveux en brosse, s’affale côté couloir. Nous décollons.

    Les gamins déballent les pochettes de jeux offertes par la compagnie tandis que je me plonge dans un magazine. Ma voisine de gauche ne cesse de m’observer en souriant timidement. « Comment tu t’appelles ? » je lui demande. Dix minutes plus tard, Coralie m’a eue. Me voilà en train de jouer au jeu des sept différences tandis qu’Arthur se lâche et braille, très fier de lui « Ben moi je sais comment on fait l’amour ! Tous les soirs j’entends un monsieur et une dame qui font l’amour au-dessus de ma chambre ». Coralie pouffe. Ils ne me lâcheront plus jusqu’à « l’arrivée au point de stationnement », comme dit l’hôtesse. J'ai la tête comme une pastèque et me voilà entourée d’une ribambelle de gosses qui m’escortent jusque dans l’aérogare. J’ai l’impression d’être la mère d’une famille nombreuse et je le dis à l’employé d’AF qui les guide vers leurs parents. Arthur n’en rate pas une et avec un grand sourire : « Ben oui, les enfants, le papa et la maman », dit-il en nous désignant tous les deux …

    Ce soir, Montpellier, aux alentours de 19h. Fatiguée de ma journée (mais surtout je l’avoue, de mes virées nocturnes dans Béziers, Port la Nouvelle et Sète), je rejoins la rangée 16.

    Un gamin joufflu, bouclé et constellé de taches de rousseur me jette un coup d’œil par-dessus sa console de jeux. Hormis les taches de rousseur, on dirait le fils naturel de Nicolas. Un siège nous sépare. « Ouf, il devrait me foutre la paix, celui-là ! » pensé-je en me plongeant dans un roman japonais. J' ai renoncé à bosser ; après le décollage, je dormirai sans doute. Sauf que ... Après le décollage, l’hôtesse se penche sur la rangée suivante « Ben alors ma toutoune, qu’est ce qui se passe ? » Je devine une petite fille contre le hublot. « Tu veux venir dans la rangée de devant, avec le petit garçon qui voyage seul, lui aussi ? »

    Pour ceux qui ont suivi, ça veut dire à côté de moi. Contre toute attente, dans la minute qui suit, la gamine m’enjambe. Océane a des yeux d’un bleu profond dans un visage hâlé. Je ne lâche pas mon bouquin. Elle n’a qu’à faire la causette à Emmanuel. Bientôt, un reniflement répété, à ma droite, me tire de mon livre. Emmanuel me fixe d’un œil interrogateur genre « Ca va pas trop, à côté ». Bon, ben c’est encore mort pour que je me repose …

    Je referme mon bouquin et me penche vers elle :

    « Ca va ? » Elle lève ses beaux yeux bleus pleins de larmes vers moi : « Bof »

    « Tu habites à Montpellier ou à Paris ? » « A Montpellier ». « Tu pars en vacances à Paris ? » « Ben, c’est mon père qui fête son mariage ». « Ah c’est bien, tu vas manger plein de gâteaux ce week-end ! » (je sais, je sais, on se refait pas, dans le mariage, ce que je préfère, c’est la pièce montée … et je ne parle pas de la mariée).

    Elle hausse les épaules. Une larme roule sur sa joue duvetée. Merde, j’ai gaffé.  Quelle chienlit de faire la conversation à des gamins ! Heureusement, les hôtesses et leur chariot de boissons et snacks font diversion :

    « Ca va mieux, on dirait ! » s’exclame l’une d’elle en entendant babiller les deux gosses. Je confirme : « Ah oui, ça va beaucoup mieux …C’est toujours moi qui me les tape, les UM », je lui dis, avec un sourire goguenard. Elle rit : « Ah zut ! Je suis désolée, vous voulez changer de place ? ». « Non, non, ça va aller, à quoi serviraient les passagères qui voyagent seules, sinon ? » Nous discutons du métier quelques instants. « Et, sans vouloir être indiscrète,  vous faîtes quoi, maintenant ? » demande-t-elle. « Ne vous inquiétez pas, la reconversion est possible », lui dis-je dans un clin d’œil.

    A ma droite, Océane déballe sa pochette surprise. Je me surprends à guetter avec excitation à quoi on va jouer aujourd’hui (ben oui, vous vous avez peut-être encore de l’espoir mais moi, à ce stade, j’ai déjà compris). Alors, voyons voir ce qu’on a aujourd’hui … : un jeu de dames / échecs magnétiques et des cartes de QCM écologiques. Je me coucherai moins conne ce soir, je suis désormais imbattable sur le délai de dégradation d’un mouchoir, une peau de banane, une canette de soda ou un chewing-gum abandonnés dans la nature.

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    Bien sûr, pendant le voyage, les deux gamins me racontent leur vie. Le frère d’Emmanuel a sauté d’une falaise de 10 mètres. « Quand tu sautes d’une falaise de 10 mètres, t’as le choix entre t’exploser la tronche sur les rochers ou tomber dans l’eau et faire un plat, ben mon frère il a choisi le plat ».  La maison d’Océane compte 4 chiens, 4 ordinateurs et 5 télés « ben ouais, normal, on est riches » répond-elle devant mes yeux écarquillés de surprise.  Puis : « Tu te rends compte, ça fait déjà 6 ans que mon papy est mort ». « Moi mon papy, c’est la personne la plus gentille que je connaisse au monde », dit Emmanuel. Et les deux mômes de vanter les vacances chez Mamie où on fait ce qu’on veut « tranquille », on peut jouer à la DS touuuuuute la journée et se lever à 5h du matin si on veut. La belle-mère d’Océane lui a confisqué sa DS tout un été et elle n’a « rien eu à faire d’autre que de dormir ». Moi la seule DS que je connais, c’est la bagnole décrété voiture officielle de la présidence par de Gaulle. Je suis vraiment out.

    Arrivés à Orly, je retrouve mes deux gamins flanqués de leurs papas. Je me retiens de lancer à celui d’Océane « Et tu remets ça, t’as le moral, mon pote ! »

  • Fiso chez Georges

    C’était l’été dernier sur la route des vacances, quelque part entre Rocamadour et Vaison la Romaine. Lassés des CD que nous écoutions en boucle, chacun y allait de sa chansonnette. Un ami entonna alors la « Supplique pour être enterré sur la plage de Sète » et je me promis d’y aller un jour.

    J’ai une tendresse particulière pour le moustachu, amoureux des chats, dont les balades accompagnèrent mon enfance et qui vécut dans ce quartier du 15ème arrondissement où un parc porte son nom, et où j’ai moi-même passé une bonne partie de mon adolescence.

    Cette semaine donc, lorsqu’inspectant la carte de la région où je me trouve, je constatai que Sète n’était qu’à une quarantaine de kms de Béziers (dont je parlerai bientôt), je décidai d’y passer une soirée, après Béziers et Port-la-Nouvelle. Mon boulot m’envoie rarement dans le sud, à mon plus grand regret, et le temps s’y prête, alors je me balade.

    A la sortie de Béziers, je longe le canal du Midi où joggeurs et cyclistes se croisent. A Agde déjà, la grande bleue apparaît. A l’approche de Sète, je roule sur la bande étroite du lido, peuplé de nombreux promeneurs et quelques baigneurs.

    Allongée sur la plage où les grains de sable me fouettent le visage et s’engouffrent dans mon décolleté, j’envoie un MMS à cet ami « Si je te dis que je comprends enfin pourquoi il suppliait qu’on l’enterre sur cette plage, tu devineras où je me trouve. Comme j’aurais aimé que tu sois là pour boire l’apéro sous le soleil ! »

    Plus tard, sur les recommandations d’un enfant du pays, je contourne la colline par la gauche et face à l’espace Georges Brassens, je me heurte à la porte close du cimetière où le troubadour repose. Pas grave, de toute façon je ne suis pas adepte des cimetières.

    Je reprends la voiture et me dirige vers le centre ville, le long de la corniche que surplombe le cimetière marin. Je déboule sur le port de Sète et je tombe instantanément sous le charme. Je largue ma voiture devant les halles et descend sur les quais. Au cours de mes 2 heures de flânerie en ville, j’apprends par exemple que Sète s’appela Cette jusqu’en 1928.

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    Comme je n’ai pas eu le temps de consulter les critiques des restaurants sétois sur internet, il est plus de 21 heures quand je m’attable, sceptique, dans un restaurant « à touristes » qui confirme mes craintes. La nourriture est médiocre et le serveur, charmant avec les autres clients, se révèle odieux envers le couple d’allemands, derrière moi, qui aligne difficilement quelques phrases en français : « Vous avez choisi ? Pas encore ? Bon, allez, je reviens, moi j’ai pas le temps, on y est encore demain à ce rythme là… » C’était à « La calanque » où je ne retournerai pas. Mais j’ai bien l’intention de revenir à Sète.

    Horaires de travail obligent, j’ai raté l’exposition « Barbara-Brassens, de Bobino à Sète ». Mais peut-être reviendrai-je cet été, pour un des nombreux festivals, dont le worldwide festival de Gilles Peterson, en juillet ?

  • Ciel bleu sur Nantes

    Jeudi après-midi, il vient m’accueillir à la gare de Nantes. J’avais hâte de découvrir cette ville, une des mieux cotées dans le classement des villes de France où il fait bon vivre. L’après-midi, beau temps oblige, nous allons nous poser sur le sable de la plage de Pornichet. Le soir, ils m’entraînent dans un restaurant africain, le Biso na Biso, rue des Olivettes.

    La décoration y est épurée : tables de bois sombre, toiles colorées sur les murs et un coin club cosy pour boire un verre. Le restaurant organise des vernissages et aussi des concerts. Un seul coup d’œil à la carte de spécialités « africaines-caribéennes » me fait comprendre que je suis dans un resto zaïrois : makayabu, liboké etc. Je choisis un tilapia, mon frère un calalou et S. du ntaba. La chikwange n’a pas la blancheur et le fondant de celles de Ma Mpia (qui peut égaler Ma Mpia ?) mais le piment est succulent. Bien sûr, comme à mon habitude, je questionne le serveur qui est effectivement zaïrois. Au dessert, il me glisse à l’oreille, en même temps que le café : « je vous offre le dernier blanc-manger au coco ». Dans une verrine, un entremet parfumé à la noix de coco et muscade, sucré comme il faut. Très bon. Au moment de l’addition, nous rejoignons le bar et faisons les présentations : un Sénégalais né au Zaïre et ses deux amis, dont l’un est l’auteur des toiles qui décorent le restaurant. Ils ont voulu faire un lieu où tout le monde se sent bien. C’est réussi.

    Le lendemain après-midi, direction Saint Brévin les Pins pour un pique-nique sur la plage. Aujourd’hui, le soleil cogne vraiment et je m’endors au soleil. Nous rentrons à Nantes sur les coups de 20h, j’observe de loin l’éléphant de l’île et je propose à mon frère d’aller boire l’apéro chez Armel, un copain de blog que je ne connais que virtuellement.

    J’entre donc à Casa Vino, 18 rue de Briord, un bar à vins design aux murs rouges, à proximité du château de la duchesse Anne. La carte propose vins italiens, planches de charcuterie-fromage et antipasti, lapin en osso bucco … Un homme aux cheveux mi-longs bouclés quitte la terrasse et me rejoint à l’intérieur.

    « Bonsoir, je viens voir Armel ». « C’est moi ! » « Je suis Fiso, la blogueuse ».

    On se fait la bise, on discute le temps d’un verre de vin, je promets de revenir goûter aux planches la prochaine fois et on file car un thiep nous attend à la maison. Au moment où j’écrivais ces lignes, la dorade avait pris une belle couleur et le riz cassé faisait la fête avec les légumes (manioc, gombos, chou, carottes et pommes de terre)

    Elle assure ma belle-soeur, non ?

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  • Retour à Ivry sur Seine

    « Salut ma poule, c’est Fiso »

    Celui que j’appelle affectueusement « ma poule », c’est L., mon ex-collègue, de la bande des 3 terribles, également connus comme le gang des « noeuds roses » (hé hé ... c'est juste le sigle de leur marque de vêtements préférée).

    « Dis donc, figure-toi que pour une fois, je bosse en région parisienne. Je donne même une formation au centre de …, je passe tous les matins devant vous, ce serait l’occasion de venir déjeuner ou boire un café avec vous, non ? ».

    Dès le lundi, j’ai compris qu’abandonner mes stagiaires pour aller déjeuner avec mes anciens collègues serait impossible. Mes 3 stagiaires étaient super sympas. Ce serait donc un café, et L. et JJ commençant très tôt et finissant donc avant 17h, je devrais avancer mon réveil d’au moins 30 minutes si je voulais passer un peu de temps avec eux avant d’attaquer ma journée de formation. Mercredi, j’ai avancé mon réveil de 30 minutes. C’est dire si je les aime. 

    J’ai pris un ticket visiteur et me suis garé dans le parking à 8h15. C’est la première fois que j’y gare une bagnole et pas mon vélo. A la barrière, il y avait toujours cet ancien gendarme avec lequel je discutais parfois.

    JJ et L. m’attendait dans le hall d’entrée. JJ a fondu depuis 6 mois, ça lui va super bien mais je me suis retenue de faire une remarque car on ne sait jamais pour quelle raison quelqu’un perd 10 kilos en si peu de temps. En fait, je l’ai appris le soir même, il a tout simplement arrêté de manger 3 desserts à chaque repas et s’est mis au jogging. 

    Ce matin, on me sert mon café. Avant c’était moi qui étais de corvée (une douce corvée dont je m’acquittais avec le sourire). Rien n’a changé si ce n’est que le trophée qu’ils m’ont soutiré le jour de mon départ a disparu du tableau de chasse.

    On discute comme si on s’était quittés la veille. Peu avant que je ne les quitte, j’entends un pas dans le couloir et les deux coups à la porte caractéristiques. Mon ex-boss entre dans le bureau. Ca me fait plaisir de le revoir. Je lui explique mon nouveau job avant de promettre de repasser à la première occasion et de filer.

    A l’accueil je retrouve une de mes anciennes hôtesses d’accueil. Mes 2 quinquas sont en vacances. Les employés affluent, déjà certains se retournent vers moi d’un air interrogateur, il faut que je me sauve avant de croiser trop de têtes connues et de me mettre en retard.

    Le soir, je suis de nouveau devant l’entrée. JN, ma muse bloguesque, m’attend depuis une heure car j’ai eu du mal à quitter mes stagiaires. 5 mois que je ne l’ai pas vu. On en aura des choses à se raconter, dans un recoin du Shannon pub.  Qui a dit "loin des yeux, loin du coeur" ?

  • Western Leone

    100_3296.JPGFiso aime les westerns. Elle adore. Elle devait avoir 6 ou 7 ans quand elle a déboulé dans le salon où son grand-père regardait un film, avec en fond sonore une voix féminine triste et mélodieuse. Et un harmonica. Il y avait un homme debout sur les épaules d’un autre homme mais Fiso était trop jeune et on l’a chassée du salon. Plus tard, elle s'installa, à chaque fois que ce fut possible, devant "La dernière séance" du mardi soir.

    Depuis, Fiso aime les hommes mal rasés et poussiéreux et les femmes frondeuses et vénéneuses qui après avoir lancé des regards outrés, se font culbuter avec entrain dans une chambre sordide au-dessus d’un saloon.

    Et même si les cowboys étaient au fond de beaux salopards, Fiso aimera toujours les westerns. Mais comme ce n'est plus à la mode, elle se repasse ses vieux classiques.

    Alors, la semaine dernière, avec un autre amoureux des westerns, ils ont entrepris un pèlerinage dans le paysage désertique de la Sierra Nevada, là où ont été tournés, dans les années 70, nombre de westerns « spaghetti ».

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    Fiso a garé sa voiture non loin de Tabernas et a foulé la terre sablonneuse d’un authentique village de l’Ouest américain.

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    Elle a caressé les chevaux et s’est noirci la pulpe des doigts en grattant les oreilles d’un âne en manque de câlins.

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    Elle a visité la prison puis a poussé les portes battantes du saloon. Il était désert, hormis trois cowboys qui jouaient aux dominos en fumant des Marlboro. Elle s’est sentie un peu con dans sa minijupe en jean et ses espadrilles. Elle s’est penchée sur la balustrade qui dominait le saloon, elle a reconnu sur les photos les scènes mythiques de tous ces films qu’elle a vus et revus : « Hasta que llego su hora » (Il était une fois dans l’Ouest) et aussi « Pour quelques poignées de dollars », « Les pétroleuses », « Le bon, la brute et le truand » ou « Le condor ».

    Elle a descendu les marches et s’est dirigé vers les cowboys. Cachés sous leurs chapeaux, ils la regardaient s’avancer. Un instant, elle s’est même prise pour Sophia Loren. Le plus âgé (et le plus ténébreux) des cowboys a poussé une chaise vers elle et l’a invitée à jouer aux dominos. Elle s’est assise. Il lui a dit « Raconte moi ta vie, qu’est ce que tu fais, d’où tu viens ? ».

    Alors ils ont discuté, plaisanté. José, Pepe et Jesus (un autre, ils sont nombreux dans le coin) sont tous trois acteurs dans des spectacles pour touristes où sont reproduits des pendaisons, des duels entre cowboys. Le frère de Jesus vit même en France, à Forbach. Ils ont pris des photos, beaucoup, et même une où ils pointent un fusil sur la tempe de Fiso.

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    Et puis, José lui a dit « Je suis le fils d’Henry Fonda ». Il ressemblait beaucoup au célèbre acteur, c’est vrai, mais elle a pensé qu’il se moquait d’elle. Elle a souri. Ils lui ont montré une vidéo suisse allemande où une journaliste interviewe « le fils caché » d’Henry Fonda. Il a raconté que sa mère, qui était encore plus belle que Claudia Cardinale, avait eu une aventure avec Henry Fonda en 1961.

    José lui a fait promettre à Fiso de revenir la prochaine fois avec une bouteille de Sancerre. Les cowboys ne sont plus ce qu'il étaient...

    Ce n’est qu’en sortant que Fiso, parcourant le prospectus qu’ils lui avaient remis, lu un article de presse sur « el hijo secreto de Henry Fonda ». L’acteur est mort en 1982, sans avoir eu connaissance de cette supposée descendance andalouse. Fiso n’a rien trouvé sur le web francophone mais plusieurs articles en espagnol. Info ou intox, je ne sais pas mais la ressemblance est frappante :

    http://www.elmundo.es/papel/2006/09/22/ultima/2028034.html

    Quelle chance qu’il n’y ait pas eu de spectacles pour touristes ce jour-là !