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Paris - Page 4

  • Une bataille, pas la guerre

    medium_schtroumpfs-druker1.2.jpgJ’avais décidé de raccrocher définitivement mon vélo. Trop de frayeurs la semaine dernière. Ecoeurée, j’avais capitulé, encouragée par mes proches qui étaient soulagées de ne plus me savoir en danger.  

    Mais capituler ne me ressemble pas. La trêve n’aura duré qu’une journée.

    Ce matin, j’ai donc enfourché mon vélo. Pas question de laisser le champ libre à quelques abrutis collés cul à cul dans leur armure de métal. Ce n’est qu’en s’imposant que le vélo sera pris en considération dans le paysage urbain. Mais je ne décolère pas contre les triples andouilles qui ont dessiné les pistes cyclables des boulevards des maréchaux. Ils ont mis dos à dos automobilistes, cyclistes et piétons.

    Pourquoi j’y tiens tant à mon vélo ?

    Parce qu’il me donne des sensations fortes. J’aime le danger et la vitesse. J’avoue. Je ne me « balade » pas à vélo, je satisfais mon côté garçon manqué. Je sais, ce discours n’a rien de rassurant.

    Parce que c'est la liberté. Avec le vélo, c’est du porte à porte. Dévaler une pente sous un rayon de soleil, entendre les oiseaux chanter, humer les odeurs de la ville (pollution, certes, mais aussi croissants chauds, grillades)

    Parce que je suis un peu écolo. Et que je rêve de silence et d'air -un peu - plus pur.

    Parce que ça me dynamise. Surtout l’hiver où je me traîne un peu. Le trajet du matin me réveille et j’arrive au boulot avec une super pêche. Le soir, après avoir passé 8 heures assise dans mon bureau, le retour me défoule.  

    Je pense qu’il y a de la place pour tous en ville : voitures, piétons, vélos, 2 roues motorisés, poussettes, fauteuils roulants, personnes âgées. Il faut juste faire preuve d’un peu d’intelligence et de bienveillance. Je suis à la fois cycliste, piéton et automobiliste, j’essaie donc d’être attentive à tous. Adoptons un comportement responsable et citoyen. Humain, tout simplement. Et en solidarité avec les 2 roues qui sont bien mal lotis eux aussi, je vous invite à lire la charte des 2 roues motorisés.

    Et puis, pour les enfants qui sommeillent en nous, http://schtroumpfs.org/

  • "Aux jeux de Pom" à Ménilmuche

    Un resto bien dans l'ambiance de Ménilmontant, coloré, chaleureux, garni de poteries et de bouquins. Exactement le genre de restaurant que je projette d'ouvrir un jour.

    A deux pas des "4 frères", resto populaire oriental, où j'ai mangé un couscous à moins de 7 € la semaine dernière avec Maude. On a passé le repas à refaire le monde avec nos voisins de table, 2 papys algériens. Au "Jeux de Pom", bonne musique (Red Hot Chili Peppers ce soir-là), service irréprochable, mojito certes trop aqueux, plats originaux (parmentier au canard et topinambours) et desserts appétissants (repéré un riz au lait et safran).

    Pour ma part, j'y ai dégusté un délicieux pavé de cabillaud poêlé avec risotto aux pistaches. A refaire !

  • La Cité internationale universitaire

    Hier matin, en faisant mon footing dominical dans le parc de la Cité Internationale Universitaire, je me disais que cet endroit magique méritait bien un article sur mon blog.

    L'histoire de la Cité commence en 1920 lorsqu'un grand industriel français, Emile Deutsch de la Meurthe, souhaitant créer une oeuvre sociale durable, prend contact avec Paul Appell, recteur de l'Université de Paris.

    Préoccupé par les difficultés des étudiants en matière de logement, celui-ci lui suggère de fonder une cité universitaire. André Honnorat, ministre de l'Instruction publique, approuve le projet et consacrera pendant près de 30 ans toute son énergie à sa concrétisation. Il sollicite, en France comme à l'étranger, les banquiers, les industriels, les collectivités locales, les gouvernements afin de recueillir les fonds. Il multiplie voyages et conférences pour exposer l'idéal de la Cité internationale. Les futures élites du monde entier y apprendraient à vivre ensemble et, de retour dans leur pays, conserveraient des liens durables favorisant l'amitié entre les peuples.

    La Cité internationale a hébergé des étudiants célèbres ; Raymond Barre, Léopold Sédar Senghor, Jean-Paul Sartre ...

    Cette tour de Babel à échelle humaine représente mon idéal, celui d'un monde où les frontières n'existeraient plus, où chacun serait libre d'aller où bon lui semble, tout à la joie de découvrir l'autre.

    Le parc aux odeurs de mousse est bordé de maisons aux noms évocateurs d'aventure : maisons de l'Inde, du Liban, de l'Argentine.

    Ici, des promeneurs hispaniques, là des asiatiques en pleine séance d'arts martiaux, à l' Est les odeurs de grillades de la résidence portuguaise puis les fenêtres ouvertes de la maison du Mexique qui laissent s'échapper une musique endiablée. Mes sens voyagent et décuplent mes forces.

    Il se passe chaque jour plein de choses à la Cité Internatinale. Des projections de films (hier un film de Ken Loach), des repas (à la fin du mois, soirée indienne), des spectacles de danse, des pièces de théêtre, des expositions, des conférences. Malheureusement, la programmation disponible sur le site n'est pas à jour, le plus sûr est donc de consulter les affiches disséminées dans le parc.

  • Endroits à déguster

    Houara Lounge, 40, rue Raymond Losserand (14e)

    Le must ici : les boissons lactées, spécialités égyptiennes, à partir de 4,20 € et les boissons à l'hibiscus à partir de 3 €.

    La formule du mois, c'est pâtisseries et tatouages au henné. Avec en prime, une voyante une fois par semaine. Et une soirée débat une fois par mois.Les narguilés sont réglisse, fraise, menthe.

    Chez Céleste (resto créole), 18 rue de Cotte (Paris 12è) 01.43.44.15.30

    Cuisine capverdienne et créole : colombo de cabri, daurade en yassa, catchupa. Les vendredis et samedis, l'ambiance s'échauffe avec les concerts live de groupes créoles et brésiliens. A la carte : 25 €.

    Chez Cochon, 208 avenue François-Arago à Nanterre 01.56.47.14.14

    Ca va plaire à Hervé ...

    A deux pas de la Défense, le restaurant Chez Cochon ressemble à un immense chalet où l'on vient déguster dans une ambiance conviviale toutes sortes de cochonailles : des pieds (grillés) aux joues (confites, la carte vous invite à "manger comme un cochon pour moins de 100 F" (15,24 €). Ouvert tous les jours de midi à 23 heures, c'est un endroit idéal pour prendre l'apéro.

  • Pavillon de l'Arsenal

    Hier, ciel bleu et soleil m'invitaient à une ballade dans les rues parisiennes. D'abord partie pour une visite des musées mitoyens des Arts décoratifs et de la Mode et du Textile, je rebroussai chemin devant la file d'attente gigantesque et décidai d'aller rendre visite au Pavillon de l'Arsenal, délaissé depuis de nombreuses années. Je longeai d'abord la rue de Rivoli, puis perturbée par les coups de klaxon intempestifs, je me réfugiai sur les quais où se croisaient adultes et enfants sur des vélos et des rollers. 

    La lumière était magnifique, les arbres parés de dégradés de verts et roux, le soleil me faisait de l'oeil à travers les arbres et une bonne odeur de feuilles humides donna à mon escapade des allures de ballade champêtre. D'Hôtel de Ville à Sully-Morand, la promenade fut délicieuse. Le temps de vérifier que le pavillon fermait bien à 19h00 et je décidai de prolonger ma flânerie dans ce quartier de Bastille que je connais mal. Je passai devant la Garde Républicaine et me fit surprendre par une bonne odeur de purin, inattendue en plein Paris, puis remontai jusqu'à la place de la Bastille, tournai à gauche dans la rue Saint-Antoine et reprit la rue Beautreillis où je scrutai avec gourmandise la carte des restaurants "Vin des Pyrénées" et "Calle 24", restaurant cubain dont j'ai entendu parler et que je testerai à l'occasion. Retour au Pavillon de l'Arsenal vers 18h00.

    L'amie qui m'accompagnait me fit remarquer que l'architecture intérieure était plutôt froide (beaucoup de métal). Je m'interrogeai sur l'histoire du lieu. Voici ce que j'appris. "Le pavillon de l'Arsenal est situé sur l'ancienne île Louviers, à la lisière du quartier qui abritait l'Arsenal du Roi, fabrique de poudre à canon. Laurent-Louis Borniche, marchand de bois et grand amateur de peinture fit construire ce qu'il voulait être un "musée populaire" pour présenter sa collection de 2000 toiles. Le bâtiment devint tour à tour comptoir de vente d'alcool, restaurant, puis ateliers de confection de la Samaritaine avant d'ouvrir sous sa forme actuelle en 1988. C'est un lieu d'exposition et de documentation sur l'architecture et l'urbanisme parisiens, passés, présents et futurs. Et en plus, l'entrée est gratuite !