Re-kayak jusqu’à une plage où nous nous baignons dans nos combinaisons. Une des filles du groupe, à la traîne sur le trajet aller, me pique mon pompier. Je pagaie en solo et le retour, vent dans le dos, est bien plus rapide pour tout le monde.
Nous déjeunons dans la taverne face au beach office. C’est là que Dzé nous montre comment déguster l’huile d’olive en attendant les plats et que je découvre une saveur fruitée inomparable. Sur la table, l'incontournable salade grecque, du tzatziki et tarama, des cubes de féta frite, des calamars grillés, des croutons de pain aux tomates.
Dans l’après-midi, je pars en balade jusqu’à Aspro (qui veut dire « blanc » en grec) avec Stéphane, Claudine, Anne et Constance. Stéphane est prof en région parisienne. Claudine, droguée de sport et taillée au laser, est d'origine arménienne. Avec elle, je discute Turquie. Anne, une douce et rieuse antillaise, me raconte ses différents séjours avec l'UCPA, ainsi que Constance qui est partie 9 fois déjà avec eux, et me fait rêver de Pérou, Thaïlande et Birmanie. Sur la route bordée de lauriers roses, je m'arrête devant un arbre étrange d'où tombe de longues gousses brunes semblables à des gousses de tamarin plates. Il me faudra attendre le lendemain pour en connaître l'espèce. Le village d'Aspro est sans grand interêt et nous redescendons vers l'hôtel retrouver les autres pour le dîner.