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les endroits que j'aime

  • Aigues-Mortes, mais pas de faim !

    A l’approche de la Camargue, mercredi soir, j’ai eu une pensée émue en voyant les directions d’Avignon et Arles. Il est presque 22h quand nous partons à la recherche d’un restaurant encore ouvert dans Aigues-Mortes. Le patron de l’hôtel nous a dit « Dépêchez-vous ». Pas le temps de réfléchir donc, j’avise sous les arcades (d’où son nom), un restaurant ouvert, saute de la voiture pour vérifier qu’ils servent encore, mmm, il fait chaud à l’intérieur, un feu flambe dans la cheminée de pierre, je vérifie quand même l’éventail des prix sur la carte qui est prometteuse, me gare et nous entrons. A l’intérieur, 2 couples.

    Je n’ai pas précisé. Ce soir-là, nous avions décidé de manger léger. J’opte pour le menu, oubliant mes bonnes résolutions. Hé, merde quoi, en Camargue, on bouffe pas de la salade verte !!!

    J’opte pour une soupe de poissons maison. Servie à la soupière, s’iou plaît, avec croutons et rouille.

    Mais avant ça, un jeune serveur nous apporte une mise-en-bouche : une verrine de mousse de betteraves à l’huile d’olive avec filet d’anchois sur toast, posé sur la verrine. Une pensée pour Oh ! et Lancelot qui m’auraient sans aucun doute filé leur part.

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    La soupe est divine et la serveuse nous en propose une nouvelle louchée. Ma collègue s’arrêtera là. Moi je continue avec la suite du menu, bien sûr. Je renonce à la côte de taureau rôtie (miam) et choisis une galette de ris d’agneau aux légumes, sauce crémeuse aux champignons, parfaite. Raisonnable, quand même, non ?

    Et puis, en dessert, une brochette d’ananas sur une  mousse de noix de coco, sauce pain d’épice. Là, E. ne résiste pas et picore dans mon assiette. L’ananas est juste caramélisé, la mousse de coco très parfumée.

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    Quand c’est fini, ça continue, le charmant serveur pose devant nous une dernière douceur : une verrine étroite (heureusement !) contenant une crème au chocolat accompagnée d’un physalis façon pomme d’amour.

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    Le restaurant s’est vidé, je bavarde avec la serveuse, fort sympathique. Le service était chaleureux, parfait, la grande classe avec ramassage des miettes avant le dessert, et la cuisine d’une fraîcheur exquise.

    Les Arcades,c’est 23 boulevard Gambetta à Aigues-Mortes, donc (y’a même une recette sur leur site)

    Le lendemain, au petit-déjeuner, le patron de l’hôtel me demande où nous avons dîné. « Ah, les Arcades, ah oui, c’est une très bonne table ».

    Nos stagiaires ne nous accompagnent pas pour le déjeuner, nous choisissons l’auberge des 4 vents (ça y est, CUI va encore faire un jeu de mots foireux) et en souvenir de Bi-O-Bi-Ouaille, je déguste une gardianne de taureau. Je te rassure, elle était bonne mais la tienne est meilleure, Boby. Le soir, après avoir appris pourquoi on appelle les Aigues-Mortais les « ventres bleus », je chope au vol, avant d’attraper le mien, des fougasses d’Aigues-Mortes. Arrivée tardive, départ précipité, je n’ai quasi rien vu d’Aigues-Mortes, même pas les salants, aperçus ensuite sur la route vers Montpellier, sous un soleil couchant de toute beauté. Heureusement que j’ai des copains dans la région …

     

     

  • Bouffer à Grenoble (2ème essai)

    Mardi soir, je dépose E. à l'hôtel et reprends la voiture pour m’offrir un peu de détente dans une piscine proche.  Je programme le GPS mais avant que j’aie pu réagir, TomTom me fait prendre l’autoroute et je réalise qu’il m’envoie à Grenoble. Les gens conduisent comme des barjos dans le coin, de vraies furies, j’avais déjà remarqué cette furieuse tendance aux coups de klaxon et accélérations excédées et je pique un coup de sang sur l’autoroute. Après quelques essais infructueux, je mets une claque à TomTom, cet andouille ne connaît pas la piscine de Seyssinet et je m’en remets à des passants pour m’indiquer la route à suivre.

    Même s’il ne s’agit que d’une première impression, je trouve les Grenoblois assez peu chaleureux. La comparaison sera encore plus cruelle avec les Aigues-Mortais que nous rencontrerons le lendemain.

    Après ma séance de nage, je récupère E. à l’hôtel et nous rejoignons les quais de Grenoble, mais cette fois, après avoir hésité entre camerounais et antillais, nous nous arrêtons dans un petit restaurant mauricien repéré la veille, avec des loupiotes rouges qui clignotent. Le patron est assis tout seul au fond de son joli restaurant aux couleurs des îles. Nous nous installons et partageons une assiette de bonbons piment, samossas, accras et beignets d’aubergine, puis je déguste un rougail d’espadon. Un vrai moment de détente sur fond de zouk et reggae. Nous papotons avec le patron qui va souvent à Paris et pour finir, il nous offre un rhum arrangé au comptoir. Rien à voir avec l’expérience désastreuse de la veille. Je vous recommande ce restaurant, ça s’appelle le Blue Bay, et c’est situé 1 quai Créqui à Grenoble.

    Le lendemain, dernier regard vers le panorama montagneux. La veille, Lucette m'a expliqué comment reconnaître les montagnes alentour. J'essaie de me rappeler : le Vercors est plat, la Chatreuse en pic et le massif de Belledonne dentelé. Au déjeuner, dernier repas tartiflette à la brasserie du Rondeau, décidément excellente même si le service est un peu désordonné, avant de prendre l’autoroute jusqu’en Camargue. Je vous recommande chaleureusement cette brasserie « bonne franquette » de Seyssins mais attention, elle est fermée le soir (de toute façon, la tartiflette, c’est trop lourd à digérer le soir, non?)