Samedi 15 (jour 2)
Nous commençons la visite du Palais de Topkapi par le célèbre harem ou vécurent jusqu'à 300 concubines. En attendant l'heure de la visite, nous nous asseyons dans le parc et tout à coup, Pierre me dit : "Mais ... c'est Michel Blanc !" et en effet, cet illustre "bronzé" se plante devant nous, nous regarde avec un petit sourire et nous échangeons un "bonjour". Ca a quelque chose de surréaliste de rencontrer Mıchel Blanc au harem de Topkapi ... La visite commence, c'est magique de déambuler dans ces corridors chargés de mystère, la salle des eunuques noirs (ıl y a aussi celle des eunuques blancs), les appartements de la sultane valide (la mère du sultan), ceux du sultan, la cour des favorites, le hamam du sultan. Les murs de chaque pièce sont couverts de mosaïques magnifiques provenant de Turquie mais aussi de Hollande ainsi que de miroirs vénitiens. Au hasard de la visite, nous continuons à échanger nos impressions avec Michel Blanc. Il est seul, visiblement, il a l'air simple et très sympathique. Le genre de personne avec laquelle je boirais bien une mousse ...
Après le harem, nous visitons le Trésor ou se trouve l'épée de Soliman le Magnifique, le 5ème plus gros diamant du monde, en forme de poire, ainsi que d'autres choses plus morbides comme le bras et le crâne de Saint Jean Baptiste. La légendaire hospitalité turque ?
C'est l'heure du déjeuner, nosu remontons vers le quartier de Cemberlitas et nous attablons dans le restaurant Irem, voisin du hamam de Cemberlitas, et je me fais une belle assiette de meze : poivrons, courgettes et feuilles de vigne farcis, concombre au yaourt, salade de tomates et oignons blancs accompagnés d'un délicieux jus de fraise frais. De là, nous prenons le tram jusqu'a Eminonu et nous allons nous perdre dans le bazar égyptien (marché aux épices). Vers 19h, nous retournons a Sultanahmet, au café Mesale ou, confortablement alanguie sur de profonds coussins, je bois un jus de carotte en écoutant des musiciens jouer de la musique soufie. Au-dessus de ma tête, le ciel étoilé d'Istanbul, face a moi, la mosquee bleue magnifiquement éclairée. Comme le derviche tourneur qui danse les yeux fermés et les bras levés vers le ciel, je me sens envahie par la plénitude.
La soirée se termine sur le toit du restaurant Doy Doy ou je mange un délicieux Beyti kebap (et pas kebab) en admirant Sainte-Sophie et la mosquée Bleue.