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Une soirée dans le quartier de Sainte-Catherine

1364278487.jpgEn sortant du métro Sainte-Catherine, mon collègue fait l'erreur de me désigner un « fameux » chocolatier. Chez Frederic Blondeel, les choocolats, qu'ils soient cœurs ou galets, sont beaux et je me charge de quelques ballotins.

A l'hôtel Pacific, les murs sont ornés de photos en noir et blanc d'hommes et femmes dénudés. Ma chambre au mobilier contemporain, salle de bains en verre poli et parquet clair est un nid douillet. Mon immense lit aux aux oreillers moelleux à pompons rouges promet une nuit reposante. En découvrant le miroir qui me sert de tête de lit, je me prends à rêver une suite  en pointillés aux vers qui ornent le très beau site internet de l'hôtel Pacific :

Plaisir des sens
Moteur d’une certaine insouciance
Pour une parenthèse de l’instant
Privilège d’un moment

Un séjour, une nuit
DES rendez-vous
UN « Je me rends »

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Ne pouvant plus voir ma non-coupe de cheveux en peinture, je file chez un coiffeur de l'autre côté de la rue. Un grand et bel homme à la barbe taillée de près prend ma tête en main. « Vous êtes française ? » demande-t-il. « Moi aussi ». Michael est de quelque part entre Aix et Avignon et vit ici depuis 1 an et demi. Nous nous racontons un peu nos vies, échangeons des vues sur l'amour et je ressors avec la tête de Natacha hôtesse de l'air (d'une japonaise, dixit mon collègue que je file chercher à l'hôtel).

Michael m'a recommandé un restaurant dans la rue de Flandre :« Le Switch, un restaurant fabuleux ; ils attendent leur première étoile, il faut donc y aller maintenant». La carte est alléchante et propose deux menus à 30 et 35€ respectivement sur lesquels on trouve en entrée un étrange crabe des neiges, du foie gras de canard fumé ou encore mon choix : un turbotin en bouillon safrané et nage de moules de Bouchot. Les plats proposent un choix varié de viandes et poissons;  mon collègue se régale d'un ris de veau aux champignons, jugé parfait tandis que je choisis un contre-filet de l'Aubrac, tranché épais, aux 7 saveurs et purée Robuchon.

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Malheureusement, comme souvent, la carte des desserts est terriblement banale : moelleux au chocolat, sorbets, nage de fruits frais.

Les larges rayures noires et blanches qui ornent les murs dynamisent l'ensemble et le patron virevolte entre les tables, visiblement débordé.  Hélas, pour l'étoile, je pense qu'ils vont devoir patienter car si la qualité est au rendez-vous, le service est trop lent. Et puis la note finale est un peu acide; m'étonnant qu'on m'ait facturé le café compris dans le menu, le patron fait la moue et répond que normalement « il ne fait pas la formule pour une seule personne ». Comme je ne comprends pas de quoi il s'agit, il me tend le menu où il est effectivement écrit :  la formule n'est servie que par table. Primo, c'est bien la première fois que je dîne dans un restaurant où on oblige toute une table à choisir entre menu et carte ; deuxièmement, je trouve un peu mesquin de s'en plaindre au moment de l'addition. Et puis, il faudra que le patron vérifie son terminal de paiement CB car au moment du paiement, nos 2 cartes reçurent le même verdict « carte annulée » et nous avons dû régler en liquide. C'est donc un peu tièdes que nous ressortons du Switch.

Pour nous remettre de joyeuse humeur, mon chef de projet qui connaît bien le quartier m'emmène boire une bière chez Moeder Lambic, un bar tout en longueur et en brique rouge, sur la place Fontainas.

46 bières au fût, des prix qui ferait rosir Nicolas de plaisir (le pichon d'un litre de bière démarre à un peu plus de 10€), une équipe de très bon conseil,  qui aime son métier et parle des bières avec un amour charnel, des dégustations et un concert de jazz chaque mercredi (ça tombe bien, on est mercredi !). Je choisis une ambrée amère que je déguste en grignotant de l'orge malté; ça change des cacahuètes.

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En rentrant à l'hôtel, O. me guide sur les pavés de la rue Saint-Géry et me montre tous les restaurants qu'il a repérés et/ou essayés.  Le quartier Sainte-Catherine est vraiment très vivant. Ca tombe bien, Bruxelles va être ma résidence secondaire pour les quelques mois à venir ...

Commentaires

  • Tu penses qu'à bouffer alors que le pauvre Tonnégrande se retrouve grand-père depuis hier.

  • Il faut arriver à la fin pour comprendre que c'est à Bruxelles alors que je me croyais toujours à Lyon !
    Là ça merdouille Fiso question repérage :)
    Pas mal la tête de lit ...
    Tu as dû faire de jolis rêves à géométrie variable ;)
    Bisous Fiso.

  • Nicolas,
    Ca y est, Tonnegrande est définitivement vieux et irrécupérable.
    Philo,
    Je comprends, moi-même j'ai du mal à suivre ... et c'est pas parti pour se calmer, niveau voyages :)

  • Hum... faut que je me trouve un truc à faire à bruxelles...

    B

  • Oui, va falloir vous organiser pour la ruée vers l'est, sinon ça va être un bordel innommable !!!
    On est déjà perdu à 300 Km de Paris, alors je ne t'explique pas arrivées en Roumanie !!! ;))
    Y en a qui vont finir en Afrique du sud, moi j'tel'dis ...
    Et en ce moment ce n'est pas un truc à faire !

  • Ah Fiso, vous me donnez des envies de bruxeller ! J'y serai le 2 juillet. Vous venez ?

Les commentaires sont fermés.