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Mes nuits sages

  • Un air de Louisiane en plein Montpellier

    Photo027.jpgC'est étrange. J'ai donné une formation, l'année dernière, à proximité de cet hôtel et je me suis tapé des bouchons, chaque jour, entre Castelnau-le-Lez et le très agréable hôtel-golf de Massane. Et c'est seulement cette fois-ci que j'ai découvert l'hôtel de la Maison Blanche, une très belle bâtisse aux allures créoles, à 2 pas de l'agitation de la ville.

    Dès qu'on franchit le seuil de cette maison nichée dans un jardin à la végétation luxuriante, cachant une très belle piscine et quantité de recoins où se nicher, on ressent tout l'apaisement qu'apporte le bois, omniprésent.

    En montant l'escalier, j'ai eu l'impression de me trouver dans le saloon d'un des westerns de mon enfance. Dans chaque couloir, des bancs de bois et lorsqu'on ouvre la porte de la chambre, le bois encore qui réchauffe. La salle de bains est habillée de bois sombre elle aussi. Et la salle de restaurant est superbe avec son bar et ses chaises joliment travaillées.

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    Au dîner qui, aux dires du collègue qui m'accompagnait, fut sublime, j'ai préféré une escapade ensoleillée, cheveux au vent dans mon joli cabriolet, à travers les vignes jusque chez mes amis habituels, chez lesquels j'aime toujours me réfugier. Dans la grande salle à manger décorée de photos en noir et blanc de stars glamours, nous avons ri de bon coeur.

    Seul regret, "pas de soirée-étape à cette période de l'année" et un accès au WIFI payant. Je boycotte habituellement les hôtels qui le facturent mais l'atmosphère très particulière de l'hôtel de la Maison Blanche fait qu'on lui pardonne. Pour l'adresse et toutes les infos, ou une petite vision de l'endroit (le site internet ne rend pas assez hommage à son charme), cliquez sur le lien !

  • Une soirée dans le quartier de Sainte-Catherine

    1364278487.jpgEn sortant du métro Sainte-Catherine, mon collègue fait l'erreur de me désigner un « fameux » chocolatier. Chez Frederic Blondeel, les choocolats, qu'ils soient cœurs ou galets, sont beaux et je me charge de quelques ballotins.

    A l'hôtel Pacific, les murs sont ornés de photos en noir et blanc d'hommes et femmes dénudés. Ma chambre au mobilier contemporain, salle de bains en verre poli et parquet clair est un nid douillet. Mon immense lit aux aux oreillers moelleux à pompons rouges promet une nuit reposante. En découvrant le miroir qui me sert de tête de lit, je me prends à rêver une suite  en pointillés aux vers qui ornent le très beau site internet de l'hôtel Pacific :

    Plaisir des sens
    Moteur d’une certaine insouciance
    Pour une parenthèse de l’instant
    Privilège d’un moment

    Un séjour, une nuit
    DES rendez-vous
    UN « Je me rends »

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    Ne pouvant plus voir ma non-coupe de cheveux en peinture, je file chez un coiffeur de l'autre côté de la rue. Un grand et bel homme à la barbe taillée de près prend ma tête en main. « Vous êtes française ? » demande-t-il. « Moi aussi ». Michael est de quelque part entre Aix et Avignon et vit ici depuis 1 an et demi. Nous nous racontons un peu nos vies, échangeons des vues sur l'amour et je ressors avec la tête de Natacha hôtesse de l'air (d'une japonaise, dixit mon collègue que je file chercher à l'hôtel).

    Michael m'a recommandé un restaurant dans la rue de Flandre :« Le Switch, un restaurant fabuleux ; ils attendent leur première étoile, il faut donc y aller maintenant». La carte est alléchante et propose deux menus à 30 et 35€ respectivement sur lesquels on trouve en entrée un étrange crabe des neiges, du foie gras de canard fumé ou encore mon choix : un turbotin en bouillon safrané et nage de moules de Bouchot. Les plats proposent un choix varié de viandes et poissons;  mon collègue se régale d'un ris de veau aux champignons, jugé parfait tandis que je choisis un contre-filet de l'Aubrac, tranché épais, aux 7 saveurs et purée Robuchon.

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    Malheureusement, comme souvent, la carte des desserts est terriblement banale : moelleux au chocolat, sorbets, nage de fruits frais.

    Les larges rayures noires et blanches qui ornent les murs dynamisent l'ensemble et le patron virevolte entre les tables, visiblement débordé.  Hélas, pour l'étoile, je pense qu'ils vont devoir patienter car si la qualité est au rendez-vous, le service est trop lent. Et puis la note finale est un peu acide; m'étonnant qu'on m'ait facturé le café compris dans le menu, le patron fait la moue et répond que normalement « il ne fait pas la formule pour une seule personne ». Comme je ne comprends pas de quoi il s'agit, il me tend le menu où il est effectivement écrit :  la formule n'est servie que par table. Primo, c'est bien la première fois que je dîne dans un restaurant où on oblige toute une table à choisir entre menu et carte ; deuxièmement, je trouve un peu mesquin de s'en plaindre au moment de l'addition. Et puis, il faudra que le patron vérifie son terminal de paiement CB car au moment du paiement, nos 2 cartes reçurent le même verdict « carte annulée » et nous avons dû régler en liquide. C'est donc un peu tièdes que nous ressortons du Switch.

    Pour nous remettre de joyeuse humeur, mon chef de projet qui connaît bien le quartier m'emmène boire une bière chez Moeder Lambic, un bar tout en longueur et en brique rouge, sur la place Fontainas.

    46 bières au fût, des prix qui ferait rosir Nicolas de plaisir (le pichon d'un litre de bière démarre à un peu plus de 10€), une équipe de très bon conseil,  qui aime son métier et parle des bières avec un amour charnel, des dégustations et un concert de jazz chaque mercredi (ça tombe bien, on est mercredi !). Je choisis une ambrée amère que je déguste en grignotant de l'orge malté; ça change des cacahuètes.

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    En rentrant à l'hôtel, O. me guide sur les pavés de la rue Saint-Géry et me montre tous les restaurants qu'il a repérés et/ou essayés.  Le quartier Sainte-Catherine est vraiment très vivant. Ca tombe bien, Bruxelles va être ma résidence secondaire pour les quelques mois à venir ...

  • Le France hôtel à Loriol

    Loriol, une bourgade sans intérêt, entre Valence et Montélimar, qui offre tout de même un Musée de l’insolite, créé par Max Manent, artiste peintre et sculpteur, un cinéma et une piscine.

    Mais à Loriol, il est un hôtel fort agréable où l’on fait bombance, tenu par un personnage haut en couleurs. Ben oui, je sais, je parle encore de bouffe. Que voulez-vous, on ne se refait pas ! En une autre saison, j’aurais peut-être aussi évoqué la piscine de l’hôtel. Cet endroit s'appelle le France Hôtel.

    Je ne m’étendrai pas sur les chambres, très correctes, ni l’accès WI-FI – gratuit - qui se limite pour le moment au rez-de-chaussée. Cet inconvénient se révéla être une fort belle occasion de passer mes soirées dans le bar de l’hôtel (la bonne aubaine) et d’y lier connaissance avec le maître des lieux.

    Je vous parlerai donc surtout du bar et du restaurant, très douillets, réchauffés par des murs jaune soleil et des toiles bigarrées en provenance du monde entier.

    Le restaurant fut le premier endroit que je découvris. Sur fond de musique lounge fort relaxante, il propose 2 menus complets « light prices » à 17€ et 19€50 ainsi qu’un menu Aquarelle à 26€ et un menu enfant à 10€. Un aperçu de la carte ?

    Note spéciale à l'attention de Philo (voir tag) : c'est là que tu cliques sur la croix, à droite en haut de l'écran, Philo ...;)

    Côté entrées : potage de légumes maison, qu’on m’a amené dans une soupière, comme à Aigues-Mortes. Devinez quoi ? J’ai vidé la soupière. Mais dans le choix des entrées, on trouve aussi une assiette de beignets de calamars, des salades, une friture d’éperlans… C’est très copieux !

    Côté plats, une section « «plats de terre » : confit de canard, rognons de veau au porto, pot au feu, suprême de pintade … Le premier jour, je n’ai pas pu finir le pot au feu. Il était divin mais vraiment impossible à caler entre entrée et dessert. Le lendemain, j’ai failli en venir à bout (de justesse).

    Une section "plats de mer" : sole grillée aux amandes et beurre (un peu trop de beurre à mon goût, d’ailleurs), pavé de saumon. Une section grillades avec les habituels pavés de rumsteak, entrecôte etc.

    Un éventail de choix « Hommage à M. Parmentier » avec hachis parmentier, brandade de morue et parmentier de canard.

    Des desserts sympathiques, en tout cas si j'en juge à la pannacotta et à la mousse aux chocolats que j'ai testées.

    A noter : la carte comporte 2 plats à base de viande halal (c’est assez rare pour être souligné) et des chaises bébé sont mises à disposition. Au passage, l’hôtel propose aussi 3 chambres accessibles aux personnes à mobilité réduite.

    Un bémol : compte tenu de la qualité de la restauration, le petit-déjeuner est franchement tristounet.

    Après ce repas de gourmet, vous êtes fin prêts pour vous offrir une petite digestion au bar du France. Garni de maquettes de voiliers (le patron en possède des dizaines), on peut se détendre dans fauteuils et canapés. J’avais envie de me réchauffer, j’ai décliné la proposition du patron de me faire un café de sa composition avec force chantilly et ai opté pour une petite chartreuse le premier soir, et un cointreau le second.

    Alors que j’étais sur mon ordinateur, un chat noir est venu me tourner autour. Les chats et moi, c’est une grande histoire d’amour, ils ne me ratent jamais. A mon invite, celui-là (le patron m’apprend que c’est une demoiselle) ne tarde pas à me rejoindre sur le canapé et à ronronner sous mes caresses.  A ma question « Comment elle s’appelle ? », il répond « Elle ne s’appelle pas ». Ben, oui, évidemment, on parle d’un chat…

    Nous discutons, notamment des nombreuses toiles dont il confirme qu’elles viennent d’Amérique du sud, d’Afrique et d’Asie. Jean-Jacques a 20 années de voyage derrière lui. Je tombe en arrêt devant des toiles et lui demande d’où elles viennent. C’est un artiste de la région et il s’appelle Pascal Astier. Un coup de coeur total, j'étais hypnotisée par ses toiles.

    Note : Le patron avait promis de m'envoyer des photos des œuvres de M. Astier mais il n'a malheureusement pas tenu parole, quel dommage de ne pouvoir orner ce billet de ses magnifiques œuvres ...