Je pars demain, et pour une dizaine de jours, en Andalousie, chez un "copain de blogs" rencontré pour de vrai, il y a maintenant plus de 4 ans.
En attendant de vous écrire de là-bas, et parce que le sujet vous intéresse visiblement aussi, je continue de partager un peu de cette lecture qui me fait beaucoup réfléchir.
La définition suivante m'a fait comprendre pourquoi mes amis le sont, pourquoi certains ne le sont pas encore, pourquoi d'autres ne le seront sans doute jamais et pourquoi parfois, je n'ai pas eu d'autre choix que de couper les ponts.
« Une relation est vivante quand 4 possibilités me sont offertes par l'attitude de l'autre :
- celle de pouvoir DEMANDER sans réticence
- celle de pouvoir REFUSER sans culpabilité
- celle de pouvoir DONNER sans regret, ni contrainte
- celle de pouvoir RECEVOIR sans me sentir redevable
Si l'une de ces possibilités manque, la relation est en difficulté, à mon bout de lien* et peut-être aussi au bout du lien de l'autre.»
* Un lien a toujours deux extrémités.
[Extrait de Pour ne plus vivre sur la planète Taire, de Jacques Salomé]
Commentaires
Bon voyage mamzelle :-) profites bien de ces moments. Note qu'une relation en difficulté doit à mon avis être "récupérable", non? En effet j'ai du mal à me dire que ces propositions soient inflexibles. Ainsi nous ne sommes pas infaillibles et donc à certains moments tu (ou l'autre) ne peux éviter de foirer, de telle manière qu'une des propositions en soit invalidée, alors qu'il s'agit d'une réaction purement ponctuelle dont on ne peut évidemment dégager un comportement général ?
Zoum',
Une relation en difficulté n'est pas pour autant condamnée, et heureusement. Car il est bien précisé que chacun tient un bout du lien, par conséquent, l'évolution des choses est soumise aux aléas de la vie et d'autant plus fluctuante.
Pour autant, il est, dans mon entourage, des personnes avec lesquelles, de manière générale, tout se passe bien. On est en osmose, quoi. J'ai par exemple trois vieux amis, deux avec lesquels ces 4 conditions sont remplies, malgré quelques crises ponctuelles (normal), et 1 avec lequel la communication est moins évidente. Il reste un ami.
Il y a aussi des rencontres qui appuient ou ont appuyé là où ça fait mal. J'estime sain de prendre de la distance, voire de disparaitre, lorsque leur monde de fonctionnement me fait plus de mal que de bien. Je laisse ainsi à d'autres le soin d'apprécier ce que je n'apprécie pas :))
PS : C'est comme dans le couple. Cette belle illusion que 2 entités soient en osmose tout le temps, c'est de la connerie; mais se déchirer constamment, et y trouver une forme de plaisir, me parait tout aussi malsain.
Besitos, Zoum' ! :)