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vélo - Page 2

  • La Comète

    « Chic Comète, c’est un fantasme de cycliste ».

    Papapap … comme dirait Arno, mon œil pile sur cet intitulé aguicheur du magazine Newzy.

    La Comète est un vélo à mi-chemin entre la classe hollandaise et la vigueur du VTT.

    Dentelle photo-luminescente décalquée puis vernie sur le cadre, selle sur amortisseur, anti-vol soudé au cadre, dynamo sans friction. 980 € certes, mais quand on aime ...

    Ca y est, je fantasme !

    Renseignements et lieux de vente sur :www.cometecycles.com

  • Piscine Roger le Gall

    Lundi, voici la réponse que je reçus de Dyvyne, auquel j’envoyais un sms pour proposer de se retrouver à la piscine après le boulot : « Jo Baker est fermée pendant 1 mois et demi ».

    Oh ben non !!! Pas cool !

    Je partageai ma déception avec O., qui me répondit « Ben t’as qu’à venir à Roger le Gall ».

    Renseignements pris sur internet, Roger le Gall est une piscine olympique qui se trouve près de la porte Dorée. Certains soirs, on peut même y barboter à poil - enfin, pour ceux qui en ont - mais avec un bonnet sur la tête, par mesure d’hygiène. Cherchez l’erreur (bien vu la pub pour Boursorama à droite sur la page).

    Je pédale donc jusque là et surprise, les vestiaires sont calmes, spacieux et très propres. Je rejoins O. dans la ligne d’eau, il est arrivé bien avant moi et a presque fini sa séance. Ca fait des années que je n’ai pas nagé sur du 50 m et comme je le craignais, je m’essouffle sur les premières longueurs. Mais bientôt, ma respiration se régule et je constate que nager sur du 50 m est bien plus agréable que sur du 25. On a une impression de plus d’espace et ça casse moins le rythme. Les nageurs sont assez disciplinés (proportion intéressante de beaux gosses, par ailleurs).

    Il fait nuit quand je ressors de là. Je prends une piste cyclable très sympa à travers les arbres et rejoins les maréchaux. Je manque de rentrer dans le cul d’une bagnole de flics qui pile juste devant moi sur la voie de bus. Arrivée à la porte de Charenton, c’est que du bonheur ! Je me laisse filer sur la piste cyclable qui descend pratiquement jusqu’à la porte d’Ivry, dessinée sur le trottoir désert. La température est étonnamment douce, on se croirait un soir d’été. Au loin les lumières des gratte-ciel scintillent et me donnent l’impression d’être sur un océan. Après les voies ferrées menant à la gare de Lyon, j’enjambe la Seine et distingue les péniches amarrées. Je n’ai même pas envie de rentrer mais mon coloc’ m’a promis un dîner succulent.

    Quelques minutes après avoir poussé la porte de l’appart, je m’attable devant un feuilleté au magret de canard et crottin de Chavignol accompagné d’une salade du jardin de Pap’s et d’un verre de Sancerre rosé bien frais.

    Vous ne trouvez pas que j'ai une vie particulièrement stressante ?

  • Vélib et savoir-vivre

    77524b74b59e1a48866cace578ccdb54.gifCa m’amuse que les médias nous rebattent les oreilles avec le Vélib’ parisien depuis des semaines alors que ce concept existe depuis fort longtemps dans de nombreuses villes de province. En tant que cycliste quotidienne depuis 3 ans, isolée au milieu du flot d’autos et de piétons, je me suis réjouie de l’implantation des Vélib’ à tous les coins de rue. Enfin des alliés pour une ville plus respirable et plus silencieuse. Cependant, le comportement de certains conducteurs de Vélib’ qui font du vélo comme s’ils étaient sur une route de campagne me désole. Heureusement que j’en crois peu sur mon parcours quotidien …

    Samedi, devant le jardin du Luxembourg, c’était ambiance colonie de vacances : tongs aux pieds, les vélib' roulaient par 4, sans se soucier de la file de voitures bloquées derrière. Dimanche dernier, un couple qui devait nous rejoindre sur la péniche Concorde Atlantique a fini au poste pour avoir grillé un feu.

    Pour ma part, presque à chaque fois que je me trouve derrière un Vélib’, son conducteur fait les 2 bords de la chaussée, tourne sans regarder si quelqu’un est derrière et grille systématiquement les feux. Sans compter ceux qui me font grincer des dents à raser les portières des voitures en stationnement ou qui déboulent sur les trottoirs en zigzaguant entre le piétons.

    Il est vrai que la signalisation routière dans Paris n’a pas été faite en pensant à nous ! Et que même quand on respecte scrupuleusement le code de la route comme je le fais, on se heurte à l'hostilité des automobilistes et même de la police. Je me souviens de cet agent de la circulation qui m’avait interpellée alors que j’attendais tranquillement que le feu passe au vert. Elle me montre la piste cyclable sur le trottoir à ma droite et me dit « Vous avez une piste cyclable là ». Je lui réponds « Je sais, ça fait un an que je fais ce trajet tous les jours. Vous l’avez déjà prise, cette piste ? ». « Non, mais il faut la prendre, elle est obligatoire et si jamais vous avez un accident en roulant sur la chaussée alors qu’il y avait une piste cyclable, vous serez en tort », me dit-elle. « Vous devriez réviser votre code de la route, vous avez faux sur les deux points. Ce panneau (voir photo en haut à gauche) indique une piste facultative, comme toutes les pistes cyclables désormais. Et c’est parce que celle-ci est dangereuse, justement, que je la boycotte ». Le ton monte, son collègue se la joue à la John Wayne du bitume et commence à rappliquer, je les plante là mais j’étais furax !

    Attention aux gamelles et aux prunes, amis cyclistes ! Et ne vous laissez pas faire !

  • A poils et à pédales

    75657d9e467cd40f2e5aae413aa98b7d.jpgAprès Nice et Toulouse, Paris participera pour la première fois, demain,  à la Manifestation Internationale Cyclonudiste

    Les cyclistes défileront nus dans de nombreuses villes du monde, dont Paris, pour rappeler leur vulnérabilité face aux véhicules à moteur et la nécessité d’en finir avec la civilisation du pétrole, de la puissance et de la pollution.

    Le point de rendez-vous est :
    LE JARDIN DE REUILLY (Mairie du 12ème arrondissement)
    métro Montgallet (8) ou Dugommier (6), à 14h00 le samedi 9 juin.

  • Une bataille, pas la guerre

    medium_schtroumpfs-druker1.2.jpgJ’avais décidé de raccrocher définitivement mon vélo. Trop de frayeurs la semaine dernière. Ecoeurée, j’avais capitulé, encouragée par mes proches qui étaient soulagées de ne plus me savoir en danger.  

    Mais capituler ne me ressemble pas. La trêve n’aura duré qu’une journée.

    Ce matin, j’ai donc enfourché mon vélo. Pas question de laisser le champ libre à quelques abrutis collés cul à cul dans leur armure de métal. Ce n’est qu’en s’imposant que le vélo sera pris en considération dans le paysage urbain. Mais je ne décolère pas contre les triples andouilles qui ont dessiné les pistes cyclables des boulevards des maréchaux. Ils ont mis dos à dos automobilistes, cyclistes et piétons.

    Pourquoi j’y tiens tant à mon vélo ?

    Parce qu’il me donne des sensations fortes. J’aime le danger et la vitesse. J’avoue. Je ne me « balade » pas à vélo, je satisfais mon côté garçon manqué. Je sais, ce discours n’a rien de rassurant.

    Parce que c'est la liberté. Avec le vélo, c’est du porte à porte. Dévaler une pente sous un rayon de soleil, entendre les oiseaux chanter, humer les odeurs de la ville (pollution, certes, mais aussi croissants chauds, grillades)

    Parce que je suis un peu écolo. Et que je rêve de silence et d'air -un peu - plus pur.

    Parce que ça me dynamise. Surtout l’hiver où je me traîne un peu. Le trajet du matin me réveille et j’arrive au boulot avec une super pêche. Le soir, après avoir passé 8 heures assise dans mon bureau, le retour me défoule.  

    Je pense qu’il y a de la place pour tous en ville : voitures, piétons, vélos, 2 roues motorisés, poussettes, fauteuils roulants, personnes âgées. Il faut juste faire preuve d’un peu d’intelligence et de bienveillance. Je suis à la fois cycliste, piéton et automobiliste, j’essaie donc d’être attentive à tous. Adoptons un comportement responsable et citoyen. Humain, tout simplement. Et en solidarité avec les 2 roues qui sont bien mal lotis eux aussi, je vous invite à lire la charte des 2 roues motorisés.

    Et puis, pour les enfants qui sommeillent en nous, http://schtroumpfs.org/