Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie

  • O du robinet

    321245930.jpgA New York et à San Francisco, l’eau en bouteille n’a pas la cote. En juillet 2007, les maires Michael Bloomberg et Gavin Newsom ont interdit aux services de la ville d’utiliser des bouteilles d’eau. En effet la fabrication, la livraison et le recyclage de celles-ci produisent à peu près 450 000 tonnes de CO2. Et tout cela pour un produit de qualité parfois bien inférieure à l’eau du robinet. Les deux maires ont également réussi à convaincre certains restaurateurs d’arrêter de vendre de l’eau en bouteille…

    Dans ma société, qui pourtant communique beaucoup autour de l'écologie, plus de 1500 bouteilles d'un demi-litre sont consommées chaque jour. Enfin, 1500 sont ouvertes, car dans les salles de réunion, bien souvent, on en boit une gorgée et on jette. Quand on sait que l'enjeu mondial dans les années à venir sera l'eau, c'est révoltant.

    Sur l'ancien siège social, nous avions pourtant mis en place des fontaines à eau, mais ce projet fut abandonné lors de l'emménagement. Paraît que les bouteilles en plastique coûtent moins cher, ce dont je doute, vu qu'en plus du transport et de la distribution, on paie une société pour en assurer le recyclage. 

    A la maison, en revanche, je ne bois que de l'eau du robinet. Et vous ? 

  • La 11ème heure

    863838669.jpg La semaine dernière, j’étais conviée par mon ami O. à la projection du film « La 11ème heure » dans un cinéma d’art et d’essai que j’affectionne, le Luxy à Ivry sur Seine.

    Ce documentaire de Leila Conners-Petersen et Nadia Conners, produit par Leonardo di Caprio présente des images chocs de la planète ponctuées de courts entretiens avec des scientifiques, des intellectuels et des politiques.

    Vous ne verrez pas ce film, distribué par la Warner, dans les salles françaises mais sur Internet, en VOD (vidéo à la demande), avec retranscription télévision.

    J’ai aimé le message de ce film qui nous rappelle notre vulnérabilité.

    L’homme a eu la prétention de se croire en dehors et surtout supérieur à la nature, oubliant que l’arrivée de notre espèce sur la planète est toute récente. Or, il est la nature et une espèce certes humaine, mais avant tout animale, comme les autres. Dépendant des éléments et des ressources pour survivre. Je me suis souvenu de la leçon de « Into the wild », de notre vulnérabilité face à cette nature à laquelle nous appartenons et dont nous nous sommes coupés.

    L’homme n’est pas armé face à une nature qu’il aura rendue hostile. Il la nie, la brutalise et tente de la dominer. Jusqu’ici, son attitude irresponsable et vaniteuse a surtout causé la disparition d’espèces plus fragiles mais déjà, les populations de pays dits pauvres sont victimes des dérèglements climatiques causés par le mode de vie et de consommation des pays riches.

    Dans un avenir qui se rapproche, ces pays, principaux responsables du dérèglement climatique vont devoir faire face à l’afflux de nouveaux réfugiés : les réfugiés climatiques, victimes de la destruction de leur habitat naturel.

    J’ai particulièrement apprécié que le mot de la fin ait été laissé à ce chef indien qui conclue avec un humour grinçant que de toute façon, la Terre était là avant notre arrivée et qu’elle sera toujours là après la disparition de la race humaine. Elle se régénérera, éliminera la pollution et redeviendra verte, bleue et belle.

    Après la projection, le débat a continué avec Bernard Cressens, directeur de campagne de WWF France et Yannick Jadot, directeur de campagne de Greenpeace. Au passage, Yannick Jadot est …. Mmmm !

    Ils ont évoqué la déforestation intensive, notamment celle de l’Indonésie, au profit de la plantation de palmiers à huile, qui entraîne la disparition annuelle de 10 % des orangs-outangs.

    Dénoncé la pression exercée par le récent engagement de l'Union Européenne à utiliser 10% d'agrocarburants dans le secteur du transport à l'horizon 2020.

  • Le cuir stretch, à suivre

    T-shirt, marcel, dos nu, ça passe en machine et le prix moyen d'un t-shirt est de 35 €. Ca s'achète où ?

    Chez Victoire, 4 rue Duphot, 75001.

  • Emballages : les pollueurs ne sont pas les payeurs

    medium_matiere.jpgJe constate avec regret que les sachets plastique sont de nouveau distribués généreusement par les grandes surfaces.

    En terme de taxes sur l'enlèvement des ordures ménagères, voici ce que lis sur le site "Paris.fr" :

    " La taxe sur l'enlèvement des ordures ménagères est tout à fait indépendante du volume des ordures présenté à la collecte et reste due intégralement même en l'absence totale et constante d'ordures ; c'est ainsi qu'elle est due pour un simple emplacement de stationnement".

    Le contribuable est vraiment une vache à lait. Je me souviens du bras de fer qu'avait entamé mon regretté grand-père qui refusait de payer cette taxe au motif qu'il emmenait lui-même ses déchets sur les décharges. Il n'avait pas eu gain de cause, bien entendu.

    Aujourd'hui, mes parents, habitants d'un petit village de province, paient cette même taxe alors qu'ils doivent prendre leur véhicule pour emmener leurs ordures au tri sélectif ... Justice ? 

    Pour réduire les emballages, il me semble qu'il faudrait taxer les pollueurs, c'est-à-dire les industriels, et pas les consommateurs, non ? Personnellement, je serais ravie de troquer les emballages qui pèsent une tonne dans mon sac, bouteilles en verre et autres bocaux contre des emballages en carton (lessives, huiles, féculents). L'Allemagne est loin devant nous dans ce domaine, inspirons-nous de nos voisins !

    Pour aller plus loin et agir :

    le site du Centre National d'Information Indépendante sur les Déchets

    le site Consommation, Logement et Cadre de Vie

  • Pédales toutes !

    Lu dans Newzy aujourd'hui quelques initiatives qui me font plaisir.

    A Paris, la création et le succès grandissant de "La petite reine", une société de livraison en triporteurs à assistance éléctrique.

    A Lyon, depuis près d'un an, les Vélo'v, service de location de vélos urbains, ont déjà séduit 47000 lyonnais, permis de diminuer le trafic auto de 6 % et font des émules dans plusieurs villes du globe.

    A Lyon, toujours, la société Cyclonaute transporte ses passagers dans un tricycle urbain.

    Lentement, mais ça vient !