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on se marre au taf'

  • Le jour où ... ils m'ont eue !

    Les bizutages, chez nous, ont donc lieu le dernier jour.

    J'ai bien cru que je leur échapperais, mais à 3 contre 1, c'était mal barré ...

     

    Ce matin, en arrivant pour ma dernière journée, j'ai demandé à mon boss

    "Si je t'appelle au secours, aujourd'hui, tu viens me secourir ou tu vas leur dire qu'ils auraient pu faire mieux ?"

    Il a répondu "Ca dépend de mes disponiblités, au pire, je viendrai faire le guet pendant qu'ils s'occupent de toi".

    La solidarité masculine a joué contre moi, définitivement.

     

    J'y suis passé ce midi, après le déjeuner. Digne jusqu'au bout, la Fiso. Mon père aurait été fier de moi.

    Je repars allégée de quelques centaines de grammes, mais avec un bouquet de tulipes.

    Ils ont accroché leur trophée au tableau d'affichage du service. Mais moi aussi je leur réservais une surprise et je leur en ai mis plein la vue, ce midi. Hé, hé ... je suis pas une dégonflée, moi  !...

  • Le jour où ça a failli ...

    C’était il y a 4 ans.

    A l’époque, je bossais au rez-de-chaussée, au bout d’un couloir triste éclairé aux néons. A côté de moi, de l’autre côté de la baie vitrée, ma boss qui ne perdait pas une miette de mes faits et gestes (l’inverse était surtout vrai puisqu’elle me tournait le dos) et dans le bureau voisin, JJ et L., les Mac Gyver du bâtiment, responsables de la sécurité et de la maintenance.

    Un matin où ma boss était absente et m’avait donné quelques dossiers à gérer pour elle, je m’installe face à son assistante pour bosser. Une fille qui est tombée en dépression peu de temps après et qu’on n’a jamais revue. Ma boss avait le chic pour faire tomber ses collaborateurs dans la dépression … 

    Donc, nous bossons. La veille, j’étais allée faire les soldes. J. me demande ce que j’ai acheté de beau, je lui réponds que je me suis lâchée sur la lingerie, un de mes péchés mignons (pas très original pour une femme, j’avoue).

    Elle demande de lui décrire mes achats, ce que je fais, et puisque j’en porte justement un sur moi et que nous sommes seules, je tourne la tête à droite, à gauche, pas de L. ni JJ à l’horizon, je me lève, soulève mon pull et lui montre mon dernier achat.

    Nous nous remettons au travail, un moment se passe.

    Ce n’est qu’une heure plus tard que levant la tête pour réfléchir, mon regard avise une caméra dans le couloir, pointée droit sur moi. J’avale ma salive.

    « Heu …J., y’a une caméra en face de moi, tu sais si elle fonctionne ? »

    Elle se retourne, éclate de rire : « Oh, putain, t’es dans la merde ! »

    J’appelle L. et lui demande, le plus innocemment possible, si la caméra qui se trouve dans le couloir de notre service fonctionne.

    « Ben ouais, pourquoi ? »

    « Non, non, comme ça »

    « Toi, ma vieille, t’as encore fait une connerie … Ma parole, ce soir à 17 heures, je me visionne le film »

    Je lui raconte ma mésaventure, il est hilare. Moi aussi.

    Le soir, à 17h, L. et moi nous plantons devant l’écran de sécurité. Il visionne la bande. Et peste. « T’as de la chance ma vieille »

    En effet, sur le film, on me voit me lever, le film se coupe quelques secondes (LES quelques secondes) et je me rassieds.

    Depuis, cette anecdote me suit.

    Et pour une raison qui m'échappe, lorsque notre siège social a déménagé, L. a équipé le bâtiment de caméras qui filment en continu.