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rap

  • Jump around

    Hier soir, après un dîner délicieux dans leur nouveau nid, à deux pas de la porte de la Chapelle, j'ai accompagné ma copine C. et son homme (très bien, son nouvel homme, j'en veux un comme ça) à une soirée Revival 90's qui se faisait au ... Bobino.

    Le Bobino, pfff ... ça devait faire 15 ans que je n'y avais pas mis les pieds !  A l'époque, fin 80's -début 90's, j'y étais tous les vendredis soirs pour des soirées hip hop, avec ma copine Nathalie qui vit maintenant au Bénin. Une boule à facettes a remplacé l'avion qui surplombait la piste et à ma grande déception, pas de vétérans du hip hop, mais des petits bourgeois qui étaient encore dans leurs couches quand je me déhanchais sur "I've got the power". 

    Alors, hier soir, quand après avoir posé mes affaires au vestiaire, je suis entrée dans l'immense salle, j'ai pensé à Nathalie, aujourd'hui maman, et à notre jeunesse. Je suis montée au premier étage et me suis penchée sur la foule qui bougeait sans conviction sur des chansons dont elle ne connaissait pas les paroles. Je me suis revue, là, en bas et je me suis souvenue des promesses non tenues, des garçons croisés et presque oubliés, Lucien, Doudou, Joël, Tex, des petits matins à attendre, dans le froid, que les grilles du métro ouvrent. Et hier soir, comme il y a 15 ans, mais avec Séb et Claire, cette fois, j'ai bondi sur OPP, "Insane in the brain" de Cypress et ça :

     
  • K-OS

    Un petit coup de « B-Boy Stance » dans les oreilles pour se donner la pêche par ce temps de merde. K-OS c’est un rappeur canadien, originaire de Trinidad, qui mélange rap, funk, reggae, oriental et latino. Tout ce que j’aime, quoi.


    podcast

     

    Je sais que la plupart de mes lecteurs n’aiment pas le rap, à part JM avec lequel je me fais une session nostalgie de temps en temps, mais moi, c’est là-dedans que j’ai baigné.

     

    Si depuis, je me suis ouverte à d’autres musiques, le rap reste ma jeunesse, je peux pas m’empêcher de bouger dessus, ça me met la patate comme rien d'autre, et quand je cours ça me donne des ailes. On a bien saoûlé mon père avec ça à la maison. Le seul endroit où je m'interdis le rap, c'est en voiture parce que ça me rendait trop speed et trop nerveuse.

    Le rap, c’est PDV, mon quartier, les défis à la Cinquième Dimension à Montreuil, Dee Nasty sur Nova que j'écoutais avec mon frère, les soirées au Bobino, au Rex, où je croisais régulièrement Joey Starr, et au Palace avec Nathalie, ma copine qui vit maintenant au Bénin.

    J’ai toujours été plus rap américain que français : Gang Starr, Public Enemy, Ice Cube, Jeru the Damaja. Mais mon album préféré, que j’écoute encore quand j’ai envie de sentir l’adrénaline, c’est Mobb Deep « GOD Part 3 ». Ca claque !