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Où courir à Grenade ? (c'est la reprise !)

Ce matin, je me suis levée tard. J'ai déjeuné d'un café, de quelques tranches de pain et d'un bout de fromage. B. se lève encore plus tard, lui, mis K.O. par le café bu la veille.

Nous discutons longtemps de religions, conversation très intéressante, comme toutes celles que j'ai eues jusqu'ici avec lui. Je m'incruste dans sa séance de jogging le long de la rivière. Il ne sera pas dit que j'aurai amené ma tenue de joggeuse pour rien, et si j'ai abandonné tout espoir de courir dans son quartier, beaucoup trop escarpé pour moi, je souhaite vraiment profiter du beau temps pour reprendre la course, que j'ai arrêtée il y a 4 mois. B. m'apprend que les étirements avant de courir, que je pratique depuis toujours, sont non seulement inutiles mais de surcroît, mauvais pour les muscles.

Il se gare tout à côté de l'endroit où il m'a récupérée la veille, en route pour Malaga, et nous nous longeons la rivière en nous éloignant des terrasses où se prélassent les Granadinos.

Très vite, après le quartier escarpé du Realejo, petit frère de l'Albaicin, d'où émergent de superbes demeures, on se trouve sur le paseo Fuente de la Bicha. Le chemin devient de terre, une végétation touffue de joncs remplace les élégants palmiers, B. s'élance, puis me distance. Je suis son tee-shirt rouge qui trotte à bonne allure et s'éloigne jusqu'à disparaitre. Le parcours, qui totalise 14 kms, est vraiment très agréable et fréquenté par les promeneurs, familles, joggeurs et cyclistes.

Après le quartier du Realejo, que je parcourerai le lendemain, on longe à droite ceux de Bola de Oro, puis El Serrallo. Ensuite, après un court voisinage avec l'autoroute qui mène à la Sierra Nevada, le sentier s'enfonce à travers champs et les habitations se raréfient. Je demande l'heure à une femme, elle m'indique 18h40. J'ai dû courir une demie-heure, je m'arrête et marche tranquillement.

Après 5 minutes, B. vient à ma rencontre, toujours courant. "On a commencé à quelle heure ?" lui demandé-je. "18h22" dit-il en s'éloignant. Zut, je n'ai donc couru que 20 minutes ? Je reprends la course, une petite dizaine de minutes, je pense, et le retrouve à sa voiture. C'était, pour moi, une petite séance mais la reprise est faite.

Pour fêter ça, peut-être, ou juste pour terminer le weekend en beauté, B. débouche une bouteille de rosé de sa Provence natale, ouvre le bocal d'olives noires préparées par son maçon, tranche chistorra et chorizo, me sert une assiette de lentille aux poivrons qu'il a - très bien - cuisinées. Ensuite, nous mangeons un peu de fromage et finissons par un bol de fraises arrosées de citron - et de sucre - et une anone (la fameuse guanabana, version miniature).  

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