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  • Un jour mon prince viendra

    Conversation sur MSN d'une princesse des temps modernes :

    Fiso dit : "... et ce soir, je suis dans le lit à baldaquin d'un château du Vexin ... trop la classe !

    Lui : "le Vexin pas si loin ... ouoauh princesse fiso j'arrive pour te délivrer"

    Fiso dit : "ok je vais faire la belle au bois dormant pour toi alors"

    Lui : "mets toi au balcon et guette le cheval blanc qui arrive"

    Fiso dit : "

    ok ....Mais si je chope la mort, je t'éclate ! (mon prince adoré)"

    Lui : Dès que tu entends tacata tacata ce sera mon cheval blanc et moi"

    Fiso dit :

     "Fais gaffe, il fait nuit noire dans le coin, vas pas te manger une branche, tu vas te ruiner"

  • Ca me rappelle une série

    2066_Dreamrides.jpgBien sûr, c’est sa silhouette virile et ses yeux verts qui m’ont attiré l’œil. Il est moto-taxi et me propose un tour en moto, j’accepte, bien sûr (hé, j’suis une fille, quand même !)

    On convient de se retrouver le soir même. Je sors de l’immeuble, il est là, en face, accoudé sur sa moto. Un très bel homme sur une superbe Honda Goldwing 1800. Avec une casquette et beaucoup d’imagination, il ressemblerait à Marlon Brando.

    Il me coiffe d’un casque et range mon sac, m’aide à enjamber sa monture de métal avant de remonter la jupe de sa moto sur la mienne. Je lui propose un concert de jazz manouche à Bastille. « On ne pourra pas parler » souligne-t-il judicieusement. Chacun des casques est équipé de micros, ce qui nous permet de discuter tout le long de la route. Enfin, moi, franchement, je pourrais ne pas parler tellement je savoure la balade à travers Paris, la nuit.

    « Tu as déjà trouvé la position relax » dit-il en m’observant dans le rétro, les coudes posés sur les accoudoirs en cuir. Tu m’étonnes, toi, je pourrais piquer un somme tellement je suis bien sur le siège arrière. Un vrai fauteuil. « Profites-en, c’est pas toujours gratuit et pas pour tout le monde », me dit-il. Curieuse, je pose des questions sur le quotidien de son boulot.

    Rue de Rennes, dans une voiture à notre droite, un jeune homme lève le pouce. « Merci monsieur » dit mon conducteur. Saint-Germain, Saint-Michel, la place de la Bastille, comme d’habitude je suis éblouie par la beauté de Paris comme si je la découvrais.

    Nous entrons dans un pseudo bar cubain où tout le personnel est ridiculement grimé pour Halloween. C’est marrant cette façon qu’ont les gens de jouer la comédie de la fête en tirant la gueule. Pendant qu’il négocie une table en terrasse, j’en profite pour le détailler, l’air de rien. Il porte un tee-shirt à manches longues qui moule ses bras juste comme il faut et un jean. Franchement canon, le motard. Quand il sourit, une jolie fossette creuse sa joue gauche. Après plus d’une heure, je lui demande si ça lui pose un problème qu’on retrouve un ami à moi dans un bar d’Oberkampf. Un petit blondinet aux yeux bleus pour lequel j’ai beaucoup d’affection. Il accepte. « Quand tu en as marre, tu me dis, on se casse ».

    Au Mécano Bar, mon blondinet est là, sur une banquette, avec 2 de ses amis. « Ca va cocotte ? » (il m’appelle cocotte). On s’installe et on commande des bières. Le barman a des cornes noires collées sur le front. Décidément, le métier de M. n’intrigue pas que moi et ils lui posent des questions auxquelles il répond bien volontiers. En fin de soirée, vers minuit, le trio décide de partir dans un autre bar. Nous restons seuls. Il me parle de sa vie sur la Côte, de ses amis, de son voyage en Irlande. Pendant qu’il part aux toilettes, un homme accoudé au bar m’interpelle. Tiens, justement un Irlandais de Kildare en vacances à Paris pour 10 jours, ça fait plaisir ! Lorsque mon compagnon revient, nous sommes dans une conversation animée à laquelle il participe.

    Vers 1 heure du matin, M. demande « On y va ? ». Rue Oberkampf, nous enfourchons sa moto et il fait une marche arrière. 2 africains s’arrêtent et sifflent, admiratifs « Elle est belle ». J’ajoute « Et elle est très confortable ».

    Devant mon enthousiasme, M. m’offre un petit cadeau. Il prend les quais, longe la BNF, slalome souplement entre les voitures avant de s’engager sur le périphérique qui est bouché suite à une panne. Là encore, les automobilistes à l’arrêt laissent errer des regards admiratifs sur sa moto. Je comprends qu’il l’aime, son engin ; moi-même je suis fière d’être sa passagère. Sur le périphérique, il accélère pour nous dégager des bouchons et m’offre un délicieux coup d’adrénaline. Je ne sais pas à combien il roule mais pas à 80, ça c’est sûr vu comment nous filons entre les voitures. J’ai envie de le prendre par la taille et de me serrer contre lui, tout à coup.  

    Et ce matin, en roulant sur le périphérique, j’ai eu un sourire complice lorsqu’un moto-taxi m’a doublée et fait un signe de la main, en guise de remerciement.  

  • Fallait pas me narguer !

    Il y a 2 semaines :
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    Il y a 5 jours :
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    Aujourd'hui :
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