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Pensée du jour - Page 32

  • Présidentielles

     Signez la pétition du Parti Blanc, pour la reconnaissance du vote blanc. Dire non n'est pas s'abstenir !

    Réactions à chaud en regardant "Ce soir ou jamais" :

    - En dehors de José Bové, pas un candidat qui ait parlé de l'international. Comme si la France n'appartenait pas à l'Euorpe et par extension, au monde. Comme si nous ne faisions pas partie d'un tout. 

    - En dehors de François Bayrou, pas un candidat qui parle de la réforme de l'Etat. C'est LE vrai problème aujourd'hui. 

  • Lequel ?

    Le Schtroumpf bovin ? 
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    Le Schtroumpf béarnais ?
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    La Schrtroumpfettitude ?
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    Le Schtroumpf qui a changé ?
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    Le Schtroumpf "n'est-ce-pas" ?
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    Le Schtroumpf facteur ?
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    La Schtroumpverte ? 
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    Le Schtroumpf vendéen ?
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    Si seulement on pouvait arrêter de marcher dans la semoule !!!
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  • Une petite piqûre ?

    En regardant aujourd'hui les stats des visites sur mon blog, je vois parmi les noms des amis blogueurs celui d'un blog inconnu au nom évocateur "Nues en chaussettes". Je m'attend au pire mais en bonne curieuse, je clique. Ca vous aurait étonné, hein ?

    C'est là que les choses se corsent parce que si je vous dis sur quoi je suis tombée, si j'écris ce mot, ça va me ramener la visite d'une tribu dont je ne fais pas partie et qui vont donc être fort déçus de la platitude de mon blog. Alors je vous donne la définition du courant en question et puis, si vraiment vous êtes tentés, vous pouvez toujours aller sur Google et taper le nom dudit blog (hé merde, je lui fais de la pub en plus)

    Ze Définition : Satisfaction sexuelle liée à la présence d'un objet.

    Non non Hervé, ne commence pas à voir rouge, je ne fais pas une ènième provoc' sur les nouveaux joujous des femmes. Si je vous dis talons aiguille, vous aurez une petite idée. Là, en l'occurence, ce sont les chaussettes ...

    J'ai trouvé ça assez drôle parce que pas plus tard que ce midi, j'ai bu le café avec un collègue connu pour être original et on s'est raconté nos week-ends. Le sien était croustillant puisqu'en bon pote, il a accepté d'accompagner un de ses amis adepte du genre à une soirée "d'adorateurs d'objets sources de motivation sexuelle". 

    La description de sa tenue de circonstance, pantalon cuir et top en vinyle, m'a fait mourir de rire surtout quand il m'a dit qu'il avait dû s'accrocher à une poignée de porte pendant 15 minutes pour réussir à enlever son top en vinyle (c'est que ça doit serrer ces conneries, surtout après avoir passé 5 heures à suer comme un boeuf dedans, enfin je dis ça, je ne dis rien ...)

    A cette soirée, qui regroupait donc des tribus adoratrices d' objets et tenues diverses, il fut abordé par 2 charmantes demoiselles habillées en hôtesses de l'air (sans blague, hé, mais j'ai la panoplie à revendre moi !) puis par une infirmière avec laquelle le courant passa tellement bien qu'il lui proposa de se retrouver un peu plus tard dans la soirée.

    Donc, un peu plus tard dans la soirée, il la retrouve.

    A l'horizontale, ligotée à une espèce de hamac, emmaillotée dans du film plastique pour palettes, une balle en mousse dans le gosier, en train de se faire fouetter par un type déguisé en canard... Là je lui demande (question de blonde, je sais) : "Qu'est ce qu'elle t'a dit ? ". Il me répond "Ben rien, elle avait la balle dans la bouche, elle m'a fait un signe des paupières".

    Et il conclut : "Ce putain d'instinct de survie que j'ai eu quand même !"

  • Avignon

    Il y a exactement une semaine, je fermais la porte de mon appartement pour entamer un court voyage vers le sud, plus précisément à Avignon, ville dans laquelle je suis passée, alors adolescente. Au plaisir de jouir d'une météo plus clémente s'ajoutait celui de découvrir la ville en compagnie d'un provençal passionné, féru de culture et de bonne bouffe.

    Première surprise, la gare qui est réussie et très moderne. Dans la voiture, déjà, je découvre les remparts qui entourent la ville et le fameux pont amputé. Le temps de poser mon maigre bagage à l'hôtel, nous voilà en route vers le centre. Enfin, je peux siroter une mauresque, j'en ai rêvé, j'aime beaucoup le pastis. Le bar est empli d'accents chantants et de gens qui parlent fort, j'aime cette ambiance animée (ils ne sont pourtant que 3). C. m'entraîne dans un magnifique restaurant provençal très intimiste. Je m'y régale de canelloni à la brandade puis d'un risotto noir aux gambas. C. me fait goûter sa cassolette de tellines aux ravioles, je me lèche les doigts de gourmandise, ces coquillages minuscules ont une saveur d'une grande finesse. Quel plaisir de partager un repas avec quelqu'un qui est gourmand, je ne dirai jamais assez à quel point les chasseurs de calories me désolent.

    Le lendemain matin, petit déjeuner aux halles d'Avignon. Les gens se hèlent, se retrouvent en famille, avec les enfants et les anciens pour un café convivial. J'envie ce tissu amical et chaleureux. J'adore les marchés mais à Paris, cela prend des années pour gagner une telle convivialité. Je me dis que je pourrais vraiment vivre en province. Ca fait déjà plusieurs années que j'y pense, l'âge sans doute et surtout l'envie d'élever des enfants, si j'en ai un jour, plus près de la nature. Et puis, pendant des années, j'ai pensé qu'il était difficile de se faire accepter dans une région si on n'en est pas et encore plus si on vient de Paris, mais mes surprises ont été plutôt agréables dans ce domaine. Les nombreux voyages que j'ai faits m'ont toujours confortée dans l'idée que l'attitude de l'autre dépend avant tout de notre propre bienveillance.

    Dans la foule qui s'attroupe devant les étals colorés, je salive devant des miches moelleuses à la belle mie dense, des fromages odorants et ratatinés, des jattes remplies de préparations crémeuses et alléchantes : tapenade, brandade, confiture d'oignons, compote de tomates. On prend un échantillon de toutes ces bonnes choses et on s'installe dans le jardin du palais des Papes pour mordre dans des tartines à pleines dents. Il fait un soleil magnifique et je me laisse aller à la farniente, bercée par les cris des enfants. Un petit bout de femme se plante devant moi et me dit quelque chose dans son babillis enfantin, je lui colle un de mes écouteurs dans l'oreille et cela la fait rire aux éclats. Je suis tout à fait détendue, loin de la pollution et du rythme infernal de la vie parisienne. Le soir, on mange des tapas dans un bar très sympa et puis C. m'emmène boire un thé à la menthe et fumer un narguilé à la cerise. Affalée dans des coussins, je n'ai plus envie de bouger. C'est qu'il ne fait pas si chaud que ça dehors. En bonne touriste, je suis surprise par le vent mais celui-ci est mon ami, il me décoiffe, me fouette un peu les joues et j'aime ça. En fait, j'aime toutes les expressions de la nature, la pluie aussi, sauf quand je suis sur mon vélo, la neige qui me rappelle mon enfance en Allemagne et le tonnerre qui me fait chercher un refuge rassurant dans les bras de l'aimé. Enfin, revenons à Avignon. Au matin de ma dernière nuit en Provence, je me réveille le regard pétillant et le sourire aux lèvres malgré la fatigue dûe à une courte nuit; faudrait que j'évite les spécialités orientales avant de dormir, elles m'excitent mais ... je ne peux pas résister au thé à la menthe et quand je commence, je n'arrive plus à m'arrêter !

    Le lendemain, je flâne dans la ville en m'arrêtant de temps à autre devant une façade ou une des nombreuses statues nichées dans un recoin. L'heure du retour approche et je suis un peu triste. Pour me consoler, je dévalise un magasin de douceurs provencales : des caramels aux noisettes, calissons, mendiants, des choupettes à la réglisse et à l'anis pour moi et ma famille. La nuit est tombée depuis longtemps lorque j'enjambe le périphérique parisien. Je lève la tête : 3°C à Paris. Gros soupir à l'idée de monter sur mon vélo dans quelques heures.

  • Recul démocratique

    Je relaie ...

    Ce printemps, plus d'un million d'électeurs voteront obligatoirement à l'aide d'ordinateurs de vote : dans une grande partie des Hauts de Seine, à Amiens, Brest, le Havre, Reims, Le Mans, Mulhouse, etc...

    Une fraude pèserait sur le résultat des élections nationales.
    L'urne transparente et le dépouillement public sont remplacés par un ordinateur dont il est impossible de vérifier les résultats et dont on ne peut rien savoir pour cause de secret industriel.

    Vous n'êtes pas au courant ?
    C'est normal, il n'y a eu aucune information sur ce sujet, aucun débat...

    http://recul-democratique.org/petition/