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nicolas - Page 2

  • 2007, salut !

    Plutôt que de faire un bilan, j’ai pompé Oh !91 et son exercice "aimé / pas aimé". Je m’y colle donc, dans l’ordre chronologique et en essayant de ne rien oublier.

    En 2007, je n'ai pas aimé :

    -          la mort de l’abbé Pierre et de Michel Serrault.

    -          le fossé qui s’est creusé entre moi et Isabelle, mon amie depuis 4 ans, sans explications, malgré mes tentatives désespérées pour garder le contact.

    -          3 jours en Irlande, trop lourds émotionnellement.

    -          Mon évaluation annuelle et le mépris auquel je me suis heurtée.

    - mes entretiens d'embauche avec une boîte de conseil en formation et relation client, leader sur le marché, dont la malhonnêteté m'a découragée de chercher du boulot.

    - être ramenée par 2 hommes -coup sur coup - à un rôle de génitrice proche de la date de péremption. Ils m'ont mis un sacré coup de vieux !

    - sortir de la piscine, le premier jour des grèves de novembre, et devoir rentrer en stop chez moi parce qu'on m'a piqué mon vélo.

    - le vide de ma vie amoureuse.

    J’ai aimé :

    -          les soirées à la Butte aux Cailles avec Christophe, rencontré sur un site pour âmes esseulées, et devenu un ami cher. Brillant, bon vivant, drôle, il est aussi de ces hommes qui apprécient mon franc-parler et ça, ça compte.

    -          Recevoir un livre d’un de mes premiers potes de blog. Sa générosité est fruitée comme une mauresque et lumineuse comme un pique-nique au soleil.

    -          Tomber nez à nez avec Daniel Auteuil en slip bleu ciel.

    -          La voix bouleversante d’ Anthony & the Johnsons. Une musique à se tirer une balle, d’après mon frère. L’émotion intense et des larmes dans les yeux, pour moi.

    -          3 jours à Tokyo avec mon DJ préféréet me replonger dans le buzz des compagnies aériennes.

    - l'ouvrir un peu plus et couper les ponts avec les emmerdeurs (euses)

    - rencontrer des blogueurs : Céleste (et Fabio), Eric, Fauvette, Giao, Isabelle.

    - me plonger dans l'érotisme (chez moi en écrivant des poèmes et chez les autres).

    -    un déjeuner avec Denis pour lequel j’ai une affection réelle et particulière.

    -          L’amitié que j’ai tissée, jour après jour, au boulot, avec J et Sophie, lors de pauses café entre larmes et fous rire.

    -          La magie du théâtre : « Je viens d’un pays de neige », " Son mec à moi ", « Giacomo l’enfant de la cité », "La vie devant soi" et il y a peu, "Cabaret".

    -          La fête de la musique, jour de ma rencontre avec Nicolas, auteur de ce billet inoubliable, Tonnégrande, monsieur Jean, Jim, le vieux Jacques, les joyeux lurons de la Comète, et par extension Filaplomb et Eric.

    - la pépite d'intelligence et de sensibilité qu'est WajDi et une connivence progressive avec plusieurs de ses lecteurs (Boby, Superebeu, Oh!91)

    - en août : Un après-midi plein de saveurs et de chansons chez Tonnégrande.

    - la rencontre devant une vieille bagnole verte avec Oh!91, croisé chez WajDi. Une amitié forte, évidente, presque fusionnelle.

    - ma soirée d'anniversaire. Magique !

    - la nuit blanche avant le départ pour le Mexique (magic aussi) et sauter dans les rouleaux du Pacifique, là-bas.

  • Quelqu'un connaît-il cet individu ?

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    J’ai reçu cette photo sur mon téléphone portable. Un type à la mine patibulaire et aux moustaches imposantes qui pose avec une (très) jeune femme.

    Un mariage en vue ?

     

  • N'en jetez plus !

    Je trouvai récemment que mes billets étaient un peu creux. Manque d’inspiration, pensé-je, car je n’ai jamais envisagé, comme d’autres, la fin de mon blog. J’aime écrire et les sujets sur lesquels rebondir ne manquent pas (non, Tonnégrande, je ne parle pas de toi !)

    Or, là, depuis quelques jours, je ne sais plus où donner de la tête.

    Entre Mère Mi et Olivier, qui m’offrent de magnifiques poèmes méritant bien plus qu’une brève apparition en commentaires, ma vie trépidante de jeune (si !) célibataire (et ouais !) parisienne (tête de bigoudène… je sais, c’est pas la formule habituelle), l’actualité foisonnante, les billets magnifiques des copains et les blogs des copains-copines que j’ai quelque peu négligés ces temps-ci, si je m’écoutais, je vous abreuverais de plusieurs billets par jour …

    Qui a dit « Fiso, écoute toi ? »

  • Précaire jusqu'au bout

    Nicolas, le pudique, dans un billet qui me touche beaucoup en ce jour ou, bien que je n'aille fleurir aucune tombe, je pense à ceux qui pleurent leurs disparus et aux disparus que personne ne pleure.

     "Les gens, c'est comme les choses, ils ont de la valeur que si on les aime" disait Momo dans "La vie devant soi" de Romain Gary.

  • Tonnegrande

    Hier, j'étais invitée par Eric et Nicolas à me joindre à un apéro (à la Comète bien sûr) qui réunissait entre autres les rédacteurs d'Equilibre Précaire.

    En voulant éviter la N7 qui est un véritable boulevard de la mort, comme dirait Alpha Blondy, je me suis paumée dans le Kremlin et j'ai failli arriver chez Tonnegrande. Bref, comme dirait Pépin, dont j'ai justement appris, hier, qu'il était ainsi nommé parce qu'éjaculateur précoce. Vous le saviez ? En même temps, on s'en fout un peu vu qu'il est séché depuis bien longtemps déjà.

    Donc, j'arrive à la Comète ou M. Jean et Josiane m'accueille toujours aussi chaleureusement. Josiane m'offre même un petit collier. Je gare mon cheval vélo dans l'écurie l'arrière-salle. Les clients sont habitués maintenant.

    Je salue Tonnegrande qui bizarrement se planque dans le renfoncement (là ou on était avec Mère Mi l'autre jour) ainsi qu' Isabelle et Deblais qui est en bien meilleur état que la dernière fois que je l'ai vu (conscient, quoi).

    Jim arrive avec sa (très) petite amie, il a toujours le sourire celui-là, on peut pas en dire autant de Tonnegrande qui avait le sourire aussi vif que le reste.

    Je rejoins Eric, Nicolas et leurs invités qui sont assis. Nico assis, voilà qui est inhabituel ! Je reste un moment avec les blogueurs mais ils parlent de Sarkozy et ça me déprime. On voit déjà assez sa tronche à la télé pour que j'ai envie de l'avoir dans les oreilles après une journée de travail. Pendant ce temps, y'a le con de caniche d'un copain à Jim qui gueule sans arrêt. Qu'est ce que c'est con, un caniche, quand même ! Presqu'autant qu'un yorkshire ! Abdel se met à lui gueuler dessus "Ferme ta gueule", le caniche braille de plus belle, c'est un sketche.

    Donc, je prend mon demi et je vais taper la causette avec M. Jean et Josiane. Je propose à M. Jean de faire un hot-dog avec le caniche. Comme il a pas de pics à brochette, je papote avec Loic qui a perdu 10 kilos. On se fout un peu de Tonnegrande qui essaie en vain de retrouver un semblant de vigueur en se frottant à des bouts de bois. M. Jean dit "Il va quand même pas faire un trou dans mon comptoir, ce con!"

    C'est à ce moment-là que O. m'appelle pour me dire qu'il va prendre un bain de minuit. Je me marre pendant quelques minutes et lui dit de faire gaffe de pas attraper la crève. Les fonds marins sont froids. Nicolas s'inquiète qu'il se râpe les genoux, je le rasssure, O. nage le papillon comme personne. Et même la brasse sur le dos.

    M. Jean m'informe qu'il fait une soirée beaujolais au mauvais moment, c'est à dire quand je serai au Mexique - normalement -. Je réalise que la Comète va bientôt fermer, ça me fout un petit coup de cafard, mais je croise le regard de Tonnegrande qui a l'air de lutter contre le sommeil. Y'a un petit malin à la table des blogueurs qui se met à actionner ma trompette, ça réveille tout le monde y compris le caniche qui se remet à gueuler.

    A 22h, M. Jean met gentiment tout le monde dehors. Moi je remets mon superbe gilet fluo anti-écrabouillage nocturne, Loic me dit qu'un rien m'habille. C'est un gentleman, n'en déplaise à Nicolas.