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voyages - Page 2

  • La joie de vivre à la hongroise

    La question à ne pas poser à un Hongrois (dixit RLB, Hongrois de son état) : "Comment ça va ?".
    Les Hongrois sont hypocondriaques, et RLB ne fait pas exception.

    On trouve d'ailleurs une pharmacie à chaque coin de rue ou presque, et les publicités pour les médicaments sont nombreuses (enfin, pas autant qu'aux Etats-Unis, il me semble, tout de même).

    La Hongrie a longtemps détenu le record mondial du taux de suicides.Si elle a été détrônée, elle reste encore dans le peloton de tête.

  • Budapest, les bains, encore et tous les jours

    Hier matin, vers 11h, nous pénétrons dans les bains Gellért, récemment rénovés.

    Pour moins de deux heures, l'entrée coûte 3000 forint (12 € environ). Ce n'est pas cher pour nous mais ça l'est pour les Hongrois, le SMIC étant à moins de 500 € ici. C'est la raison pour laquelle de nombreux Hongrois se munissent d'ordonnances médicales leur autorisant un accès gratuit.

    Dès l'entrée, l'architecture Art Nouveau est majestueuse. Au plafond, des rosaces, dans le hall, des colonnes torsadées, des statues de femmes nues, des incrustations de céramique. Yo et moi empruntons un long couloir qui longe, en contrebas, les bassins. A travers des hublots, nous apercevons des pieds, et des corps qui flottent. C'est assez surréaliste.

    Nous nous séparons le temps des vestiaires où je me perds, bien sûr, et nous retrouvons dans une salle immense.

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    Nous plongeons dans un premier bassin, waouh, c'est froid, nous ressortons en hâte et en choisissons un autre, bien plus peuplé (et plus chaud). Nous y restons un long moment à discuter de la chance des Hongrois d'avoir la possibilité de se détendre dans des endroits aussi beaux. L'Allemagne aussi possède une tradition thermale. Je me souviens des bains à Stuttgart et de ma visite des thermes de Baden-Baden.

    Quel dommage que de tels endroits n'existent pas en France, ou soient en tout cas reservé à des classes sociales aisées. Nous avons pourtant, nous aussi, eu des thermes romains. Pourquoi avons-nous perdu, en France, le culte du bien-être ? Poids de la religion judéo-chrétienne, qui culpabilise le plaisir ? Pourtant, les Hongrois sont catholiques à 80 %.
    Peu après, nous perdons un peu de temps à chercher le sauna. Il n'est pas mixte et nous convenons de nous retrouver dans le même bassin vingt minutes plus tard. Je pénètre dans une autre grande salle, il y a des femmes nues, d'autres habillées. Peu d'étrangères, à première vue. Je reste quelques minutes dans le sauna, puis me plonge dans un bassin à 36 degrés, un autre à 38. Deux degrés seulement mais quelle différence dans le ressenti de la chaleur !
    Yo m'attend déjà dans le bassin. Nous offrons nos épaules et notre dos à des cascades chaudes et délassantes.
    Lorsque nous ressortons un peu plus tard dans le froid mordant de la ville, nous rejoignons, en tramway, RLB dans les faubourgs de Budapest, pour un déjeuner avec ... Tom Hanks ! Mais ce sera le sujet de mon prochain billet ...

  • Budapest, le quartier du château et les bains Széchenyi

    Budapest, hier, 22h30. Le taxi enjambe le Danube et nous dépose à l'hôtel, côté Buda. L'arrivée de nuit, les rues pavées traversées par le liséré argenté des lignes de tramway me rappellent les rues du vieil Istanbul.

    On pose les valises, il faut trouver un endroit où manger avant que tout soit fermé. Ce sera un fast-food turc traversé de courants d'air, où nous finissons les plats. Sur le chemin du retour, nous stoppons dans un café pour une boisson chaude et revigorante. Le froid est sec et mordant. Je suis avec 2 fumeurs et pourtant, nous marquons tous un moment de surprise en prenant place dans la salle enfumée. Le paquet coûte deux fois moins cher ici, et les Hongrois sont de gros fumeurs.

    A une table voisine, un couple passionné se roule des pelles voraces. Mon ami RLB confirme : les Hongrois sont peu pudiques et les scènes de baisers en public sont courantes.

    Ce matin, il est 9h20 lorsque j'ouvre la porte de la chambre pour découvrir, en contrebas, la piscine extérieure de 50 mètres déjà fort peuplée. J'avale un café, quelques rondelles de salami et, armée de courage, suis mon pote sur les dalles de pierre. Se balader en maillot de bain par zéro degré (enfin, j'ai un peu couru quand même pour me jeter à l'eau, j'avoue) est un petit exploit. L'eau paraît bien chaude, en comparaison.

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    Quand je remonte dans la salle à manger après quelques longueurs, un méchant coup de barre me frappe. Je n'ai qu'une envie : me remettre sous la couette mais ce n'est pas le programme.

    Après le petit-déjeuner, nous longeons le Danube pour monter dans le quartier du château. Les façades des maisons sont colorées de teintes pastels, les rues pavées, je retrouve l'architecture praguoise. RLB nous montre la plus vieille maison de Budapest. La lumière est magnifique, le soleil radieux et le ciel bleu. Il paraît que ça va durer toute la semaine.

    Plus loin, nous bifurquons à gauche et découvrons une superbe église aux tuiles colorées et vernies : l'église Saint Matthias, quelque peu défigurée par une rénovation. De là, un panorama grandiose sur la ville.

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    En face de nous, le Parlement et en contrebas, le pont des Chaînes, le plus vieux pont de Budapest construit par le comte Széchenyi (qui a également donné son nom aux célèbres bains).

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    Nous empruntons ce pont pour rejoindre Pest, passons devant la fameuse pâtisserie Gerbeaud et débouchons sur la place Vorosmarty où des gens sont attablés sur des bancs en bois. Nous louchons sur des jarrets et saucisses dodus en train de griller en plein air mais RLB ne veut pas manger dehors par ce froid et nous descendons dans le métro.

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    Le métro de Budapest est le plus vieux métro continental et le deuxième métro européen après celui de Londres. Il est beau et spacieux avec ses poutrelles métalliques vertes et ses portes en bois.

     

     

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    Nous descendons à Opera et marchons sur l'avenue Andrassy où se succèdent les boutiques branchées. Nous déjeunons de soupes hongroises dans un restaurant.

    Nous reprenons le métro pour rejoindre les fameux bains Széchenyi. Je suis toute excitée d'entrer dans ce lieu mythique. Les garçons m'abandonnent et je mets un peu de temps à les rejoindre à l'extérieur. A travers les épaisses volutes de vapeur, j'ai du mal à distinguer leur silhouette. Ils me font signe. Quel pied d'entrer dans l'eau chaude à souhait après une journée à crapahuter dans les rues de Budapest !

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    Après quelques instants de délassement, O. m'entraîne pour un parcours de santé. Nous faisons quelques pas sur le sol glacé (on s'habitue vite en fait) et pénétrons dans une salle exiguë, toute en longueur et en bois blond où des dizaines de corps se pressent : le sauna. Nous y restons quelques minutes puis nous frottons le corps de galettes de glace que distribue une étrange machine, avant de nous immerger dans un bassin d'eau glacée. Ensuite nous nous plongeons dans divers bassins, un à 28 degrés, un autre à 35, puis un petit tour très rigolo dans un bassin à courant qui nous fait tourner à toute vitesse. Après 2 heures de bonheur, nous ressortons, tous épuisés, vannés même.

    Une heure plus tard, la maman de RLB dépose devant nous du riz et des tranches de carpe panée, un plat de fête et plus particulièrement de Noël. Elle nous honore. Il est tard lorsqu'après plusieurs connexions en bus, nous rentrons nous écrouler à l'hôtel.

    Je vais me coucher, demain une autre journée, toute aussi remplie, nous attend !

     

  • La Barbade

    En cet automne prématuré, je vous propose une escapade ensoleillée vers les Caraïbes, sur l’île de la Barbade où je passai 2 séjours inoubliables, en septembre 96 et mars 97.

    Voisine de la Martinique et de la Grenade, cette ancienne colonie anglaise est l’île la plus orientale de l’archipel des Antilles.

    Découverte par des navigateurs portugais en 1536, elle devrait son nom aux figuiers barbus qui y poussaient à l’époque. Cette île est réputée dans toute la Caraïbe pour sa vie nocturne, ses plages magnifiques, son climat stable et son infrastructure touristique.

    La plupart des complexes hôteliers s’échelonnent entre Speightstown, au Nord, et Oistins au Sud, à l’abri des forts vents de l’Atlantique qui balaient la côte Est. Les touristes viennent principalement d’Angleterre, Irlande, USA et Canada. Pas de français ou presque, les petites françaises y font sensation …

    On appelle les habitants de l’île, ainsi que leur créole,  le(s) Bajan (s).  

    Je passai mon premier séjour à la Barbade avec 4 irlandaises, parmi lesquelles mon amie Blaithin dont j’ai déjà parlé ici.

    Nous logions sur la côte Sud de l’île, là où se rencontrent mer des Caraïbes et océan Atlantique, au Sandy Beach hotel, à Christchurch. C’est la côte la plus animée le soir.

    Sans moyen de locomotion mais à 2 pas de St Lawrence Gap, pépinière de restaurant et boîtes, notre séjour se passa principalement entre ballades à cheval, plage, restaurants et boîtes. L’un des avantages d’aller dans un pays fréquenté par des anglais, c’est ce super concept d’happy hour ; les daïquiris m’évoquent immanquablement les délicieux cocktails à la mangue, fraise ou banane que j’ai sirotés à la Barbade, sur fond de ragga.

    Nous naviguions chaque soir entre le Ship Inn et le Harbour Lights, une boîte en plein air sur la plage où nous dansions jusqu’à l’aube, avant d’aller dormir au bord du lagon de Sandy Beach.

    Le plat national de la Barbade est le poisson volant, qui a même été choisi par l'office de toursime comme emblème, à accompagner de cou-cou, un plat de farine de maïs et gombos.

    Je garde un excellent souvenir d'une langouste grillée chez David, le jovial propriétaire d'un restaurant romantique à souhait surplombant la mer, avec en contrebas les lumières scintillantes du Gap. 

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    Je me souviens aussi avec émotion du sublime chanteur du groupe 2nd Avenue, en marcel blanc et bandana, qui nous affolait, Blaithin et moi, de sa voix chaude et de son regard de félin.

    Il y a une chose qu’il ne faut rater pour rien au monde à la Barbade, c’est le Oistins Fish Fry.

    Chaque vendredi et samedi soir, après que les derniers bateaux aient déchargé leurs prises, le village de pêcheurs d'Oistins est en fête.

    Aux abords du marché aux poissons, des mamans avenantes et rebondies font griller et frire sous vos yeux toutes sortes de poissons : barracuda, thon, requin, daurade, poisson volant, espadon que l'on vous sert avec du riz ou des patates douces, à faire glisser avec une gorgée de Banks bien fraîche. 

    Lors de ma première soirée au Oistins Fish Fry, 2 mamans hilares m'ont prise en sandwich pour me faire danser le calypso avec elles. Je ne me suis pas démonté et mes copines ont bien ri.

    La veille du départ, mes copines partant pour Sainte-Lucie, je décidai de prolonger le séjour et d’en profiter pour visiter le reste de l’île. Accompagnée de Chris, mon dévoué guide, je fis le tour de l’île -34 km de longueur sur 23 de large - et découvris la magnifique côte Est, sauvage et dangereuse.

    Les vagues furieuses de l’océan Atlantique viennent s’écraser sur les plages rocheuses désertées par les nageurs avertis mais envahies, le dimanche, par les bajans qui viennent y pique-niquer en famille. Le long de la côte s’égrènent maisons d’hôtes, restaurants et rhumeries où l’on peut acheter le fameux Mount Gay. La baie de Bathsheba, au pied d’une colline, est un spot bien connu des surfeurs.

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    En redescendant vers le Sud-Est, on rencontre la plage de sable rose et les dunes de Crane Beach et puis Bottom Bay, ses falaises, ses grottes, ses cocotiers et son sable blanc.  Le soir, nous retrouvions les amis de Chris au Boatyard, qui propose plus de 100 cocktails différents, avant d’aller danser.

    En dehors de Cuba, la Barbade fut mon seul séjour dans les Caraïbes et un de mes plus beaux souvenirs. Vous pouvez trouver des informations sur cette magnifique île, en anglais, ici.

  • New York, New York

    Mon premier voyage à New York remonte à septembre 1991. A l’époque, American Airlines offrait à chaque nouvel employé un billet « Welcome aboard » dont je profitai pour aller découvrir cette ville mythique.  

     

    Je passai cette semaine à Manhattan dans une chambre louée chez une dame très riche aux alentours de la 80ème rue Est. Le premier matin, je fus réveillée par les sirènes de véhicules d’urgence. Le nez dehors, j’eus l’impression d’être dans une série américaine. Tout me paraissait à la fois magique et familier. Les taxis jaunes roulant à toute allure dans les rues cabossées, les feux suspendus, les yuppies et business women en tailleur et baskets, les vendeurs de hot-dogs aux coins des rues, les phoneboxes, les longues limousines noires aux abords de la 5ème avenue, Central Park et ses joggers, Broadway, la 42ème rue … Le rythme trépidant de la ville m’exaltait. Je sortais le matin à 8h pour ne rentrer que le soir, fourbue après une journée passée à marcher. Les rares passants auxquels je demandais mon chemin étaient tous très serviables. Je me souviens de leur stupéfaction lorsque je leur demandais comment aller à pied à tel endroit « Mais c’est à 10 blocs ! » Je ne voulais pas perdre une miette de ce film dans lequel j’étais l’héroïne principale : Fiso à New York ! Chaque jour, je « petit-déjeunais » de bagels et pancakes tout en observant la faune new-yorkaise. Une de mes premières visites fut consacrée au Metropolitan museum où je connus ma première émotion devant une toile. C’était « Living interiors » de David Hockney ; l’affiche de ce tableau lumineux a trôné longtemps dans mon salon. Ma 2ème grande émotion fut la découverte du pont de Brooklyn. C’est devenu un rituel désormais, pas un voyage à Manhattan sans traverser le pont, pour le plaisir. J’aime la vue qu’on y a sur le vieux port de New York et sur toute la ville, surtout le soir tombant, lorsque la ville se pare de mille feux. Et puis, la ballade en ferry jusqu’à la statue de la Liberté. Je passai le reste de la semaine à flâner au gré des rues en chantonnant « Englishman in New York » de Sting. Fan de rap et funk, je passai beaucoup de temps à Tower Records sur Broadway et rentrai à Paris avec une trentaine de CD dont le premier de Mary J. Blige, alors inconnue en France. Qu’est ce que j’ai frimé auprès des copains avec ma collec’ de CD hip-hop ! Au cours de ce premier voyage, je contactai l’ami d’un ami parisien qui devait par la suite, devenir mon point de chute. Keddins, d’origine haïtienne, était ingénieur du son pour une boîte de prod’ indépendante. La 2ème fois, je passai donc mon séjour chez Keddins. Toujours invité à des soirées par ci par là, il me fit découvrir la nuit new-yorkaise que je trouvai par ailleurs assez décadente. Il m’entraîna ainsi au Limelignt, une église transformée en boîte, où je faisais figure de nonne à côté de filles délurées et à à peine couvertes de tops transparents. Un autre soir, il m’emmena dans une soirée ragga ; à l’époque j’écoutai beaucoup Shabba Ranks et ses ladies mais là, je passai la soirée les fesses collées au mur. Il faut dire que l’ambiance était bouillante, les « bro » très entrepreneurs et les « sistaz » pas farouches pour un sou. Elles chaloupaient, la main entre les jambes, et les couples qui « dansaient » me donnaient plutôt l’impression de mimer l’acte sexuel. Keddins me taquina en me disant que j’étais prude. Ca ne me fit pas décoller de mon mur. Il me fit découvrir d’autres endroits comme le Yaffa Café et les nombreux restaurants indiens d’East Village, la nourriture macrobiotique d’Angelica’s Kitchen, le Nell’s club et me présenta à quelques-uns de ses amis. L’année suivante, je partis avec un de mes meilleurs amis, Jeff. On s’est bien marré et on a fait plein de choses sympas. Survol de Manhattan en hélicoptère avant lequel mon Jeff, pas fier, est allé pisser 3 fois. Découverte de la cuisine éthiopienne au restaurant Abyssinia sur Grand Street. Panorama inoubliable du toit des regrettées Twin Towers. Soirée au Nell’s, une boîte hip-hop de Greenwich Village, sur la 14ème rue.  Jeff parlait alors un anglais moyen et tout à coup, je le vois en grande discussion avec un couple. Je me dis « Waow ! Il a fait des progrès fulgurants ». Une demi-heure plus tard, il revient vers moi en me disant « Hey, c’est cool, j’ai rencontré un couple de haïtiens vachement sympas, ils parlent français ».

     

    Un soir, on a pris des places pour un spectacle mémorable et indescriptible du « Blue Man Group » sur Astor Place. En voici une idée :

    « Les trois célèbres hommes bleus occupent depuis quelques années ce théâtre off Broadway au coeur d' East Village. Leur décapant spectacle, désormais un classique, fait salle comble à chaque représentation. Rock, mime, vidéo, peinture... un happening multiple et envoûtant qui vous ballade tambours battant entre rire et émotion ... et sans même avoir à comprendre l'anglais... Un must! “

    L’année suivante, je me payai le luxe d’un week-end shopping avec des collègues. Puis autre visite avec ma petite sœur. Budget limité oblige, on a dormi dans un hôtel un peu miteux.

    La dernière fois que je suis allée à Manhattan, c’était avec mon ex en 2000. Il n’a pas eu, comme moi, le coup de foudre pour NY. Il paraît que New York, on aime ou on déteste, pas de demi-mesure. On a fait le tour de la ville, Times Square, Washington Square, visite du passionnant et émouvant musée d’Ellis Island, dîner dans un restaurant du Pier avec vue imprenable sur Brooklyn Bridge, salsa endiablée au S.O.B’s sur Varick Street. On dormait chez Keddins, toujours lui, qui habitait en coloc dans Tribeca avec un vieux saxophoniste de jazz qui connut son heure de gloire. Chaque matin, on prenait, chez Bubby’s un petit-déjeuner pantagruélique qui nous calait jusqu’au soir.

    New York me manque et j’ai vraiment hâte d’y retourner.