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wajdi - Page 2

  • Quand Wajdi et Oh!91 jouent à "Qui a la plus grosse"

    O : D’où tu m’as sorti tes temps de natation ?

    W : C’était une estimation. T’as fini par les atteindre ?

    O : Non, j’ai enchaîné grippes et tendinites.

    W : Mdr

    En lisant ce dialogue il y a quelques jours, j’ai piqué une crise de fou-rire devant mon écran. Je me revoyais, il y a quelques mois, dans le bassin d’une piscine avec mon ami Oh !91 qui après avoir jeté un œil sur le chrono, enchaînait les longueurs. Il tentait de relever le défi que lui avait lancé notre ami le boxeur.

    Pourtant, j’ai essayé de te dissuader, tu t’en souviens, Oh!91 ?

    A chaque fin de chronométrage, tu soufflais « Putain, comment il fait ce petit con ? »

    Je te regardais d’un œil mi agacé mi amusé en te disant « Laisse tomber, c’est du bidon ses temps, il fait ça pour te provoquer, j’suis sûre qu’il nage même pas … ».

    Mais non, tu ne voulais pas m’écouter. Ah, l’orgueil masculin !

    Hier soir, quand en te retrouvant dans le bassin, je t’ai rappelé ce dialogue entre vous et que tu as réalisé que tu t’étais battu contre des performances virtuelles, on est partis dans une crise de fou-rire comme jamais encore.

    « T’as failli te taper un lumbago avec ses conneries », je t’ai dit.

    Te voir plié en deux de rire, accroché au rebord, au point d’en avoir mal au crâne, crois-moi, Oh!91, ça m’a fait un bien fou. Autant qu’à toi. Dans le silence de la piscine, on a fait du bruit en cascade. Les nageurs imperturbables jetaient des coups d’œil intrigués aux deux barges qui se fendaient la poire comme des gamins. Il a duré longtemps, ce rire libérateur, presque désespéré, qui nous réconciliait avec la réalité. Et tu sais quoi ? Je me suis surprise à regretter qu’il soit pas là pour se marrer avec nous, avant que je lui fasse boire la tasse.

    Ah ! Au fait, Oh!91, tu me dois toujours une bouteille de champagne, mon salaud. Si t’as cru m’endormir, c’est raté …

  • 2007, salut !

    Plutôt que de faire un bilan, j’ai pompé Oh !91 et son exercice "aimé / pas aimé". Je m’y colle donc, dans l’ordre chronologique et en essayant de ne rien oublier.

    En 2007, je n'ai pas aimé :

    -          la mort de l’abbé Pierre et de Michel Serrault.

    -          le fossé qui s’est creusé entre moi et Isabelle, mon amie depuis 4 ans, sans explications, malgré mes tentatives désespérées pour garder le contact.

    -          3 jours en Irlande, trop lourds émotionnellement.

    -          Mon évaluation annuelle et le mépris auquel je me suis heurtée.

    - mes entretiens d'embauche avec une boîte de conseil en formation et relation client, leader sur le marché, dont la malhonnêteté m'a découragée de chercher du boulot.

    - être ramenée par 2 hommes -coup sur coup - à un rôle de génitrice proche de la date de péremption. Ils m'ont mis un sacré coup de vieux !

    - sortir de la piscine, le premier jour des grèves de novembre, et devoir rentrer en stop chez moi parce qu'on m'a piqué mon vélo.

    - le vide de ma vie amoureuse.

    J’ai aimé :

    -          les soirées à la Butte aux Cailles avec Christophe, rencontré sur un site pour âmes esseulées, et devenu un ami cher. Brillant, bon vivant, drôle, il est aussi de ces hommes qui apprécient mon franc-parler et ça, ça compte.

    -          Recevoir un livre d’un de mes premiers potes de blog. Sa générosité est fruitée comme une mauresque et lumineuse comme un pique-nique au soleil.

    -          Tomber nez à nez avec Daniel Auteuil en slip bleu ciel.

    -          La voix bouleversante d’ Anthony & the Johnsons. Une musique à se tirer une balle, d’après mon frère. L’émotion intense et des larmes dans les yeux, pour moi.

    -          3 jours à Tokyo avec mon DJ préféréet me replonger dans le buzz des compagnies aériennes.

    - l'ouvrir un peu plus et couper les ponts avec les emmerdeurs (euses)

    - rencontrer des blogueurs : Céleste (et Fabio), Eric, Fauvette, Giao, Isabelle.

    - me plonger dans l'érotisme (chez moi en écrivant des poèmes et chez les autres).

    -    un déjeuner avec Denis pour lequel j’ai une affection réelle et particulière.

    -          L’amitié que j’ai tissée, jour après jour, au boulot, avec J et Sophie, lors de pauses café entre larmes et fous rire.

    -          La magie du théâtre : « Je viens d’un pays de neige », " Son mec à moi ", « Giacomo l’enfant de la cité », "La vie devant soi" et il y a peu, "Cabaret".

    -          La fête de la musique, jour de ma rencontre avec Nicolas, auteur de ce billet inoubliable, Tonnégrande, monsieur Jean, Jim, le vieux Jacques, les joyeux lurons de la Comète, et par extension Filaplomb et Eric.

    - la pépite d'intelligence et de sensibilité qu'est WajDi et une connivence progressive avec plusieurs de ses lecteurs (Boby, Superebeu, Oh!91)

    - en août : Un après-midi plein de saveurs et de chansons chez Tonnégrande.

    - la rencontre devant une vieille bagnole verte avec Oh!91, croisé chez WajDi. Une amitié forte, évidente, presque fusionnelle.

    - ma soirée d'anniversaire. Magique !

    - la nuit blanche avant le départ pour le Mexique (magic aussi) et sauter dans les rouleaux du Pacifique, là-bas.

  • N'en jetez plus !

    Je trouvai récemment que mes billets étaient un peu creux. Manque d’inspiration, pensé-je, car je n’ai jamais envisagé, comme d’autres, la fin de mon blog. J’aime écrire et les sujets sur lesquels rebondir ne manquent pas (non, Tonnégrande, je ne parle pas de toi !)

    Or, là, depuis quelques jours, je ne sais plus où donner de la tête.

    Entre Mère Mi et Olivier, qui m’offrent de magnifiques poèmes méritant bien plus qu’une brève apparition en commentaires, ma vie trépidante de jeune (si !) célibataire (et ouais !) parisienne (tête de bigoudène… je sais, c’est pas la formule habituelle), l’actualité foisonnante, les billets magnifiques des copains et les blogs des copains-copines que j’ai quelque peu négligés ces temps-ci, si je m’écoutais, je vous abreuverais de plusieurs billets par jour …

    Qui a dit « Fiso, écoute toi ? »