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Oh!91

  • Fiso, les pieds dans l'eau

    J’ai passé un super week-end. Au bord de l’eau, les pieds dans l’herbe, sur fond de musiques africaines et électroniques.

    C'était ma 2ème participation au Festival de l’Oh ! et j’ai apprécié cette édition encore plus que l’année dernière. C'est quoi le festival de l'Oh ? C'est ça :

     

    Pour commencer, j'ai choisi l'escale de Vitry sur Seine, où le festival s’était installé à hauteur du Port-à-l’Anglais, un pont suspendu qui n’est pas sans rappeler celui de Brooklyn.

    Je descends sur la berge où je bois un verre avec mon ami Igor. Peu après, la compagnie Pascoli se jette dans le vide pour un spectacle plein de poésie, au ras de l’eau, sur des musiques qui donnaient furieusement envie de danser (photos Igor, qui a décidément de l'or au bout des doigts)

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    Le long de l’eau, une expo photos illuminée par la majestueuse Aminata Traoré, que j’avais écoutée à Vitry, d’ailleurs, et Igor qui immortalise le corps sculptural de mon escorte.

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    Alors Boug', moi aussi, j'ai de beaux mecs en rayon, hein ?

    Je discute avec des festivaliers qui s’inquiètent des coupes budgétaires de cette édition 2009 (moitié moins d’escales par rapport à 2008) et craignent la disparition de ce festival populaire. Difficile pour les communes, dans le contexte actuel, d’allouer un budget pour un évènement culturel, même si celui ci est fortement apprécié des citoyens.  

    Plus tard, concert d’un groupe malien, Dangana. La ville de Vitry ayant eu la mauvaise idée de fermer l’espace restauration avant même le début du 2ème concert (il est à peine 22 heures), nous quittons les lieux pour rejoindre le KB et ce très bon restaurant italien en bordure de la N7.

    Le lendemain, j’ai RDV à Ablon-sur-Seine. Ce que j’aime par-dessus tout, avec le festival de l’Oh !, c’est qu’il me permet de découvrir les berges de villes jusqu’alors inconnues. Ablon, c’est joli et ce serait parfaitement bucolique sans le ballet incessant des avions qui décollent d’Orly tout proche. Sur une péniche, face à nous, la pièce de théâtre « Le grand choix » de la compagnie Hercub’  nous a fait rire jaune : 

     « Le Grand Choix est une émission de téléréalité. Des clandestins débusqués sur une embarcation ont le choix entre se rendre à la police où participer à l'émission, avec à la clé: papiers, travail, asile, logement...et il n'y aura qu'un seul gagnant. »

    Tandis qu’un ami profitait des séances d’initiation à la voile, je me prélassais dans une chaise longue en écoutant du très bon reggae. Sur la Seine, les navettes fluviales du festival transportaient des populations joyeuses. Après une visite instructive des maisons de l’Oh ! et un quizz testant mes connaissances en matière d’eau (score 17/26), direction Orly. J’ai apprécié l’organisation de minibus-navettes pour transporter les familles. A Orly, ça manquait un peu de musique mais l’ambiance était bon enfant. C’était l’heure du goûter alors j’ai mangé un tiakri puis, chaleur oblige, somnolence et soupirs de plénitude au bord de l’eau dans ces très confortables transats en toile beige.

    Un air de tango parvient jusqu’à mes oreilles ; face à moi, sur l’eau, une péniche et des danseurs. C’est le spectacle « Les Noces de trottoir » des compagnies Tango Sumo et Vendaval.

    Peu après, une voix féminine a capella, puissante et légèrement éraillée, s’élève au milieu de la foule. Une superbe africaine, dans une tenue traditionnelle associée à des talons aiguilles qui galbe à merveille ses formes parfaites, chante en bambara (je crois). J’aurais bien aimé qu’on me traduise ce qu’elle disait. Sans transition, une musique électronique draine un mouvement de foule vers un podium sur lequel des dizaines de sachets contenant de l’eau sont posés. Dans une chorégraphie énergique, digne des pires clips de rap bling bling, une jeune femme à poil très légèrement vêtue et en talons aiguille transperce les sachets d’eau de ses talons et se laisse tomber dessus, éclaboussant les enfants amusés. Les hommes, ravis d’un si beau spectacle, dégainent les téléphones portables pour filmer la performance, sous le regard faussement indifférent de leurs femmes. Plus tard, je discute avec une maman qui traîne 2 enfants à moitié endormis et confie « C’est vraiment sympa ce festival, et les minibus-navettes, une vraie bonne idée de la mairie mais je n’ai pas aimé la chorégraphie. Ce n’était pas un spectacle approprié à des enfants ».  

    Le festival de l’Oh, malgré de cruelles restrictions budgétaires, a encore cartonné cette année (merci le soleil !)

    Entre 150.000 et 160.000 visiteurs sur les 10 escales, 15.000 personnes transportées sur les navettes fluviales et 21.000 € collectés pour le collège de Zinder.

    Alors, l’année prochaine, amis franciliens, vous y allez ?

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  • Un pingouin, un provençal, une princesse et un Antoine qui s’appelait pas Antoine …

    Il était à peine 18 heures hier soir lorsque sur la place de l’Hôtel de Ville tout illuminé, j’ai retrouvé Aïn, « le premier blogueur que j’ai rencontré  pour de vrai ». Lorsque je découvris qu’il était de passage à Pari, je lui proposai, sans trop y croire car il est timide, de m’accompagner à Paris Carnet. Contre toute attente, il accepta sans hésiter. Il était caché sous un chapeau, lui aussi, le même que Marc Veyrat, d'ailleurs …

    Et voilà qu’après avoir discuté de ses – nombreux – projets dans le bus qui nous déposait là ou Ménilmontant et Belleville s’épousent, nous poussons la porte de l’Assassin.

    « Vous êtes les premiers », dit Hadrien. Nous tombons les chapeaux et nous asseyons, Aïn n’a pas changé, ses tempes sont juste saupoudrées d’argent, et ça lui donne encore plus de charme. Peu de temps après, la silhouette de rugbyman de Boby apparaît dans l’encadrement de la porte. Le Sud en force, ce soir !

    Bientôt, les yeux bleus de Bénédicte s’installent à côté de moi. Puis Boug’ qui sort l’appareil photo à peine assise et me canarde, mine de rien. Faut faire gaffe à cette nana, moi je vous le dis, Boug’ elle tient son appareil photo comme d’autres tiennent leur clope, dans des positions improbables et donc supposément inoffensives, et avant que vous ayez le temps de dire ouf, vos amygdales, votre décolleté voire pire se retrouvent en gros plan, heureusement anonyme, sur un de ses judicieux montages.  

    C’est à cet instant, msieu-dames, qu’il m’arrive quelque chose de drôle. Je m’absente un instant (les dames biens disent « pour me repoudrer le nez », donc on va dire ça …) et en revenant vers notre table, j’avise un jeune homme - ma foi pas dégueulasse - attablé au comptoir. Je le regarde, marque un temps d’arrêt, il me fixe aussi, avec le même air interrogateur. J’avance vers lui « On se connaît, non ? T’es blogueur ? » Il bafouille, essayant en vain de se cacher derrière son journal  « Heu, pas vraiment, enfin, oui, mais bon, je suis incognito, en fait … » Je me lance, fouillant dans mes souvenirs « Tu t’appelles … Antoine ? » « Heu, non … » Et là, illumination ! Je ne l’ai pas rencontré sur les blogs. C’est l’homme avec lequel j’ai vécu pendant 6 ans !

    (nan, j’déconne !!!)

    En fait, ce garçon blond à la mèche un peu rebelle, je l’ai rencontré à une soirée du café de l’amour, il me semble d’ailleurs que c’était la fameuse soirée avec Françoise Simpère. Nous avions poursuivi la discussion au Ménilmontant, avec lui, donc, ma copine Chacha et d’autres joyeux drilles qui n’avaient pas envie de se coucher tôt. Je lui avais demandé son numéro de téléphone et ne l’avait jamais appelé (je fais ça régulièrement quand je manque d’inspiration, pour ma grille de loto du vendredi).

    Il sont deux comme ça à s’être planqués au bar pour observer ces groupes de blogueurs qu’ils ne connaissent pas. F. me dit qu’il a été invité par une blogueuse. Quand il me donne le nom de son blog, je souris. Il y a quelques mois, elle était entrée ici, hésitante, timide, sur mon invitation et je l’avais reconnue sans la connaître. Je les invite à se joindre à notre table. L’autre jeune homme, c’est Monsieur Pingouin. Et puis, Nichevo arrive, tout frigorifié sur sa moto. Un peu plus tard, la grande silhouette tout en longueur d’Oh !91 glisse jusqu’à nous. Embrassades, présentations, rires, comme d’habitude et puis une nouvelle, encore, décidément, c’est chouette ce soir, y’a plein de surprises, c’est PrincessOnLine ! Dans le brouhaha, on n’a pas eu le temps de vraiment faire connaissance mais on s’est promis une soirée en comité restreint. Tiens, Fauvette n’est pas là, ce soir.  Un peu plus tard, d’autres yeux bleus rieurs, avec lesquels j’ai passé une soirée fort sympathique dans le Marais, à la fin de l’hiver dernier. Il n’est pas blogueur et comme son père, il m’appelle « Fizo ». Manque plus que la petite sœur et j’aurai vu toute la fratrie en moins d’une semaine.

    Il est 22h30 quand je grimpe dans le bus 96 qui dévale la rue Jean-Pierre Timbaud. Bien au chaud sous mon chapeau, je voyage à peu de frais : « L’homme bleu », « Bakara Lounge », « La tontine d’or ». Le quartier regorge de restaurants sénégalais où on peut déguster poulets yassas ou mafés, celui-là par exemple, faudra que j’y emmène ma copine gourmande. Sur le trottoir, des grappes de gens, on se croirait un samedi soir. Je note avec un certain plaisir que le froid n’a pas dissuadé tout Paris de mettre le nez dehors.

    Après l’effervescence d’Oberkampf, le bus emprunte la rue de Turenne, déserte. J’aime voyager en bus, la nuit, le nez collé à la vitre. Paris est tellement belle, toute scintillante, mystérieuse, je découvre ici un bar chaleureux, là un monument méconnu ou encore une statue nichée à un angle de rues. Je m’interroge « Qu’est ce que c’est ? » et me parle à moi-même « Tiens, faudra que je revienne par ici ! ». J’ai par exemple appris, depuis hier, que la rue de Turenne s’appelait la rue Saint-Louis, retrouvé la sculpture aperçue furtivement et le style de l’église illuminée. Je suis incapable de distinguer un style architectural d’un autre, tout au plus puis-je reconnaître les églises romanes des gothiques (merci grand-père). A « Hôtel de ville », je changeai de bus - heureusement sans attente  - passai devant le maréchal Ney qui se dresse, prêt à charger, à l’endroit même où il fut exécuté.

    « 23h22, 4°C », annonce le panneau lumineux au-dessus du périphérique. Moins de 20 minutes plus tard, je dors comme un bébé.

  • Le théâtre du dimanche soir...

    J’avais pourtant pas reçu un seul coup de fil de la journée …

    Dimanche soir, je sors du ciné vers 21h30, enchantée de l’atmosphère déjantée et de l’extrême pudeur du « Premier jour du reste de ta vie ».

    Pas de pathos, les scènes tristes sont suggérées, l'amour dit avec les yeux. J’aime vraiment.

    Je pédale jusque chez moi, contente de me poser, enfin.

    (Il est 22 h)

    ***

    A peine le temps d’une pause pipi (z’avez remarqué comme on est pris d’une irrépressible envie de pisser dès qu’on se trouve devant sa porte d’entrée, limite si on a le temps de l’ouvrir ?), mon portable sonne, c’est mon père qui me demande :

    - si je suis chez moi

    - si j’ai écouté le répondeur de mon fixe.

    « Ben non, je viens de rentrer, pas été là de la journée »

    (A part mon père, tout le monde sait que je n’écoute jamais le répondeur de mon fixe, qui d’ailleurs ne me sert pas à grand-chose à part à être réveillée en sursaut le samedi matin à 9h par des vendeurs de fenêtres, cuisines équipées, volets roulants … rayer la mention inutile)

    « Bon, c’était pour te dire que j’arrive demain à 14h à la gare de Lyon ».

    Je soupire. Il m’avait parlé d’une nuit à Paris il y a 2 semaines et annonce son arrivée … la veille.

    « Ok, pas de problème, mais comment tu vas récupérer les clés de chez moi vu que je bosse ? ».

    « Oh, ben ça c’est pas grave, je vais attendre que tu sortes du boulot »

    « Mouais, Papa, sauf que demain justement, j’ai une journée de dingue, convention, salon, et que je sortirai au plus tôt à 19h30 »

    Pendant que j’essaie de trouver un moyen de pas le faire errer dans les rues pendant des heures, un bip se fait entendre dans le téléphone, justement mon frère, tombe bien celui-là, je mets le pater en attente, cherche un n° de tel pour mon frère et négocie qu’il retrouve le reup’ pour lui filer les clés.

    ***

    Mon père demande « Tu veux parler à ta mère ? »

    Ben là tout de suite, pas trop, j’aimerais bien me poser, ah elle est couchée, quel dommage, ah ben non elle dort pas, dis donc ! J’te la passe. OK.

    Comme ça dure généralement 3 plombes plus de 5 minutes, je saute dans mon pyjama et rappelle ma mère du fixe, histoire de pas me cramer les neurones. Je suis pas en ligne avec elle depuis 5 minutes que mon portable sonne de nouveau,  je lâche un « Putain, mais qu’est ce que c’est que ce bordel ce soir, j’y crois pas, quitte pas, Maman ! »

    Sur le téléphone, y’a Igor qui clignote, ça lui ressemble pas d’appeler à 22h30 et je m’inquiète, décroche et entend « Olivier est chez toi ? »

    (qu’est ce que je suis censée répondre, là ????)

    Je bafouille, Igor m’explique une histoire à dormir debout de clés oubliées le matin, de téléphone bloqué (ça je savais) et de message sur un répondeur disant « je vais dormir chez Fiso » et finit par : « Je suis à Palais-Royal, j’arrive ».

    Je reprend ma mère qui pige que dalle, faut dire que je suis pliée de rire par la tournure que prend mon dimanche soir peinard.

    ***

    Quand l’interphone sonne, je me penche à la fenêtre et crie en rigolant à Oh ! « C’est pas un peu fini ce bordel, chuis en pyjama, moi ! ».

    Je rigole moins quand l’interphone fait grève et que je sors de chez moi en pyjama pour aller le chercher, sûre de ne croiser personne, et voilà l'ascenseur qui s’ouvre sur 4 visages hilares, je me perd dans la contemplation de mes babouches (encore heureux, y’avait pas le canon du 6ème).

    Pendant qu’Oh ! se remet de ses 2 journées de fête de l'Huma, 100 bornes de la journée, 3 heures à faire la conversation chez le voisin, et se prépare pour les 35 bornes restantes, je lui sers un thé.

    Le téléphone sonne encore 2 fois, mon frère pour me demander si mon pote photographe peut prendre sa meuf (en photo, donc) et Igor qui s’est paumé entre le périph’ et chez moi.

    Vers 23h, je libère mon amant qui se les gelait sur le balcon (nan, je déconne !)

  • Fête de l'Huma, t'y vas ?

    Huma.jpgSamedi, j’irai à ma première « fête de l’Huma ».

     

    L’année dernière déjà, j’avais hésité à y rejoindre Nicolas et Tonnegrande mais on ne se connaissait que depuis quelques mois. Depuis, il y a eu Olivier, Y., Fabien et d’autres inconditionnels et cette année, c’est décidé, j’y vais !

    Samedi dernier, lorsque j’ai rencontré Francouas à la braderie de Lille, il a émis l’hypothèse de venir à Paris et Olivier a dit : « Ben, y’aura peut-être Boug’ aussi, tu viens à la fête de l’Huma ? ».

    On a alors eu l’idée de filer rencart aux blogueurs qui passeraient par là, ou feraient le détour pour nous rencontrer, qu’on les connaisse déjà ou pas.

     

    Alors, samedi 13 à 14h, on sera au stand du Rhône, là où y’a des côtes qui se descendent toutes seules. Chacun fait sa vie, ramène qui tu veux !

     

    (Le programme complet est ici)

     

  • A la braderie, j'y étais !

    Moules-frites.jpgRetour aux origines, au moins une moitié, ce week-end, j'étais à la braderie de Lille avec ma clique habituelle. J'en ai profité pour lancer une invitation à Francouas, dont j'avais entendu le plus grand bien. Alors, après un petit déjeuner de cramique, direction la porte de Gand. On entre dans Lille par la rue du même nom, puis on arrive à la place Louise de Bettignies ou trône l'hospice Comtesse, on s'enfile la rue de la Monnaie. Il fait soleil et les terrasses sont prises d'assaut par des gens qui suçotent des coquilles noires, ça sent bon les frites. Même si ce n'est pas à la braderie qu'on mange les meilleurs moules (ni à la gare du Nord), j'en rêvais.

    Notre hôte nous emmène chez Benoît, au 77 de la rue de la Monnaie, "le meilleur chocolatier de Lille" (mais Francouas lui dispute Meert), je goûte un chocolat noir fourré à la framboise et choisit une patisserie à la nougatine.

    (Je note, au passage, qu'il faudra que je revienne goûter à la pizza aux fleurs de courgette de la Bottega)

    Allongée sur l'herbe tendre, j'envoie un sms à Francouas "Suis en plein péché au pied de l'église Notre Dame de la Treille", mon téléphone sonne, je lui dis "Je suis derrière toi", il ne sursaute pas, même pas peur, le Francouas. C'est le premier blogueur chti que je rencontre, enfin vraiment chti, je veux dire ...

    Tout en faisant connaissance, on continue à déambuler dans les rues, les yeux levés vers les façades incroyables, colorées, qui rutilent sous le soleil.

     

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    On boit une bière à l'ombre, puis une autre au soleil, je fais un concours de trompette avec la table voisine, et tombe en arrêt devant un stand qui propose des sandwichs éthiopiens, le patron est .... mmmm ! charmant ! Il est parisien en fait, chti d'origine comme en atteste ses yeux bleus et son sourire, sera à la fête de l'Huma, et sa boutique à Paris c'est l'Abyssine. On ira, Boug' ?

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    On rentre à la maison, une petite sieste et on repart pour la version nuit. Ca chante, moi aussi, il m'en faut pas beaucoup pour démarrer, faut dire.

    Le lendemain, il tombe des cordes, mon oncle vient me chercher et me montre des photos de famille, c'est dingue, j'ai toujours cru que mes ancêtres, forains, vendaient des frites et là, devant un Picon bière, la vérité tombe : "Non, y vendaient des nougats"

    [photos : Igor]