Ce fameux modèle dont on nous rebat tant les oreilles, ça devrait intéresser Rony ...
2yeux2oreilles - Page 243
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Blog à lire
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Liberté d'expression & blogs
Je profite d'un débat passionnant sur un blog ami pour soulever une réflexion qui me préoccupe en ces temps où la liberté d'expression est de plus en plus menacée. Je m'interroge (et vous interroge) plus que je ne prend position sur mon blog ; ça doit être dû à mon thème astral sans doute. Comme dit ma mère, j'aurais dû être avocat car je suis capable de défendre des choses indéfendables.
Bref, dans la blogosphère, il y a des gens qui parlent de leur nombril (beaucoup) mais il y a aussi des blogueurs qui mènent des actes citoyens grâce à ce formidable outil de communication. Ils dénoncent, interpellent, revendiquent et en paient souvent chèrement le prix, comme lui, lui et lui. Christophe Grébert, après de longs mois de lutte, est sorti victorieux de son bras de fer avec la mairie de Puteaux.
Microsoft avait fait preuve d'un zèle particulier sur son espace chinois dédié aux blogs, MSN Spaces. Plus récemment, suite au scandale soulevé après la suppression par Microsoft sur ce même portail du blog d'un journaliste chinois, le géant américain a déclaré avoir précisé sa ligne de conduite, comme le relate Pointblog.
Gardons en mémoire que le blog doit aussi servir à faire entendre la voix de ceux qu'on voudrait étouffer et continuons de nous battre pour la liberté d'expression.
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Cloclo toujours là
Hier soir, alors que je m'apprêtais à aller me coucher, un dernier coup de zappette me fait tomber en arrêt sur l'idole de ma jeunesse. Agée d'une dizaine d'années et bercée depuis mon enfance par Cloclo que mon père aimait beaucoup, je passais des heures dans ma chambre à m'époumonner en chantant "Même si tu revenais", "17 ans" ou "Les cloches sonnaient" (j'adore quand il court derrière le train en criant Je m'appelle Claude et je t'aime, je t'aiiiiiiiiiiime). Je peux dire avec une fierté non dissimulée que je connais encore par coeur une grande partie de son répertoire. J'attribue mon engouement pour Claude François au fait qu'à l'époque, j'identifiais mon père, qui porte le même prénom et est aussi blond que lui (mais pas aussi gringalet), à ce chanteur mal aimé. Et puis franchement, Cloclo et ses Clodettes, les costumes à paillettes, les chorégraphies, ça en jetait non ?
Hier, j'ai appris avec stupéfaction que "Comme d'habitude", écrit suite à sa rupture avec France Gall, était la composition française la plus exportée dans le monde, avec le Boléro de Ravel et que ce titre, dont il existe plus de mille versions, est diffusée en moyenne toutes les minutes. Aujourd'hui encore, des jeunes qui sont nées longtemps après sa mort, dansent et chantent sur "Alexandrie" et Cloclo vend encore entre 200.000 et 600.000 albums par an.
Cloclo, boudé des intellectuels et sali par certains médias (au passage, j'ai été très choquée par la une de Libération au moment de sa mort "Claude François : a volté") souffrait beaucoup de la haine qu'il suscitait. Déraciné après une enfance dorée en Egypte, la déchéance morale et physique de son père avait généré en lui une combativité incroyable. Lui qui avait une revanche à prendre sur la vie serait sans doute touché de voir à quel point il est encore vivant dans le coeur de beaucoup de Français.
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Elle n'était pas d'ici ...
Elle habitait en face de chez nous et saluait ma mère en ouvrant ses volets. Après quelques échanges de mots, ma mère se prit d'affection pour cette vieille dame élégante aux beaux cheveux blancs. Au hasard d'un de mes séjours à Paris (je vivais en Irlande à l'époque), ma mère m'emmena boire une coupe de champagne chez Marguerite, qui en avait toujours une bouteille au frais. Je pris dès lors l'habitude de passer boire une coupe régulièrement chez elle; mon enfance en Forêt Noire m'a laissé de merveilleux souvenirs et une affection toute particulière pour ce beau pays. J'aimais le large sourire, les yeux bleus, l'accent allemand et la classe de Marguerite.
Un jour, Marguerite me raconta son histoire.
Allemande, elle avait rencontré son mari français pendant la guerre. Celui-ci était retenu dans un camp de prisonniers près de chez elle et ils étaient tombés amoureux à travers les barbelés, malgré l'interdiction paternelle de s'approcher du camp. Il l'épousa et la ramena dans son pays. En tant qu'allemande en France, je vous laisse imaginer ce qu'elle et son époux endurèrent. Ils ne purent jamais avoir d'enfants. En pleurant, elle me montra le fauteuil dans lequel son époux bien-aimé mourut, bien des années avant que nous ne la rencontrions. Ce jour-là, je ne pus retenir mes larmes et nous forçâmes un peu sur le champagne. Un soir où je l’invitai à une fête familiale donnée en mon honneur, elle prit son courage à deux mains et chanta "Lili Marlène" devant une assemblée ébahie. Un ange bleu sur une péniche blanche.
Mes parents quittèrent Paris pour commencer leur retraite à la campagne, ce qui fut un coup dur pour Marguerite qui aimait beaucoup notre famille. Et puis, il y a 2 ans, Marguerite partit comme à son habitude fêter Noël chez sa nièce. Quelques semaines plus tard, mon père, de passage à Paris, s'étonna de voir les volets de son appartement fermés en pleine journée. Ma mère appela une voisine qui lui apprit que Marguerite était tombée malade. Quelques mois plus tard, le 1er avril, elle partit retrouver son grand amour dans le cimetière de Montrouge.
Marguerite, tu n'as pas laissé d'enfants pour te pleurer mais sache que nous pensons encore à toi et que nous n'oublierons jamais ton visage souriant et auréolé de boucles blanches. Les histoires d'amour finissent mal, en général ? Moi, en t'écoutant, j'ai retrouvé mes yeux d'enfant devant un conte de fées.
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Soufflé au Nutella
Non testé (à dire vrai, je préfère le vrai chocolat) ...
Alors pour 4 personnes il vous faut:
1 pot de nutella 220 g
4 oeufs
un peu de beurre pour les ramequins
Préchauffez le four à 220°C (th 6/7)
Faites ramollir le nutella au micro-ondes 30 secondes (ôtez le couvercle).
Séparez le blanc des jaunes d'oeufs. Dans un saladier mélangez les jaunes avec le nutella. Battez les blancs en neige et incorporez-les en 2 fois à la préparation (secret de Sophie Dudemaine): la première moitié énergiquement, la deuxième délicatement.
Versez le tout dans des ramequins individuels préalablement beurrés et chemisés de sucre en poudre (pour que le soufflé caramélise sans coller). Mettez au four pendant 9 mn.
Une fois le soufflé cuit, faites un trou au milieu et déposez une boule de glace......et ...dégustez rapidement (faut pas le dire 2 fois)!