Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

théâtre

  • Les Tolstoi

    6b1e6c0304b0a13da5f49a6a82a31c35.jpgHier soir, j'ai entraîné mon ami "Dyvyne", grand adepte de la littérature russe, au théâtre des deux Portes, ancienne école du mime Marceau, ou se jouait la pièce "Les Tolstoi, journal intime". Je dois préciser que je n'ai jamais lu un seul roman de Tolstoi et je ne connais rien de sa vie.

    Basée sur les lettres et journaux intimes de Léon et Sonia (qui s'appelait Sophia en fait, j'y tiens), cette pièce met en scène 2 comédiens époustouflants. Déjà, quelle drôle d'idée que ces journaux intimes que chacun des époux s'échangeaient et lisaient chaque soir ! C'est complètement à l'opposé de l'idée même d'intimité, pour moi.

    J'ai découvert Léon Tolstoi et ai eu envie de le lire, enfin. Un Tolstoi attendrissant, très porté sur la chose ("Quelle virilité, mon mari, à 60 ans !" s'écrie Sonia), amoureux de sa femme jusqu'à la fin de sa vie, qui rêve de solitude et d'abstinence sexuelle, mais est incapable de s'y résoudre. Des rôles physiques, sans doute épuisants (la pièce dure près de 2 heures et demie), des larmes, des cris, des plaintes, des "Que je suis malheureuse" suivis de "Comme je t'aime, mon mari".

    Sonia, sa femme, qui nous confie avec un sourire mutin : "c'est arrivé ! je suis encore enceinte! " (ils eurent douze enfants). Elle le hait et l'aime tout à la fois, à travers tous ses errements, même quand il plonge dans le mystique. Un moment grandiose, vraiment, et très émouvant. Beaucoup d'érotisme dans ces caresses et ces baisers échangés. Le théâtre, c'est vraiment magique.

    «Si un homme a beaucoup plus qu'il ne faut, c'est que d'autres manquent du nécessaire.»
    [ Léon Tolstoï ]

  • Guêpières

     

     

    1caedfdcc8d8a1612c77d25c8922c492.jpg

     

    C’est décidé, je me laisse pousser les cheveux pour le même carré court qu'elle et retente les porte-jarretelles. La dernière fois que j’en ai mis un, je sortais avec un adepte des culottes Petit Bateau, et ça n’a eu pour effet que de le faire rire. J’aurais dû comprendre alors que nous ne serions pas en phase sur ce plan-là. J’adore la lingerie et surtout les guêpières, je trouve ça sublime.  Pour les adeptes des culottes Petit Bateau, une femme en guêpière ressemble à ça :

    4703bfaf2bd39eba87bebad33a875d12.jpg

     

    Profitez-en, c'est Noël, je me suis dit que ça ferait plaisir à Nicolas et Tonnégrande de voir de belles femmes sur mon blog !

    Pourquoi je parle chiffons, tout à coup ? Parce qu’hier, mon ami Olivier m’a emmenée voir « Cabaret » aux Folies Bergères. C’était magique, drôle et sexy. Les filles étaient délicieusement vénéneuses dans leurs porte-jarretelles et leurs culottes froufroutantes ne laissaient que deviner des fesses voluptueuses et fermes.

    J’aime beaucoup la mode des années folles, les robes à franges, les bibis, les longs gants, les minois mutins. Je crois même que si j’avais vécu à cette époque-là, j’aurais fumé pour le seul plaisir de tenir un porte-cigarettes entre mes lèvres. Le côté garçon manqué très féminin des années folles me correspond, tout comme la classe des hommes de cette époque. Alors, voilà, c’est décidé, si je n’ai pas la morphologie adaptée à la robe charleston, pour le reste, je me lance ! Le carré court l’est assez pour ne pas me prendre la tête avec un brushing (je déteste ça) et assez long pour protéger ma nuque (comprenne qui pourra). Je compte bien sur les copains pour me dire ce qu’ils en pensent… 

     

  • "La vie devant soi"

    047828ebb096d3f08800a26875318efe.jpgMercredi soir, comme cadeau d’anniv, je passai la soirée au théâtre pour découvrir la pièce « La vie devant soi » adaptée du roman éponyme de Romain Gary.

    L’ami auquel je devais ce merveilleux moment m’accompagnait et découvrait par la même occasion l’univers de M. Gary.

    Dans le rôle de la vieille pute juive au grand coeur, Myriam Boyer que j’avais découverte dans « Je viens d’un pays de neige » et dans le rôle de Momo, Aymen Saîdi.

    Les acteurs, tous, sont justes, le jeu de lumières est beau et poétique (Momo qui peint un voilier sur le rideau de la scène), la musique nostalgique. Myriam Boyer est une très grande actrice, une madame Rosa bouleversante. Elle a quelque chose de Simone Signoret.  

    « La vie devant soi » est un cri de révolte contre le racisme et la misère, financière et affective ; en cela, il fait écho au billet de Nicolas sur la solitude qu’on traîne même dans la mort. Il aborde aussi le thème de l’euthanasie, de l’identité, celle qu’on nous colle, celle(s) qu’on se choisit. J'ai ri aux formules incongrues de Gary, eu les larmes aux yeux devant la déchéance de madame Rosa. 

    Pour lire un résumé de cette œuvre essentielle, c’est ici

    Olivier, nous nous sommes mutuellement fait un cadeau ce soir-là. Je suis heureuse que les mots de Romain Gary t’aient touché.

  • Giacomo, l'enfant de la cité

    1c3696b99c9f21d5915ffd3e58cdd560.jpg Ce sont les critiques très élogieuses de cette pièce qui m’ont incitée à la découvrir. Lundi soir, après la piscine, le théâtre se trouvant à quelques mètres, j’y suis allée avec le facétieux O. 

    « Au rythme des chansons qui ont marqué son enfance, dans les années 60, Gilbert Ponté nous raconte son histoire, celle de Giacomo, quittant son Italie natale pour une France qui découvre l’immigration de masse. »

    Seul sur scène, Gilbert Ponté - auteur et comédien - interprète jusqu’à 8 personnages simultanément avec une énergie phénoménale et un talent à passer de l’un à l’autre bluffant.

    Quelle émotion en revivant, à travers les yeux d’enfant émerveillés et effrayés de Giacomo, le départ d’Italie pour un long périple en train jusqu’à la France ! Bruitages, mimiques, on a l’impression d’être dans ce train avec lui.

    Et puis, la vie en France, avec d’autres immigrés venus du Maghreb ou d’Afrique, des machos, des racistes. On rit beaucoup, notamment lors de la scène finale de la soirée de Noël au rythme effréné.

    Un très beau moment plein de nostalgie de l’enfance et d’humour. D’autant plus émouvant que c’est sa propre histoire qu’il raconte. Dépêchez-vous ! Ca se termine le 27 octobre !

    (J' attend avec impatience « Giacomo sur les planches »)

    "Giacomo, l'enfant de la cité" de et par Gilbert Ponté, jusqu'au 27 octobre, au théâtre 12 Maurice Ravel, Pte de Vincennes, Paris 12ème.

  • Olivier Sauton

    Vendredi dernier, j'ai invité Dyvyne aux Planches du Canal pour découvrir les "Sessions Humoristiques" d'Olivier Sauton. C'est un théâtre ou j'étais allée en mars, invitée par P., auteur de théâtre, à voir une de ses pièces. Je n'ai pas tilité sur le nom du comédien lors de la réservation, aussi quelle ne fut ma surprise en reconnaissant en Olivier Sauton l'un des comédiens de l'excellente pièce "Son mec à moi".

    Beaucoup de finesse dans son spectacle, je crois que Dyvyne a apprécié, pour moi, je retiens une de ses phrases, qui me convient tout à fait "Les hommes ont inventé Dieu pour se trouver un responsable".

    A la sortie, dîner chez Mukura, joyeux restaurant colombien du bord du canal Saint-Martin.

    Olivier Sauton, à suivre !