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érotisme

  • 5 lignes de la main d'un livre

    Diane.jpgRony m'a taguée il y a plus d'un mois et j'ai pas assuré un cachou de réactivité. Faut dire qu'à ce moment-là, j'étais en pleine orgie orgasmique de foie gras et confit de canard ....

    Donc :

    1-      Citer la personne qui nous a "tagué" (C'est fait)
    2- Indiquer le règlement.
    3- Choisir un livre, l'ouvrir à la page 123.
    4- Recopier à la 5ème ligne, les 5 lignes suivantes.
    5- Indiquer titre, auteur, éditeur, année d'édition.
    6- Taguer 4 personnes.

    "Rien n'avait changé entre nous malgré ce que nous avions vécu ces derniers temps. Bien au contraire, il me montrait une nouvelle fois la confiance qu'il m'accordait, l'amour qu'il me portait, et l'infinie tendresse dont il était capable".

    Diane de John Flaherty-Cox, éditons Blanche, 2000.

    Je tague Olivier, Bougrenette, WajDi, Nicolas et Mag.

     

  • Bande-annonce

    Moins d’un mois plus tard, je pénètre dans un bar intimiste et inconnu. J’ai longtemps hésité sur la tenue à porter. Robe près du corps, jupe ou pantalon moulant ? La première fois, tu m’avais vue en robe. J’avais deviné un goût certain pour les croupes rebondies et les cuisses dénudées, à portée de main. Mes dessous rose et chocolat avaient finalement décidé de mes dessus. Je ne comptais pas les garder longtemps, de toute façon. 

    J’espérais que tu m’effeuillerais lentement, en ne perdant pas une miette de notre communion, pendant que je tenterai de cacher mon émoi derrière un sourire mal assuré. M’embrasserais-tu longtemps, lentement ? Ta bouche m’effleurerait-elle timidement ou laisserait-elle des traces sur ma peau ? Retarderais-tu le moment de me dénuder, goûtant le contraste entre ma peau chaude et blanche et le satin rose ? Ou alors m’arracherais-tu mes vêtements pour t’enfouir dans mon odeur et sentir ma peau palpiter contre la tienne ?

    Tu portais un pull sobre, ajusté sur tes épaules larges. Ces mêmes épaules que j’avais dévorées du regard la première fois. Mon esprit rêveur suivait d’abord du doigt, puis de la bouche la ligne de la clavicule jusqu’à la rondeur de l’épaule. La fente de ton aisselle laisserait remonter jusqu’à moi une odeur de houblon. Je fermerais les yeux pour te respirer quelques instants.

    Nous avons bu, un peu. Tu as choisi un rhum et j’ai salivé en imaginant le goût et la fraîcheur de ta bouche. Il me semblait que chaque geste que nous faisions était terriblement provocateur. Nous avons beaucoup ri, aussi. Il y a eu des silences pensifs au cours desquels je te faisais déjà l’amour. J’ai tellement eu envie de t’embrasser alors. Aimantée par ta présence, je me rapprochais de toi.

    Comme si tu lisais dans mes pensées, tu as soudain fixé ma bouche, à l’instant précis où je faisais crisser sous mes dents une feuille de menthe glacée. Tu as passé ton pouce sur mes lèvres entrouvertes et dit «qu’est ce que c’est sexy une femme qui sourit !».

    J’ai balbutié une ineptie. Ta langue autoritaire et fraîche a aspiré la mienne dans une tornade.  Il n’y avait plus personne, soudain, dans ce bar bondé. Tu as demandé « On part ? » mais c’était déjà un ordre.

    La suite ? Ailleurs, dans un espace réservé aux adultes qui ont encore des yeux d’enfants et aiment les berlingots.

  • Soirée littérature érotique

    "Ce n'est pas le plaisir, c'est le mouvement qu'il imprime, c'est le changement qu'il demande, harcèle et devant lequel il retombe, brisé, rompu, couronné d'une jouissance, liquéfié, achevé, béat, mais la volupté cache sa défaite."
    Paul Valéry In cahiers, II Éros

     

    Lectures de textes érotiques de Georges Bataille, Anaïs Nin, Henry Gougaud, Stephen Vizinczey (Louis Calaferte) par la Cie Enascor : Anne Véronique Brodsky, Lionel Rondeau et Julien Avril, mise en musique de Romain Volpe.

     

    Soirée littérature érotique demain, mardi 18 mars, à 20h30 au café littéraire :

    l'Ogre à Plumes

    49-51, rue Jean-Pierre Timbaud

    Paris 11ème

    M° Parmentier

     

    On peut manger sur place ou dans un des restaurants sénégalais de la rue, par exemple à l'île de Gorée au n° 70 ...