Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Turquie - Patara

    medium_kaputas-5.jpgIl est 22h00, nous venons de finir le délicieux repas concocté par la mère, la femme et la soeur de Kazim : soupe de lentilles, salade de tomates, aubergine farcie, petits gateaux et pastèque. Je suis dans la véranda et je me fais dévorer par les moustiques. Derrière moi, 2 familles de Belges dont une très sympa, originaire de la région d'Ypres, avec lesquels nous avons longuement discuté pendant le repas. Il y a peu de Français, en revanche beaucoup d'Anglais dans la région. Nous résidons depuis hier soir dans la pension Akay, dans le village de Patara sur la côte méditerranéenne, près de Fethiye. Nous avons voyagé depuis la Cappadoce a bord d'un bus de nuit. Le voyage fut long (12h) et éprouvant car nous n'avons pratiquement pas dormi mais c'était l'option la plus économique : 50 YTL par personne soit 25 euros. Le réseau de bus est très bien développé en Turquie, et le service incroyable. C'est une vraie expérience de se déplacer dans le pays en bus. A bord, il y a un stewart dont la principale tâche consiste à parfumer régulıèrement le bus, à nous arroser régulièrement les mains d'eau de Cologne et à déambuler dans le couloir avec son petit chariot pour nous offrir gratuitement du thé, de l'eau et des petits gâteaux. La RATP et la SNCF ont des leçons à prendre ... Pendant le voyage, j'ai lié amitié avec 2 ravissantes soeurs turques. En fait, après quelques sourires timides, la plus jeune s'est levé, a fourragé dans ses sacs et m'a tendu un petit pain en me faisant comprendre que c'était elle qui l'avait fait. J'avais encore mon beyti kebap sur le ventre mais pas question de refuser, j'ai donc mangé ce petit pain, fourré de fromage et persil et offert de si bon coeur. Comme elle insistait, j'ai obligé P... à y goûter aussi.

    Nous sommes arrivés épuisés à Fethiye et de là, nous avons dû prendre un autre bus jusqu'à Patara, un village calme sur la côte Médıterranéenne qui offre une plage de sable blanc de 18 kms ou les tortues viennent pondre. L'accès à la plage est d'ailleurs interdit après 18h30. Hier, nous avons passé l'après-midi sur la plage, un repos bıen mérité après notre long périple. La plage est belle certes, mais l'eau plutôt trouble et alors le sable, quelle galère à enlever ! On en avait partout. Le soir, après avoir dégusté la délicieuse "casserole" préparée par Mme Akay, une marmite contenant poulet, oignons, aubergines, tomates etc., nous sommes allés nous balader dans le centre de Patara. Ambiance plutôt tristounette car tous les restaurants et bars sont ouverts mais déserts. C'est vraiment un drame pour la population d'avoir perdu tant de touristes cette année. J' ai été désolée de remarquer que les restaurants affichent des menus "spécial Brits" : steacks, cheeseburgers, pancakes ??? Les délicieux beyti kebaps du Dayinin Yeri d'Avanos sont décidément bien loins ....

    Aujourd'hui, nous avons pris un dolmus jusqu'à la plage de Kaputaş, près de Kalkan. En fait, il s'agit d'une petite crique bordée d'eaux turquoises, que vous pouvez admirer sur la photo ci-dessus. Bien plus petite mais beaucoup plus belle et sauvage que la plage de Patara. J'ai beaucoup aimé cet endroit, et sı je devais donner un conseil, oubliez Patara, prenez une pension à Kalkan qui est bien plus gai et animé et allez plonger dans les eaux transparentes aux reflets bleus et verts de Kaputaş. Le seul problème ici, c'est que le service de bus s'arrête très tôt. La Jendarma (gendarmerie) m'avait pourtant dit que le dernier bus était à 19h00 mais nous nous sommes retrouvés en carafe à Kalkan et avons dû appeler Kazim à la rescousse pour venir nous chercher. Demain matin, nous partons vers 10h00 faire une croisière dans les îles avoisinantes. Tout ça pour la modique somme de 17,50 €, repas compris. Crème solaire et chapeau de rigueur, vu les coups de soleil que j'ai pris hier ....

  • Turquie - Cappadoce - Jours 4 a 6

    medium_8.jpgLe matin, je descends dans la cour de notre pension qui se compose de 4 magnifiques maisons ottomanes et je suis invitée a m'attabler par 2 Turcs qui s'avèrent francophones. Pendant que je déguste un petit déjeuner composé de pastrami (viande de boeuf séchée), pain blanc, tomates, concombre, olives vertes et noires charnues, je discute avec mes voisins qui travaillent tous 2 pour la pension. Un des plats contient une pâte brune ressemblant à du miel. C'est du "tahin pekmez", un délicieux mélange de moût de raisin et de pâte de sésame que j'étalerai désormais sur mes tartines tous les matins.

    L'après-midi, nous louons des VTT et partons pour Göreme, a 10 km de là, avec une halte prolongée à Çavuşin ou nous explorons la vallée de la Rose, ainsi nommée a cause de la couleur rose de sa roche. Après avoir accroché les vélos à des abricotiers, nous escaladons une montagne et découvrons un panorama magnifique sur la Cappadoce. Il n'y a pas âme qui vive alentour, nous nous en étonnons et apprendrons plus tard que la région déplore cette année une baisse de la fréquentation touristique de près de 50 %, en particulier les Danois qui ont annulé tous leurs voyages dans les pays musulmans après l'affaire des caricatures du prophète. Les Français constituent la majorité des touristes, suivis par les Japonais. Hier, nous avons pris un dolmus (bus local) pour découvrir la cité souterraine de Özkonak oû nous avons savouré la fraîcheur. De retour à Avanos, nous avons faıt la connaissance de "Soliman le maléfique", personnage célèbre dans toute la région qui officie comme rabatteur pour les poteries locales les plus chères. Nous avons finalement visité celle de Galip Körükçü et sa charmante épouse Lilian. Toutes les maison d'Avanos sont creusées dans la montagne, nous avons donc visité les nombreuses galeries et même le surprenant musée du cheveu, inscrit au livre Guinness des records. Cette collection, commencée il y a plus de 20 ans, regroupe les mèches de cheveux des centaines de femmes qui ont visité la poterie. Celles-ci sont invitées à accrocher une mèche de leurs cheveux accompagnée de leur nom et adresse et chaque année, Galip en choisit 15 au hasard et leur offre un séjour de 2 semaines dans sa maison d'hôtes. N'ayant déja pas beaucoup de cheveux, je n'ai pas sacrifié à la coutume. Aujourd'hui, nous avons fait une randonnée autour de Göreme. Je voulais absolument voir la surprenante "vallée de l'amour" où se dressent des phallus géants mais pas de balisage, nous ne l'avons donc pas trouvée. Dans une heure, nous prenons un bus de nuit pour Fetihye, sur la côte lycienne, pour un peu de farniente sur de belles plages de sable blanc. C'est donc de là-bas que vous aurez de mes nouvelles prochainement. A bientôt !

  • Turquie - Istanbul - Jour 3

    medium_uch4p.jpg

    Dimanche 16

    Nous commençons la journée par la visite de la mosquée Bleue (la plus grande mosquée ottomane). A l'entrée, on me donne un foulard pour couvrir mes épaules et nous enlevons nos chaussures. D'ailleurs, ça sent un peu les pieds a l'intérieur, ils devraient obliger tout le monde a faire les ablutions ... Je remarque que l'atmosphère n'est pas aussi recueillie que dans nos églises chrétiennes, les enfants courent et jouent dans la salle de prière, ce qui ne semble pas gêner les fidèles pour prier.

    Vers 16 heures, nous partons pour l'aéroport d'Ataturk ou nous prenons un vol pour Kayseri, en Cappadoce (55 € sur Onur Air). De la, transfert vers le village d'Avanos, jumelée a la ville de Nuits Saint Georges en France (productrice d'un vin dont mon ami Salim est grand amateur). Nous nous installons dans la pension Kirkit, quı se compose de 4 maisons ottomanes décorées avec beaucoup de gout (30 € la chambre avec petit déj'). Nous cherchons un endroit ou manger, il est tard et tout semble fermé mais nous sommes chaleureusement accueillis par le patron du Dayinin Yeri qui nous sert une des meilleures salades que j'ai mangées de ma vie. Quand je lui demande de quoi est faite la sauce, il appelle un de ses amis quı lui traduit en français : jus de grenade. La salade, composée de tomates, courgettes, oignons, concombres et parsemée de persil et menthe fraiche est tout simplement arrosée de jus de grenade. Je mange aussi un Beyti kebap succulent. Le Beyti kebap est décıdément mon kebap favori, il s'agit de pain turc roti et fourré de viande d'agneau hachée et grıllée. Nous allons nous coucher vers 1h du matin dans notre belle chambre décorée de kilims et de poteries de la région. J'ai hate de découvrir cette région célèbre pour ses cheminées de fée et cités souterraines.

     

  • Un bronzé au harem

    Samedi 15 (jour 2)

    Nous commençons la visite du Palais de Topkapi par le célèbre harem ou vécurent jusqu'à 300 concubines. En attendant l'heure de la visite, nous nous asseyons dans le parc et tout à coup, Pierre me dit : "Mais ... c'est Michel Blanc !" et en effet, cet illustre "bronzé" se plante devant nous, nous regarde avec un petit sourire et nous échangeons un "bonjour". Ca a quelque chose de surréaliste de rencontrer Mıchel Blanc au harem de Topkapi ... La visite commence, c'est magique de déambuler dans ces corridors chargés de mystère, la salle des eunuques noirs (ıl y a aussi celle des eunuques blancs), les appartements de la sultane valide (la mère du sultan), ceux du sultan, la cour des favorites, le hamam du sultan. Les murs de chaque pièce sont couverts de mosaïques magnifiques provenant de Turquie mais aussi de Hollande ainsi que de miroirs vénitiens. Au hasard de la visite, nous continuons à échanger nos impressions avec Michel Blanc. Il est seul, visiblement, il a l'air simple et très sympathique. Le genre de personne avec laquelle je boirais bien une mousse ...

    Après le harem, nous visitons le Trésor ou se trouve l'épée de Soliman le Magnifique, le 5ème plus gros diamant du monde, en forme de poire, ainsi que d'autres choses plus morbides comme le bras et le crâne de Saint Jean Baptiste. La légendaire hospitalité turque ?

    C'est l'heure du déjeuner, nosu remontons vers le quartier de Cemberlitas et nous attablons dans le restaurant Irem, voisin du hamam de Cemberlitas, et je me fais une belle assiette de meze : poivrons, courgettes et feuilles de vigne farcis, concombre au yaourt, salade de tomates et oignons blancs accompagnés d'un délicieux jus de fraise frais. De là, nous prenons le tram jusqu'a Eminonu et nous allons nous perdre dans le bazar égyptien (marché aux épices). Vers 19h, nous retournons a Sultanahmet, au café Mesale ou, confortablement alanguie sur de profonds coussins, je bois un jus de carotte en écoutant des musiciens jouer de la musique soufie. Au-dessus de ma tête, le ciel étoilé d'Istanbul, face a moi, la mosquee bleue magnifiquement éclairée. Comme le derviche tourneur qui danse les yeux fermés et les bras levés vers le ciel, je me sens envahie par la plénitude.

    La soirée se termine sur le toit du restaurant Doy Doy ou je mange un délicieux Beyti kebap (et pas kebab) en admirant Sainte-Sophie et la mosquée Bleue.  

  • Istanbul - Jour 1

    medium_TN_blue_20mosque.jpgDépart mercredi 13 au soir sur Corendon Airlines vers 21h30, atterrissage à Istanbul vers 2h00 du matin.

    Après une attente interminable à la douane, nous négocions un transfert en bus vers le quartier de Sultanahmet où nous arrivons après un passage par le quartier de Taksim et sur le pont du Bosphore . Là, après une heure à tourner dans les rues à la recherche de notre hotel, le Turkmen, oùn ous nous écroulons vers 5 heures du matin, juste après l'appel à la prière du muezzin . Le lendemain (la nuıt a été courte, seulement 4 heures de sommeil), nous découvrons que l'hotel est à 2 rues de la mosquée Bleue et de Sainte-Sophie. Nous commençons par la visite de Sainte-Sophie, où nous découvrons avec amusement le portrait de l'ımpératrice Zoe et de son dernier époux. Celle-ci, mariée 3 fois, fit modifier à chaque nouvelle union la mosaïque représentant son époux.

    Nous approchons la mosquée Bleue mais c'est l'heure de la prière, donc visite interdite. Les fidèles se lavent les pieds sur le côté de la mosquée. L'après-midi, nous prenons le tram jusqu'à Emınonu, nous traversons à pied le pont de Galata, ou les pêcheurs se succèdent, et nous montons en haut de la tour de Galata d'où la vue est superbe sur Istanbul, le Bosphore, frontière naturelle entre Europe et Asie, et la mer de Marmara. Le soir, nous dégustons du poisson frais dans la belle cour pavée du restaurant Sabahattın, où les chats du coin nous font les yeux doux.