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  • De l'amour

    Mon ami, mon frère. Ce soir, tu m'as appris un mot nouveau. L'amour "agapè".

    Tu m'as expliqué que l'amour agapè, c'était l'amour absolu, à l'opposé de l'amour éros : c'est l'amour parental, l'amour filial, l'amour fraternel. Que l'amour éros est temporaire et source de souffrances car lié au désir et l'amour agapè, infini et absolu car don de soi irréfléchi. Notre amitié dure depuis de nombreuses années et si parfois, je n'ai pas prononcé les mots que tu attendais, si j'ai eu du mal à accepter cette tendresse indéfectible que tu me témoignes depuis toujours, sache qu'aujourd'hui je sais à quel point ton amitié m'est vitale.

    Tu m'a dit ce soir que depuis le jour ou nous nous sommes rencontrés, à l'aube de nos vies d'homme et de femme, tu m'aimes d'un amour agapè, que je suis dans tes tripes et que quand je suis mal, tu es mal. Il y a un peu plus d'un an, à un moment où comme aujourd'hui, j'étais perdue, tu m'as appelé et tu m'as lu l'épître de Saint Paul aux Corinthiens, à moi, l'allergique aux églises et au mot religion.

    "L'amour c'est vouloir donner ce qu'on a pas à quelqu'un qui n'en veut pas". J'ai accepté ce don avec une immense gratitude et il m'a fait du bien. Que j'aime parler avec toi ! Ta spiritualité et ton humilité me portent. Promis, je vais apprendre à me laisser aller. Je n'ai plus peur d'être moi-même et d'accueillir ces marques d'affection dont j'ai tant besoin. 

  • L'oiseau-livres

    medium_enfants-03.2.jpgEn Côte d'Ivoire, l'avion présidentiel d'Houphouet Boigny transformé en bibliothèque pour enfants.

    Une autre façon de s'évader et de goûter à la liberté. 

    http://www.palaisdelaculture.ci/oiseaulivres.php?th=presentation

  • Ca ira mieux demain

    Grosse boule dans la gorge dimanche dernier à la sortie du magnifique et très émouvant "Ensemble c'est tout". Regret de ne pas avoir une grand-mère à câliner, dont j'aurais caressé les cheveux fins et embrassé avec délicatesse les joues satinées. Sensation de n'être pas au bon endroit, de ne pas vivre ce qui a un sens. Larmes qui coulent en silence sous les mots tendres d'Ima.

    Au travail, enfermée dans mon bureau. Colère résignée contre mon collaborateur qui s'évertue à se mettre tout le monde à dos. Tant pis pour lui. Découragement devant la mine sombre de mon nouveau boss qui perd déjà son enthousiasme. Il commence à comprendre que le bien-être des salariés ne fait pas partie des préoccupations de la boîte.

    Sur mon vélo, lundi, une camionnette tente de me renverser. Pour rire. Y'en a qui prennent du plaisir comme ils peuvent. Vendredi, la mort me frôle. Il n'a même pas freiné. En état de choc. Envie de frapper. Qu'aurais-je laissé derrière moi si la voiture m'avait fauchée ?   

    Fiso qui rit, Fiso qui pleure. Trop euphorique pour être honnête. Qui pleure de rire entre deux commentaires salaces quand Honey Bunny lui parle de son informaticien sexy. Qui saute à en perdre le souffle sur "Clap your hands say yeah" avec Lilybou. Qui a les yeux mouillés en lisant Rony, coeur noble et meurtri, qui invite à entrer dans sa grotte.

    "Say goodbye to the world you thought you lived in".

    Conseil à suivre. Bientôt.