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J'aime - Page 25

  • Quand on va au bois ...

    Il est plus de 23h00 mais je ne pouvais aller me coucher sans partager ma bonne humeur. J'ai promis de ne pas dévoiler l'identité de la malheureuse qui vient de me faire rire aux éclats au téléphone. Toutes mes pensées l'accompagnent alors qu'elle part se coucher au chaud avec ses tiques (au cul et ailleurs). Voilà ce que c'est que d'aller traîner dans les sous-bois malgré les bulletins d'alerte ... Je pense à vous, chers lecteurs qui jouissez de la proximité de la verdure, faîtes attention, les tiques pullulent dans les bois et s'accrochent partout. J'ignorais que ces sales bêtes raffolaient aussi des humains (faut dire que la dame a la peau sucrée). Ah la vie au grand air ! l Le contact avec la nature ! La cueillette des champignons au soir tombant !

    Le collier anti-tiques ne seyant vraiment qu'aux chats, c'est à la pince à épiler que le fidèle compagnon de la dame traque les bestioles sans relâche depuis plusieurs jours. Déjà un peu toquée, la voilà tiquée !

  • Bon anNOVArsaire !

    Radio Nova a 25 ans. J'ai découvert cette radio grâce à mon père qui l'écoutait en 1985; Nova passait alors surtout de la musiques antillaise. Au début des années 90, je suivais avec mon frère les soirées "Deenastyle" de DJ Dee Nasty qui invitait mes copains de l'époque, les "Timide et sans complexe" ... Doudou est toujours dans le rap, Hakim dans la danse, Joël ? C'est aussi l'époque des dimanche après-midi à la "Cinquième dimension" à Montreuil. Plus tard, les mardis soirs au Rex où je croisais régulièrement un certain Joey Starr et les vendredis au Bobino (où j'ai croisé Pierre Richard, grand rappeur devant l'éternel).

    Nova fêtait donc l'évènement autour de 3 concerts hier au parc de la Villette. J'y étais et les trombes d'eau qui se sont déversées sur moi à mon arrivée n'ont pas réussi à me faire rebrousser chemin. David Walters a ramené le soleil avec lui et j'ai enfin pu entendre cet étrange phénomène que j'avais raté de peu dans le parc du ministère des Affaires Etrangères, le 21 juin. Quelle charme et quelle énergie !

    Beau gosse, sourire lumineux, tout de blanc - légèrement - vêtu (pour le plus grand bonheur de la gent féminine), ses rythmes funk-rock portés par des sons électro auto-samplés ont fait bouger la foule. Les samples de ses chants créoles étaient étonnants ainsi que les instruments qu'il utilise, en particulier un cristal Baschet qu'il caresse de ses doigts mouillés (argggggh ... je m'égare ...) Il nous a même offert un duo improvisé avec Sandra Nkaké; leur joie enfantine était contagieuse, ces deux-là se sont bien amusés ... Il passe au New Morning en octobre, j'irai bien le revoir, il a une énergie débordante. Juste avant lui, Juan Rozoff (qui avait particpé à l'étonnant "Give me your love" de Booster, que j'ai d'abord attribué à Prince). 

    Ensuite, j'ai repris le métro, traversé Paris et retrouvé Estebandido, un peu fatigué.

    Dimanche matin, vers 7h, il s'est endormi dans le métro en direction de la porte d'Orléans et s'est réveillé à la porte de Clignancourt. Et oui, arrivé au terminus, il est reparti dans l'autre sens. La traversée de Paris des soirées bien arrosées, il l'a faite plusieurs fois et a finalement revu la lumière du jour - aïe, ça fait mal - à 9h30 dimanche matin ! Badoit, l'eau des lendemains difficiles ...

  • Les anges ne sont pas tous des saints

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    Mais qui est donc cet illustre homme politique (le 3ème en partant de la gauche) qui s'est fait représenter en homme d'église sur un des vitraux, réalisé en 1996, de la cathédrale de Nevers ? 

  • Me ressourcer en famille

    Vendredi, 18h56 gare de Lyon, je m'installe dans le train direction Nevers. Le ciel gris et l'humidité qui me fait frissonner me gâchent un peu le plaisir de ce départ vers le Sud. Avant le départ, une jeune femme braille dans son portable, je fulmine, ça promet, je n'en peux plus de tout cet incivisme. Heureusement, elle change de wagon, je me dis "bon débarras, casse-toi" mais j'ai crié victoire trop vite, elle est remplacée par une autre qui, écouteurs vissés sur le crâne, n'entend pas sonner son *§!#+ de portable ... contrairement à sa voisine qui somnolait paisiblement jusque là. 

    Je me colle de la musique dans les oreilles, paraît que ça adoucit les moeurs. Le train se vide, Nemours, Montargis, à l'approche de Cosne sur Loire, nous ne sommes plus que quelques-uns dont un couple de jeunes, la vingtaine triomphante. Lui, casquette, joue sur sa console, elle, faussement indifférente, écoute de la musique, remue et le bouscule par intervalles, au cas où il l'oublierait. Lorsque je sors mon miroir de poche pour ourler mes lèvres de teintes épicées, je surprend le regard admiratif du garçon. La demoiselle l'a vu aussi, elle me jette un regard noir, et va bouder sur la banquette de devant. Elle soupire bruyamment, surveille son copain dans le reflet de la vitre, s'arrange pour qu'une mêche de ses longs cheveux lui tombe devant le nez, me fusille du regard. Ca m'amuse alors je m'amuse et en rajoute, je me recoiffe, farfouille dans mon sac, c'est amusant, du haut de mes presque 35 ans, de titiller la jeunesse. Le train s'immobilise, j'aide une vieille dame à descendre les marches glissantes, la gamine traîne la patte plus loin, j'aperçois la silouhette rassurante de ma Mozz, clope à la main, je lui fais de grands signes mais - pas encore habituée à ma nouvelle coupe ? - elle ne me voit pas. Pap's est là, lui aussi, la moustache rieuse et le pied sur l'accélérateur. Arrivés à la maison, les boules de poils Marilou, Spok et Berlioz me rendent les honneurs et viennent me saluer à tour de rôle. Surprise ! Mes parents ont acheté des fuits de mer, je n'en mange jamais et on martyrise joyeusement crabes, bulots et crevettes en buvant du blanc. Ca fait du bien d'être là, au calme, et quelques heures et quelques éclats de rire plus tard, je monte me coucher dans la "chambre verte", sous les toits.

    Samedi, j'accompagne ma mère chez Fifi, de son vrai nom Noël, , LE boucher de Sancerre. Dans sa boutique exiguë les accros de la montre ne sont pas les bienvenus. Fifi, casquette sur le crâne et tablier blanc tendu sur le ventre manie ses belles viandes comme s'il s'agissait de mousselines de soie. 

    De retour à la maison, on s'attable devant l'entrecôte-frites du samedi midi. C'est un rituel que j'ai toujours connu et que je retrouve avec le même bonheur. Les frites de mon père ! Ce sont les meilleures, il n'est pas ch'timi pour rien et les aime trempées dans le picalili. La journée se passe, je lis les mémoires inachevés de Barbara et feuillette les magazines "à la con" que ma mère m'a mis de côté. Je fais le tour du potager et admire les tomates éclatées sous le soleil de juillet et qui manquent maintenant cruellement de soleil, les courges-spaghetti qui faisaient la fierté de l'oncle Marcel, les pommes de terre de Pap's, les cornichons qui voulaient se faire aussi gros que des concombres, les courgettes, les fraisiers désertés. Et puis dans le jardin, les pieds de rhubarbe, les quetsches, les pommes, le figuier. Le soir, Mozz me propose de goûter un apéritif maison offert par leurs amis les Pommé, ça s'appelle du pousse-épine et c'est très bon ! Elle me fait saliver en me mettant sous le nez une odorante tarte au maroilles (merci tonton Dan). Pâte à pain, lamelles de maroilles, copeaux de beurre et hop au four ! De quoi embaumer durablement nos immeubles sans âme et chatouiller les narines des gourmets ...

    Dimanche matin, je profite du câble pour regarder "Un homme sans l'Occident" de Raymond Depardon. C'est beau, c'est dur, c'est hostile. Mozz fait une plaque de croquets, biscuits secs aux amandes, spécialité de Sancerre. Elle les trouve trop peu cuits et me laisse les brisures, miam ! Ca me rappelle mon enfance quand je jouissais du droit d'aînesse pour le "lichage" des casseroles remplies de chocolat fondu. On regarde les photos de Turquie sur le PC de Pap's, comme prévu Mozz aime beaucoup celle où je porte la robe verte qu'elle-même portait il y a 34 ans sous le soleil de Nouméa.

    Lundi, le soleil fait quelques appartitions et mardi à 8h30 il me fait de l'oeil et je saute hors du lit pour aller boire mon café dans la chaise longue. Alors que je termine le roman d'Ernest J. Gaines "Par la petite porte", Pap's ramasse un mulot abandonné par un des matous sur la pelouse du jardin et le balance dans le jardin du voisin, ce qui me fait hurler de rire. Vers 11h45, on charge la voiture de cagettes remplies des produits locaux et du jardin - manquent des crottins de Chavignol - et on prend l'autoroute direction Nevers pour un déjeuner chez le cousin de Pierre. On mange dehors, ça nous fait presque drôle. Un couple très sympa, on se balade dans le chemin d'en face et comme nous ne connaissons pas Nevers, ils nous emmènent visiter le palais ducal, la cathédrale en grande partie détruite par la RAF pendant la guerre, suite à une erreur d'aiguillage, et le centre-ville. Vers 19h, retour sur Paris, la circulation est fluide et la tour Eiffel scintille de tous ses feux.

  • Bagues en perle

    Un peu de pub pour les jolies créations, dont je porte quelques exemplaires, de notre Mam'zelle "doigts de fée".

    Un petit faible pour la bague en perles hématite et rocaille ...