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J'aime - Page 21

  • Conoces el guanabana ?

    6dc3c09d39b8be98ec62b5aba79d4350.jpgAvec la mangue, c'est mon fruit préféré.

    Fruit originaire du Vénézuela ou il porte le nom évocateur de "guanabana", il s'appelle "corossol" aux Antilles, "coeur de boeuf" ou "mundengé" au Zaire.
    Je l'ai d'abord goûté à la Réunion et l'ai retrouvé avec bonheur lors de mon périple au Vénézuela avec mon frère.
    Celui-ci, un instant horrifié d'apprendre que je buvais du jus de "coeur de boeuf", consentit à y goûter lorsque je lui expliquai que ce fruit tirait son nom de sa forme.
    J'en ramenai un pot de confiture acheté dans une boutique de la cordillère des Andes, "Catalina's dulces", à La Culata (3 kms environ de Mérida).
    Dans nos contrées tempérées, vous trouverez ce fruit, en saison, dans les boutiques exotiques et asiatiques.
    Voici pour vous la recette de la "mermelada de guanabana", ce fruit se dégustant aussi en sorbet, en jus ou, comme nous l'avons testé récemment, en rhum arrangé.

    INGREDIENTS :
    2 à 3 jeunes corossols
    1 cuillerée à soupe de rhum vieux
    1 morceau de vanille(ou essence de vanille)
    1 zeste de citron
    sucre

    Prenez les jeunes corossols ne contenant pas de pépins noirâtres mais blanchâtres. Epluchez-les et retirez les pépins. Coupez la chair en morceaux. Mettez-les dans une casserole. Couvrez-les d'eau. Faites-les bouillir jusqu'à ce que la chair devienne transparente et tendre. Ajoutez le même poids de sucre que celui des morceaux de corossol, la vanille et le zeste de citron râpé. Laissez cuire à feu doux. Une fois bien dorés, versez dans la casserole le vieux rhum.Secouez le tout. Laissez mijotez quelques instants.
    Votre confiture est cuite lorsqu'une goutte versée sur une assiette froide se fige immédiatement.
    Mettez alors en pots.

  • Le 13ème arrondissement

    Samedi vers 10h, j'ai posé mon vélo place d'Italie et retrouvé Richard, 21 ans, rencontré mercredi dernier à Paris Carnet, et son ami Nicolas, 17 ans, devant la mairie du 13ème arrondissement, pour la Chasse aux Trésors de Paris.

    C'est un rallye ponctué d'énigmes et d'indices à collecter, dont le but est de faire découvrir des quartiers parisiens, leurs particularités, leurs monuments et commerçants.

    Plusieurs arrondissements y participaient, les 3ème, 6ème, 11ème, 13ème et 19ème; Richard m'avait gentiment laissé choisir. Le 13ème étant un arrondissement que je fréquente assidûment, certes, mais depuis peu, j'avais envie d'en voir d'autres aspects que le quartier de la Butte aux Cailles ou je retrouve Dyvyne régulièrement. 

    Au Moyen Age, ce faubourg des bords de la Bièvre était un quartier de bouchers, tanneurs et teinturiers. Devenue un égout à l'air libre, la Bièvre est recouverte en 1910.  

    Après nous être inscrits, on nous a remis l'énigme n° 5. Je vais vous conter notre périple en le ponctuant des jolies photos prises par Richard. Une bonne idée de ballade ludique.

    Sur la façade de la mairie, dominant le temps qui passe, la devise de Paris : "Fluctuat nec mergitur" ("Il est battu par les flots sans être submergé"). Partez dans le sens de Mergitur, vers une grande bataille napoléonienne [1]. Longez le centre de ceux qui vous protègent [2] et continuez vers cette grande bataille.

    [1] Austerlitz

    [2] Commissariat de police

    Après le 7ème jour, prenez un virage. (C'est là que j'ai assisté au mariage de mon ami JM, il y a plus de 10 ans). 

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    Engagez-vous dans une rue qui se finit par de l'eau [3]. Suivez ensuite votre banquier dans le bon sens.

    Suivez-le jusqu'au bout, il vous emmènera au Maroc [4]. Poursuivez ensuite en vous laissant emporter par la pente. Vous êtes alors sur le chemin de petits êtres imaginaires dont vous ne tarderez pas à croiser la manufacture.

    [3] rue Watteau

    [4] restaurant Ouarzazate

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    Un peu plus bas, vous découvrirez leur rue, dont l'entrée est gardée par un lion [5]. Osez vous y aventurer. Au N°3bis, l'histoire de leur grande maison vous est contée. Toujours sur leur chemin, vous longerez ensuite une résidence, puis une ancienne société de lumière, située au pied d'un château dont l'histoire est présentée au N°20.

    [5] rue des Gobelins, 2 têtes de lion sur la façade droite.

    Un numéro plus bas, si vous croisez un chat, prenez un virage en méditant sur un message mystique.

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    Miss Tic, reine du pochoir, a investi le 13ème arrondissement et en particulier le quartier de la Butte aux Cailles pour le décorer de femmes sexys gainées de noir et des ses mots aiguisés. Plus loin, je lis un message de la belle : "Je joue, oui". Chanceuse !

    Ils vous abreuvent au comptoir. "Arg..." : vous en perdriez presque vos voyelles [6]. Heureusement, une voûte de verdure bienvenue vous apaise. Cherchez la porte royale de la croix [7], près de l'amulette rouge suspendue dans les airs[8].

    Allez du côté ou il fait froid [9], passez devant votre salon [10], saluez le philosophe [11] et retenez son nom.

    [6] comptoir Arago

    [7] église réformée de Port Royal

    [8] carotte d'un tabac

    [9] magasin Picard

    [10] restaurant le Salon

    [11] rue Pascal

    Un peu plus loin, arrêtez-vous chez Blondin. A l'intérieur, vous trouverez un indice.

    Ici, nous entrons dans un restaurant sénégalais aux murs jaunes, rouges et verts. Des bruits de casseroles s'échappent de la cuisine. Après avoir cherché des indices en silence dans le restaurant, nous hélons les cuisiniers. Un homme élancé et jovial vient vers nous et quand nous lui demandons notre indice, il sort une carafe remplie d'une boisson rouge et nous en sert 3 grands verres. Nous devons deviner de quoi il s'agit. J'en ai assez bu de ce jus rafraîchissant, c'est du bissap. "Gagné !" dit-il avec un grand sourire. Puis, nous devons nommer la capitale du Sénégal. Notre premier indice nous est remis, c'est un morceau de texte sur un bout de papier. Le jeune homme nous explique que son restaurant n'est ouvert que depuis 3 semaines. J'avise sur le menu des mafés et autres plats sénégalais, à des prix corrects. J'emporte une carte du restaurant.

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    En sortant,  continuez votre chemin et au coin du N°43, un petit diable soudain sort de sa boîte. Rentrez dans la sienne, n'ayez pas peur, vous y trouverez un indice.

    En sortant, cherchez autour de vous la construction médiévale.Rendez-vous devant son entrée. Mais au lieu de pénétrer cet endroit, rejoignez la résidence de celui qui donne son nom à cette rue et continuez jusqu'au bout.

    C'est le seul moment dans notre chasse aux trésors ou nous avons piétiné pendant près de trente minutes. Nous avions beau chercher, pas le moindre signe de Moyen Âge aux alentours. Un hôpital moderne, un boulevard. Avisant de l'autre côté, l'atelier Saint-Luc, nous nous sommes égarés dans les rues avoisinantes avant de revenir devant la galerie. Je décide d'entrer et demander de l'aide au maître des lieux qui me dit "Bien sûr ! c'est juste en face !". Ébahie, je découvre dans le jardin de l'hôpital Broca, une arche de pierre. Ce sont les vestiges de l'ancienne église du Couvent des Cordelières. Alors situé sur les rives de la Bièvre, il fut fondé en 1289 par la reine Marguerite de Provence, épouse de Saint Louis, et accueillît des princesses dont Isabelle de Valois.

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    Vous atteindrez une petite place arborée. A cet endroit, cherchez la librairie du sculpteur. Vous trouverez un indice à l'intérieur.

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    Ce sympathique libraire s'amuse beaucoup, visiblement, des nombreuses visites des chercheurs de trésor. D'un air grave, il nous indique que notre indice est caché dans un de ses rayons. Pour le trouver, il nous donne 2 indications : "On l'est parfois à tort" et "Royal au bar". Accusé et Kir ? Pour le kir, on repassera, en fait c'était un bouquin sur Ségolène que nous ne trouvons pas, en revanche, en ouvrant le livre "L'accusé", nous trouvons notre précieux bout de papier. Et de 2 !

    Revenez ensuite sur la place et installez-vous tranquillement sur un banc. Tic-tac-tic-tac... cherchez d'ou vient ce bruit imaginaire et partez direction : 3h, bercés par le chant d'un oiseau [12]. Continuez jusqu'au bout, l'oiseau vous attend à la fin.

    A ce croisement, prenez ensuite un chemin rafraîchissant[13]. Passez sous les rails et continuez dans le froid. Après avoir croisé un boucher explosif [14], poursuivez vers un  grand voyageur [15]. Quand vous l'aurez rejoint, prenez la direction d'une école qui vous apprendra les bonnes manières [16]. Continuez ensuite jusqu'au trèfle à quatre feuilles[17].

    [12] rue du champ de l'alouette

    [13] rue de la Glacière

    [14] boucheries Pétard

    [15] restaurant Marco Polo

    [16] auto-école

    [17] tabac avec sigle Française Des Jeux

    Arrivés au rond-point, suivez Edouard, qu'on appelle par son diminutif [18], dans la direction de Niaud [19]. Même si l'on vous interdit brutalement le chemin, continuez inlassablement vers Niaud. Attention, au N°90, le téléphone sonne. A moins que ce ne soit des bruits d'oiseaux qui partent de ces maisons de feuilles. Allez jeter un coup d'oeil.

    [18] magasin ED

    [19] rue Vergniaud

    Un ravissant dédale de ruelles fleuries et de maisons cossues mangées par le lierre. C'est la Cité Florale, formée des rue des Volubilis, des Liserons, des Glycines et de l'Orchidée.

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    Traversez ces chemins de fleurs jusqu'à trouver celui de l'orchidée. Rejoignez alors le bosquet et engagez-vous sur le chemin de la fontaine. Vous longerez alors un jardin dans lequel de mystérieux personnages vous attendent. Ils ont pour vous un indice.

    Vous y avancerez à dos d'âne. Arrivés devant les grilles, ces animaux vous indiquent le chemin de la colonie de vacances sur votre droite, près du conifère [20]. Mais cette maison mangée par les feuilles ne vous plaît guère et vous préférez rejoindre la place des deux premières lettres de l'alphabet [21].

    A côté du pont, le docteur vous invite à emprunter son chemin fleuri [22]. Si, en chemin, vous croisez des docteurs concurrents, restez avec ce premier, pour qui le devoir n'est pas un vain mot. Remarquez en chemin un médecin divin qui porte un drôle de nom [23].

    [20] rue de la colonie

    [21] place de l'abbé Hénocque

    [22] rue du docteur Leray

    [23] rue du docteur Dieulafoy

    Vous sortez de son cabinet avec la santé du siècle [24] et décidez de vous faire les trois "36" [25]. Effrayés par des Sétois peu amènes [26], vous embarquez pour une croisière sur le Tage [27], jusqu'à cette pointe de terre sur laquelle trône un moulin. Pénétrez dans ce moulin par l'entrée interdite. A la vue, par-dessus le pont, de chemins de fer désaffectés, vous reculez de quelques pas. Vous comprenez pourquoi l'endroit est davantage prisé pour sa nature et investissez un verdoyant plateau. Là, deux pics s'offrent à vos yeux impressionnés ; l'un carré, l'autre rond. C'est vers ce dernier que vous dirigez vos pas. 

    [24] bar restaurant Century 

    [25] 36, 36 bis et 36 ter rue Damesme

    [26] café Sétois

    [27] rue du Tage

    Un courant d'air froid vous attaque sur le flanc gauche [28]. Partez donc dans l'autre direction, en suivant les flèches blanches et rouges [29], vers les portes de l'Italie, pour vous réchauffer. Bientôt, un bâtiment de briques vous intrigue : un poète indien y donne la leçon à de futurs bacheliers [30]. Vous suivez avec intérêt son cours, davantage en tout cas que celui que donne, en plein air, un peintre espagnol [31].

    [28] magasin Picard surgelés

    [29] concessionnaire Citroen

    [30] rue Tagore (poète indien)

    [31] square Juan Miro

    A la sortie des classes, vous êtes sales, mais refusez de vous laver. Un gant enduit d'eau vous suffit, avant de passer par les maisons hantées [32]. Attention, le mal y est présent, mais il est combattu par des pensées mystiques (encore elle). En sortant, vous arrivez au terme de ce chemin et c'est avec effroi que vous retrouvez les sinistres chemins ferrés de tout à l'heure (la petite ceinture). Ces rails et ces croix, brrrrr.

    Ce lieu ne vous dit rien qui vaille. Vous choisissez d'aller en avertir l'empereur, qui en guise de remerciement, vous pointe le chemin à suivre (restaurant asiatique Palais de l'empereur). Ces émotions peuvent vous donner des vapeurs et vous tanguer quelque peu. Mais cela va mieux et l'appétit revient.

    Nous pénétrons à présent le quartier chinois, par l'avenue d'Ivry ou se trouve Tang frères. Canard laqué et autres volatiles non identifiés suspendus à des crochets en vitrine, restaurants de pho, ces soupes vietnamiennes parfumées, toute l'Asie est là !

    A force d'engloutir ces bons produits, vos devises se raréfient. Cela tombe bien, un bureau de change vous permet de renflouer votre portefeuille. Vous décidez de crécher, ce soir, sur les hauteurs, près du stade [33]. Tout excité, vous vous faîtes la boule à zéro, comme les quilles que vous renversez. Après le Tamarin, osez passer entre les loups affamés qui vous entourent.

    [32] rue des Malmaisons

    [33] dalle des Olympiades

    Vous voilà arrivés comme sur le toit du monde. A l'aide d'une carte, vous reconnaissez Mexico, Athènes, Sapporo, Grenoble, Cortina, Helsinki, Anvers, Londres et Rome. Ou aller ? Votre forme olympique vous autorise toutes les destinations. Vous n'aimez pas le froid norvégien, et vous dirigez donc vers Sapporo, d'ou vous pourrez rejoindre la France, plus bas, par le train.

    Allez ensuite accompagner un des misérables, qui sirote un grand vin. Derrière, suivez les "remous" à l'envers et rentrez dans le parc que vous avez choisi [34].

    A l'intérieur, cherchez le terrain d'un sport dont le nom est une chaussure. Tout près, se dresse l'arbre de la liberté. Prenez la sortie à ses pieds. Près d'un végétal flottant à la surface des lacs, engagez-vous sur deux avenues à la fois [35]. A leur terme, cherchez notre étoile, derrière les arbres. Partez ensuite sur le chemin du petit moulin [36].

    [34] parc de Choisy

    [36] restaurant Nénuphar

    [36] rue du Moulinet

    Continuez jusqu'à croiser le restaurant d'un poète français, Jacques de son prénom. A cet endroit, ne prenez pas le passage homonyme, mais l'autre, le plus étroit. Au sommet, continuez vers un prénom lié au raisin.

    A ses pieds, cherchez une place rafraîchie par une drôle de fontaine. C'est une source pure. Sur cette place, un écriteau raconte l'histoire de deux hommes qui se prenaient pour des oiseaux. Faîtes comme eux et suivez le chemin des volatiles. Mais ne soyez pas trop pressés, vous risqueriez de perdre une plume.

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    Nous voici dans le quartier de la Butte aux Cailles, repaire de malfrats au siècle dernier ou l'on trouvait de nombreux restaurants ouvriers. Au commencement y coulait la Bièvre, ses berges étaient ponctuées de moulins à eau et Jean-Jacques Rousseau affectionnait cet endroit. Aujourd'hui, c'est un quartier très animé, délimité par la rue de la Butte aux Cailles et celle des Cinq Diamants, parsemé de restaurants encore populaires (chez Gladines, ou j'ai déjeuné avec Céleste et Fabio en mai dernier, le Papagallo) et de bars chaleureux.

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    En plein vol, si vous apercevez un satellite russe, prenez garde, des yeux vous observent [37]. (Il s'agit d'un endroit un peu trop enfumé où je retrouve parfois Dyvyne). Un peu plus loin, vous croiserez un autre volatile, qui se moque de vous [38]. Fini de jouer les oiseaux, changez discrètement de voie par un chemin silencieux [39]. Ne le quittez que pour aller vous cacher dans le ventre d'une baleine. Descendez jusqu'au fond du ventre. Quand vous verrez du sable, il sera alors temps d'assembler vos indices et de les lever vers le ciel. 

    [37] bar Sputnik, rue de la Butte aux Cailles

    [38] bar le Merle Moqueur

    [39] rue Samson

    Nous découvrons un message qui nous emmène dans le square René Le Gall.

    A la sortie, Richard me montre un immeuble et m'apprend que c'est le premier gratte-ciel parisien. Sis au 33 rue Croulebarbe, cet immeuble de 22 étages a été construit en 1960.

    La suite du périple nous emmène au journal le Monde, puis nous retrouvons les organisateurs et participants à 16h à la mairie pour un goûter et un tirage au sort qui, malheureusement, ne nous sera pas clément.

    Fourbue, je me découvre quelques ressources insoupçonnées pour aller faire les soldes au centre commercial Italie 2.

    Quelle bonne journée ! Merci Richard et Nicolas !

  • Paris Carnet

    Hier soir, j'ai rejoint Paris Carnet au métro Couronnes, dans un quartier métissé que j'aime beaucoup. 

    Quand, en remontant la rue Jean-Pierre Timbaud, je suis entrée dans un rade pour demander où était l'Assassin, on m'a répondu "C'est après le Cannibale". Moi : "Oh la la je sens que je vais finir en marmite ce soir".

    J'arrive donc à l'Assassin, qui n'a rien d'un coupe-gorge. Le patron est très sympa et efficace (presqu'autant que le délicieux Monsieur Jean). Ne connaissant personne, à part Fauvette qui m'a invitée à venir la rencontrer et n'est pas encore là, j'aborde une table en terrasse. Oui, ils sont blogueurs, me font assoir et et me présentent leurs blogs.

    Il y a là Goon, beau comme tout, que même que si j'étais plus jeune ..., Adrian, regard vif, contact facile, 4 blogs à son actif, et Pierre, que j'ai d'abord pris pour son père. Le nom du blog de Pierre faisant allusion à un comptoir, je me suis dit "Chouette ! un pote à Nicolas !" mais non. Adrian et Pierre sont partis pour un périple en auto-stop, l'été dernier, autour de l'Europe. Cela, en plus de leur lien de parenté, explique sans doute leur joyeuse complicité. Adrian a aussi passé plusieurs mois en Chine et nous a raconté ce périple.

    En terrasse, il y avait aussi Oxygène, venue de Guyane et qui était ravie d'être débarrassée de cette chaleur tropicale qui la fait gonfler. J'en connais un autre, de Guyane, qui n'a pas besoin de la chaleur pour être gonflé. Et puis Fauvette est arrivée et on a commencé à parler de Charentes, cagouilles, théâtre etc.

    Petit à petit, l'endroit s'est rempli, bientôt s'est installé à côté de moi, discrètement, sans bruit, un jeune homme d'origine asiatique, Richard. C'était sa première à lui aussi. Comme il commençait à faire frisquet, nous sommes rentrés pour nous restaurer. Richard nous a pris en photo avec son super ordinateur portable sous Mac. J'ai fait le tour des tables en demandant si Martin, qui s'était inscrit sur le site, était là. Plusieurs se sont proposés pour le remplacer (???) et ensuite, à chaque fois que je passais, on me disait en riant "Ah non Martin n'est toujours pas arrivé". Pas facile de trouver quelqu'un quand on sait juste qu'il ressemble à un homme. M'est avis que Sauce est tombé dans une embuscade du côté du Kremin-Bicêtre.

    A l'intérieur, Fauvette m'a présentée à Luciole et son compagnon. Une belle rencontre et une belle histoire. Luciole a un magnifique sourire, son compagnon aussi, avec un seul gros défaut : un blog informatique. Ce joli couple de blogueurs s'est rencontré à la première de Paris Carnet. Parents d'une petite fille de 6 mois, ils me racontent leur rencontre avec une émotion toute neuve. S'est ensuivie une discussion à bâtons rompus sur la profondeur des liens créés à travers les blogs. Car le compagnon de Luciole, après avoir flashé sur elle, et sans qu'ils se soient adressés un mot, a lu entièrement son blog le soir-même. Après le coup de foudre physique, les mots de la belle le rendirent alors follement amoureux de la luciole qui illumine désormais ses jours. Fauvette, toujours elle, qui en était à sa deuxième soirée, me présenta aussi la joviale Ada que j'avais croisée chez Scheiro. Et Traou, belle bretonne aux boucles brunes, très classe. J'espère que je ne me trompe pas de personne, j'ai un doute d'un coup entre Traou et Anita.

    C'était une belle soirée, quand j'ai quitté le bistrot, tout bruissant de rires et de paroles, j'ai dit "à bientôt" à beaucoup de monde. 

  • Aller au boulot la nuit

    Non, ce n'est pas ce que vous croyez.

    C'est super fun d'aller au boulot la nuit, quand notre immense siège social est désert. La rue intérieure a des allures de fête foraine et on peut faire les cons dans les couloirs.

    Vendredi soir, nous étions invités, mes collègues et moi, à un dîner "underground" au restaurant de luxe de notre siège social. Apéro sur les coups de 19h.

    Comme je bosse avec une bande de grands gamins et que je suis pas la dernière à faire des conneries, on avait pas fini l'apéro qu'on s'était déjà vidé des bouteilles d'eau sur la tête.

    Ensuite, on a mangé le délicieux festin que nous avait concocté le chef, landais. 

    Avant le dessert, on est allés faire un tour sur le salon qui se tient dans nos murs. C'est un salon qui présente des produits et équipements à acheter pour l'été. J'avais entendu parler d'un spa à tester et les connaissant, j'avais prévu le maillot de bain.

    A 1h, je faisais du tricycle en talons aiguille dans les allées du salon, poussée par D., pendant que les autres tapaient dans le ballon.

    Après on a joué au frisbee avec des coupelles en terre cuite mais personne n' a réussi à les rattraper.

    A 1h30, je sautais sur un trampoline. Sans les talons aiguille.

    Et à 2h, les garçons me balançaient dans le spa.

    Je me suis changée 3 fois cette nuit-là.

     

  • La Comète au Kremlin-Bicêtre

    "Une comète se compose de 3 parties : le noyau, la chevelure et la queue. Une comète importante possède au moins 2 queues."

    Je crois que j'étais le noyau, hier, et il y avait au moins un chevelu, dans ce très très très important bistrot du Kremlin-Bicêtre.

    Il y avait aussi Monsieur Jean, l' élégant patron des lieux, Jim le fringant serveur qui commence à souffrir du poignet droit, Tonnegrande, qui cherche toujours le pitch du dernier film sur lequel il a dormi au cinéma, Djibril qui n'est pas videur chez Leclerc, Michel, ancien guitariste, et Abdel. 

    Monsieur Jean n'avais pas de Guinness, j'ai donc bu des demi. On a parlé de la coiffeuse de Nicolas, de Simon le clochard, du gros Loic, des amis blogueurs (Eric, Fil Cat, Lutine et Céleste). On a aussi parlé un peu -très peu- boulot, c'est marrant, on bosse dans la même ville, Nicolas et moi.

    On a surtout raconté beaucoup de conneries et bien rigolé. Dyvyne qui voulait pas boire d'alcool en a été pour ses frais.

    Une soirée comme j'aime, simple, chaleureuse. Comme à la maison. Merci les gars !

    J'irai garer mon vélo devant la Comète de temps en temps. Mais je compte sur Nicolas pour gérer le gros Loic.