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J'aime - Page 26

  • Eul' couque au chuc'

    Dit avec l'accent chti'mi ... si vous n'avez jamais eu l'occasion de goûter ces grosses brioches moelleuses parsemées de pépites de sucre, vous avez raté quelque chose ! On les appelle indifféremment couques, cramiques ou pains-gâteaux et elles peuvent aussi contenir des raisins ou des pépites de chocolat.

    Originaire du Nord (merci papa), j'en ramène à mes amis parisiens à chaque fois que je vais voir ma tante qui habite à 5 kms de la Belgique. Les boulangeries Paul en proposent aussi mais elles sont plus chères.

    Ah! Les couques au chuc' !!!! Ca a bercé mon enfance, avec les faluches et les rondelles de saucisson de cheval que le boucher me donnait quand j'allais faire les courses avec mamie Marthe.
    J'ai récemment appris d'un boucher chevalin parisien la raison pour laquelle les gens du Nord mangent beaucoup plus de viande chevaline que le reste de la France.
    A l'époque, les chevaux étaient utilisés comme animaux de trait dans les mines du Nord et lorqu'ils étaient trop vieux ou malades, les Polonais les mangeaient. Les Chti'mis, pauvres eux aussi, se sont mis à manger cette viande bon marché. Voilà d'où vient le goût des gens du Ch'Nord pour cette viande (loin d'être bon marché aujourd'hui).

  • Cloclo toujours là

    Hier soir, alors que je m'apprêtais à aller me coucher, un dernier coup de zappette me fait tomber en arrêt sur l'idole de ma jeunesse. Agée d'une dizaine d'années et bercée depuis mon enfance par Cloclo que mon père aimait beaucoup, je passais des heures dans ma chambre à m'époumonner en chantant "Même si tu revenais", "17 ans" ou "Les cloches sonnaient" (j'adore quand il court derrière le train en criant Je m'appelle Claude et je t'aime, je t'aiiiiiiiiiiime). Je peux dire avec une fierté non dissimulée que je connais encore par coeur une grande partie de son répertoire. J'attribue mon engouement pour Claude François au fait qu'à l'époque, j'identifiais mon père, qui porte le même prénom et est aussi blond que lui (mais pas aussi gringalet), à ce chanteur mal aimé. Et puis franchement, Cloclo et ses Clodettes, les costumes à paillettes, les chorégraphies, ça en jetait non ?

    Hier, j'ai appris avec stupéfaction que "Comme d'habitude", écrit suite à sa rupture avec France Gall, était la composition française la plus exportée dans le monde, avec le Boléro de Ravel et que ce titre, dont il existe plus de mille versions, est diffusée en moyenne toutes les minutes. Aujourd'hui encore, des jeunes qui sont nées longtemps après sa mort, dansent et chantent sur "Alexandrie" et Cloclo vend encore entre 200.000 et 600.000 albums par an.

    Cloclo, boudé des intellectuels et sali par certains médias (au passage, j'ai été très choquée par la une de Libération au moment de sa mort "Claude François : a volté") souffrait beaucoup de la haine qu'il suscitait. Déraciné après une enfance dorée en Egypte, la déchéance morale et physique de son père avait généré en lui une combativité incroyable. Lui qui avait une revanche à prendre sur la vie serait sans doute touché de voir à quel point il est encore vivant dans le coeur de beaucoup de Français.

  • Musique africaine

    Je viens de découvrir Omar Pene et le Super Diamono de Dakar. Ca c'est bon ça !

    J'aime bien la musique africaine. Sur la routes des vacances, on cassait les oreilles de mes parents en écoutant Johnny Clegg, avec mon frère. Plus tard, je découvris le reggae engagé d'Alpha Blondy.

    Ma première grande émotion fut Papa Wemba, des années avant de plonger dans le milieu Z'; sa chanson Awa Y'Okeyi m'arrache des frissons à chaque écoute. J'aimerais beaucoup le voir en concert. 

    Côté Afrique de l'Ouest, je connais Manu Dibango, Alpha Blondy déjà cité et leur digne successeur Tiken Jah Fakoly. Mais aussi Ismaël Lo, la béninoise Angélique Kidjo et bien sûr l'afro-beat nigérien de Fela Kuti.

  • Nouveau mag pour les z'hommes

    J'ai nommé "Robin, le masculin sensible". A suivre ... Amateurs de bimbos en string, foot et grosses carosseries, passez votre chemin !

    Il y a aussi un site internet, c'est par ici ! Et un blog !

    J'ai découvert le n° 2 de ce nouveau magazine masculin il y a quelques jours et je l'ai dévoré, notamment un article très intéressant sur ces pères qui n'en ont pas eu. Il y a même des recettes de cuisine. Une séquence rétro avec les conseils d'un barbier de métier sur l'art de se faire des joues douces et parfumées. Il paraît que les femmes trouvent qu'un homme couvert de mousse à raser est très sexy. Je me faisais justement la réflexion qu'à l'exception de mon papa, je n'avais jamais vu un homme utiliser un blaireau et ce matin, ô surprise, je tombe nez à nez avec mon pompier barbouillé de "chantilly". En effet, c'est craquant !

  • Un homme attentionné

    HIer soir, mon pompier préféré m'a fait un cadeau qui m'a beaucoup touché parce que ça fait des années qu'un homme ne m'avait pas offert de fleurs. 

    Comme disait Cloclo "ce sont les petites choses qui ont toujours fait les grandes amours". J'apprécie beaucoup les gens attentionnés qui sont plus rares qu'on ne croit. Ce doit être dû à ma maman qui s'est toujours évertué à nous combler de gâteaux, petits plats, surprises de la petite souris sous notre oreiller et autres choses qui ne s'achètent pas mais valent tous les trésors du monde parce qu'ils ne sont faits que pour mettre une lueur de bonheur dans nos yeux d'enfant.

    Hier soir, Michoko a retrouvé son âme d'enfant et senti son coeur fondre de bonheur quand il lui a dit "Si ça te fait plaisir, ça me fait plaisir".