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Souvenirs - Page 2

  • Tu penses encore à moi

    Si CUI se pose la question, dans sa jolie série dont je suis friande,  toi tu viens de me donner une réponse ...

    Ainsi donc, à la faveur des réseaux sociaux, tu m’as retrouvée. Quand j’ai vu ton nom apparaître, il ne m'a fallu que quelques secondes pour me souvenir de toi mais j’ai hésité à presser l'option "accepter", tant et si bien que je t’ai oublié pendant 2 semaines. Et puis, la curiosité aidant …

    C’était mon tout premier vrai travail. J’avas glorieusement raté mon bac et en septembre 1990, je débutais comme agent de sécurité à l’aéroport de Roissy. Hé oui, m’sieu-dames, c’est qu’elle en a fait des boulots, la Fiso !

    La première guerre du Golfe commençait, celle de Bush père, et avec elle, la parano sécuritaire. A 20 ans à peine, monter la garde sous un oiseau de métal et arpenter les couloirs d’un aéroport bruissant de langues et de cultures était un ravissement permanent pour l’amoureuse des voyages que j’étais déjà.

    Toi, tu avais de beaux yeux verts et graves, une moue boudeuse, une tignasse bouclée et un corps trapu et ferme. Nous étions collègues, tu étais réservé, c'est sans doute ce qui m'a séduite. Je t’intimidais, tu me l’as dit plus tard. Je ne sais plus combien de temps a duré notre amourette, 3-4 mois peut-être ?

    Je me souviens d’une nuit d’hiver passée sur un banc de Montmartre. Et de l'aube glacée sur ma peau dénudée. Je n’avais pas froid, à califourchon sur toi. On est fou quand on a 20 ans.

    Je me souviens aussi d’un weekend à La Haye, quelle idée, d’un jardin japonais et d’un hôtel à la hauteur de notre maigre salaire. Nous y étions partis avec un collègue italien qui, plus tard, a tenté, en vain, de me sauter, et sa copine philippine.

    Ton empressement à mon égard, ta possessivité et tes yeux de chien battu m’ont vite oppressée. Et puis, tu as commencé à être jaloux, et à faire des remarques sur mes jupes et mes décolletés, un peu trop suggestifs à ton goût. J’avais 20 ans et tu parlais vie à deux. Je t’ai quitté pour sortir presqu’aussitôt avec un beau garçon de notre équipe, qui portait le prénom de mon père. Je revois tes dents serrés et ton regard couleur de vase, qui charriait chagrin et colère. Je ne t’ai pas ménagé mais à en croire nos récents échanges, tu n'as que de bons souvenirs. Tu écris de jolies choses sur la bouture de femme que j'étais alors et que tu sembles avoir observée et cernée plus que je ne l'aurais imaginé.

    Tu écris que tu as souvent pensé à moi, que tu t’es demandé où j'étais et ce que j’étais devenue. Tu m’imaginais avec « une ribambelle de gamins » … De mon côté, 'ai demandé une photo pour vérifier si tu avais toujours ta tignasse bouclée. Tu es chauve maintenant et tu as grossi mais ton sourire n'a pas dsiparu. Tu sembles avoir de la tendresse pour moi, et des souvenirs beaucoup plus précis que les miens. Avec le recul, je réalise que j’ai peut-être été ton premier chagrin d’amour.

    Tu n’as jamais quitté l’aéroport de Roissy, ni sa périphérie où tu habitais. Tu es marié depuis dix ans et tu as deux enfants. Un matin sans doute, dans le terminal 1 où nous le buvions ensemble il y a plus de 20 ans, tu me rafraîchiras la mémoire devant un café.

  • A l'aise dans le nid de l'aigle

    Voilà, on y est. Le train s'ébranle et je garde l'image de ta silhouette derrière la porte vitrée et du sourire de tes yeux noirs. Jusqu'ici tout va bien.

    Depuis deux heures, au moment où j'ai bouclé ma valise, j'ai de toutes mes forces fait le vœu de vivre l'instant présent, jusqu'au bout, de ne pas le ternir en redoutant le moment où je devrai m'éloigner de toi. Si enfin je pouvais te quitter sans que s'ensuive une vague de désespoir, à coups de pourquoi qui tuent à chaque fois le cœur du bonheur, alors j’aurai fait un pas vers la sérénité.

    Je me sens grandie et meilleure après cette parenthèse de vie ensemble, pendant ces 10 jours. Sans souffrance, je te le jure. Juste quelques pincements au cœur et au ventre, parfois, parce que je suis humaine et femme, avec tout ce que ça comporte de merveilleux.

    L'expérience que nous avons décidé de vivre ensemble révèle des forces en moi que je ne soupçonnais pas. Les ami(e)s dans la confidence répètent qu'ils se demandent comment je supporte d'être à tes côtés sans me donner à toi. C'est parce que notre relation naissante a plus de prix à mes yeux, désormais, que le plaisir que je pourrais prendre dans tes bras.

    Sais-tu que j'ai eu moins de désir pour toi ? Pourtant je n'ai jamais dormi 9 nuits avec un homme sans me donner à lui. Etre allongée à tes côtés, sentir ton souffle paisible caresser mon visage, te respirer, contempler l’ivoire de ta peau sans y poser les mains, c'était un exploit de ma part et d'une certaine façon, ça m'a comblée. N'importe qui, sauf toi.

    Parfois pourtant, je l'avoue, j'ai profité que ton regard soit absorbé par le ruban d’asphalte pour laisser mes yeux s'attarder sur tes mains que je trouve si belles, une bague à l'annulaire droit, et une autre sur la main gauche, et je me suis souvenue qu'une nuit, elles m'avaient découverte à tâtons, timidement, et caressée jusqu'à l'extase.

    J'ai regardé ta bouche aussi et je me suis revue buvant ton haleine jusqu'à la lie, ce soir-là, au pied du château. Tu étais un des hommes de ma vie bien avant cette soirée magique et au jour du dernier soupir, je me souviendrai de ceux que ta saveur m'arrachait.

    M'as-tu entendue te remercier en silence de ne plus jouer à me séduire, de ne pas faire vaciller mes fragiles résolutions, de ne plus instiller, avec une cruelle insouciance, de vains espoirs dans ma solitude ? Je te l’avais demandé, comme on supplie le bourreau, et tu l’as respecté parce que tu souhaites devenir mon ami. Tu m’as aidée, par ta réserve, à ne pas me laisser empoisonner par un futur illusoire que j’aurais échafaudée seule alors que depuis quelques mois, tu manifestes la volonté de le redéfinir ensemble.

    Il y a autre chose que je voudrais te dire parce que je t'ai vu t'assombrir, ce soir-là et que je me suis mordu les lèvres pour ne pas la contredire, cette amie qui réprimande tes facéties et plaint sincèrement la femme qui t’aimera.

    Je suis cette femme et je les aime, moi, tes trots désordonnés, tes chansons pourries, tes jeux de mots doûteux et tes vannes de chambrée. Et ton regard joueur qui cherche une complice.

  • Les pluies fauves (part II)

    de l'amour comme s'il en pleuvait,les hommes de ma vieUn peu plus tard, au restaurant, l'alcool et sa féminité l'enhardissent et il ne peut s'empêcher de jouer le séducteur. Elle s'en amuse et se moque gentiment, mais déjà sous l’emprise de son charme, elle ne se nourrit plus que de sa présence.

    Ce soir, comme à chaque fois qu'elle l'a retrouvé, ses yeux pétillants et son sourire éternel pourrait lui donner l'illusion de lui être un précieux joyau. Mais "Loin des yeux, loin du cœur" est un proverbe qui lui va comme un gant, elle l'a appris à ses dépens.

    Il la questionne maintenant à propos de l’homme qu’elle fréquente depuis quelques mois et feint d’en être jaloux. Elle évoque brièvement la récente prise de conscience d'un scénario douloureux qui se répète depuis trop d'années : un attachement aveugle et borné à des hommes torturés qui la fuient. C'est ainsi qu'elle justifie sa décision de s'intéresser à cet homme qui la laisse tiède.

    Il dit sa lassitude d'une vie sentimentale instable, sa souffrance d'être tiraillé entre le désir d'une relation durable et une irrépressible attirance pour les feux de paille. Elle vante le véritable amour, celui qui se construit, et peint d'elle-même le portrait d'une femme raisonnable et réfléchie, ennemie de la passion. Celle-là même qui, il y a quelques mois, aurait tout laissé pour le rejoindre, si seulement il le lui avait demandé. Il la laisse quelques instants et la retrouve pensive, les yeux dans le vague.

    "Ne réfléchis pas, dit-il, tu as raison, prends la fuite, c'est mieux".

    Elle lui en veut, l'espace d'une seconde, et formule une supplique restée muette :

    "Ne joues pas avec moi ou tu me perdras vraiment."

    La nuit est tombée depuis longtemps lorsqu'il la raccompagne au pied du château, dans les hauts de la ville. L'explication n'a toujours pas eu lieu mais leur tendresse l'un pour l'autre semble intacte. Une pluie fine vernit les pavés gris. Il souligne le romantisme du décor, elle le contredit, tentant de garder la tête froide devant ses multiples appels du pied. Ils s'embrassent, le ton léger, le cœur joyeux, sur une promesse intemporelle. Pourtant, tous deux restent plantés là, comme ne pouvant se résoudre à cet au revoir teinté d'indifférence.

    Elle observe la haute silhouette, debout devant elle, sous la pluie. Dans quelques instants, il disparaîtra dans la profondeur de la ville et elle retournera à la solitude de sa chambre d'hôtel.

    Combien de mois s'écouleront avant qu'elle ne le revoit ? Après l'euphorie insouciante des retrouvailles, la tristesse entreprend déjà son travail de sape. Mue par une pulsion désespérée, elle le prend dans ses bras, s'autorisant sans risque, croit-elle, un élan de tendresse qu'elle s'est interdit jusque là. Mais elle s'attarde sur son épaule, caressée par le souffle chaud de sa bouche sur ses cheveux mouillés. Dans son oreille, il prédit leur perdition. Elle rit et imprudent papillon de nuit, lève son visage vers le sien. Instantanément leurs bouches s'unissent, aimantées.

    de l'amour comme s'il en pleuvait,les hommes de ma vie

    Les yeux clos, le front offert au baptême céleste, sa langue goûte l'haleine virile aux parfums de miel et de tabac. Enivrée, elle perd l'équilibre, comme une carencée qui prend une dose trop forte, trop vite. Il chancelle lui aussi, emporté par elle accrochée à son cou et un baiser étouffe leurs rires.

    de l'amour comme s'il en pleuvait,les hommes de ma vie

    Enserrant la tête blonde entre ses mains, il boit à la coupe de ses lèvres. Elle explore le visage de l'aimé, goûte la chaleur du cou, le rugueux du menton. Plongée dans la chaleur de sa bouche, elle ébouriffe les cheveux courts, caresse son visage, pince la peau fraîche entre ses lèvres. Sur le visage offert, l'amant lèche l'eau qui ruisselle, comme des larmes de joie. 

    de l'amour comme s'il en pleuvait,les hommes de ma vie

    Sous l’ondée nocturne et la lueur complice de la voûte bleutée, la tendre étreinte se mue en une joute féline. Comme deux lionceaux intrépides qui se défient avant de rouler dans le sable, ils s'abandonnent à un corps à corps empli d'une infinie tendresse. Galvanisés par l'érotisme animal qui s'intensifie, ils se mordillent, se lèchent, se respirent et se boivent. Bouches et mains s’autorisent ce que les corps s'interdisent. La passion alterne avec la douceur. Elle love le velours de sa joue dans la chaleur de sa main, ses lèvres chaudes baisent la paume nervurée, sa bouche avale les doigts habillés de métal. Il effleure la vallée des seins, arrosés de pluie.    

    Le jour n'est plus très loin lorsqu’épuisés par la tension, leurs corps se séparent. La pluie est tombée sans discontinuer, lavant craintes et blessures. Il s’éloigne lentement et envoie un dernier baiser. Sur le parking désert, elle est quasi nue, l'étoffe légère comme une seconde peau sur son corps trempé. La pluie a plaqué la fine chevelure sur son crâne brûlant et dessiné un halo charbonneux autour de ses yeux.

    Elle démarre le véhicule, enclenche chauffage et radio et s’éloigne dans la nuit noire. Après le désir qui a engourdi son corps et anesthésié son cerveau, c’est le bonheur qui l’inonde. Dans un état second, comme flottant entre rêve et réalité, elle sent la chaleur de ses bras et frissonne dans l’habitacle désert. Sur sa langue, les traces volatiles qu’ont laissées l’haleine et l’odeur mâles prolongent la magie de cet instant d’éternité.

    de l'amour comme s'il en pleuvait,les hommes de ma vie

    Les messages qui se succèdent sur son téléphone témoignent de l’intensité partagée. Elle se souvient de ses mots : coup de foudre, feux de paille et ... cendres.

    Séduite mais lucide, elle ne s’immolera plus sur l’autel de l’amour. Drogué aux sensations, accro aux émotions, l'homme qu'elle chérit semble ne se sentir vivant que dans la douleur ou l’extase. Elle accepte, en toute conscience, d'être un de ses nombreux shoots mais elle ne se laissera pas diluer dans ses veines.

     

  • Le seul poème qu'on m'aie jamais écrit

    Toi ma perle du Pacifique
    Toi qui viens d'une de ces îles magnifiques
    Tu es mon soleil, mon été,
    Depuis que je t'ai retrouvée.
    Ta chaleur m'a réchauffé le coeur
    Et je ressens un grand sentiment de bonheur
    Malgré tous les printemps qui nous ont séparés
    Nous voilà de nouveau réunis, c'est notre destinée.
    Je voudrais te pêcher et te garder
    Pour moi, contre moi, m'enivrer
    Du sucre de ta peau
    Et ne pas en souffler mot
    A personne de peur qu'il ne te vole
    A mon être, dont tu es l'idole.

    Toi ma perle magnifique
    Quel est ce don magique
    Que tu as pour réveiller en moi
    Toutes ces choses, cet émoi
    Que nous appelons Amour
    Et qui pour moi rime avec toujours
    Quoi de plus beau que ce sentiment
    Quoi de plus grand, quoi de plus puissant
    Par un seul de tes mots
    Tu peux me faire sourire
    Et pour un seul de tes mots
    Je suis prêt à mourir
    Pour mette fin à ce petit poème
    Je te dis simplement : JE T'AIME !!!

    Sur les photos où les bleus de l'océan et du ciel éclaboussent le regard, nous sommes deux bébés blonds et bruns. J'ai entendu son prénom pendant toute mon enfance car son père était un grand ami de mes parents.Il était mon plus vieux copain, en quelque sorte.

    Et puis, à l'aube de ma vie de femme, le hasard de la vie nous réunit mais son exaltation romantique, ses toujours et ses jamais effraient la jeune fille que je suis alors. La passion ne m'a jamais fait rêver. J'ai fui ses appels et n'ai jamais revu Fabien que je sais aujourd'hui père de famille.

    C'est le seul poème qu'un homme m'ait écrit. Il est touchant mais l'inexpérience de sa jeunesse lui enlève beaucoup de saveur. Je l'ai pourtant conservé toute ces années, pressentant peut-être qu'il serait unique. Comme j'aurais aimé recevoir, ensuite, un poème ou même une lettre d'un homme amoureux qui sait que toujours et jamais n'existent que dans les contes. Un homme qui n'aurait rien promis et m'aurait aimée au présent.

    Et à l'instar de CUI, dont la série "Penses-tu encore à moi ?" me passionne, je me demande quel impact mon indifférence a eu alors et ensuite sur Fabien.

  • Début de semaine à Dublin et retrouvailles avec de beaux souvenirs

    Lundi matin, à Bray. Il fait un soleil radieux. Vers 11h, je saute dans mes baskets et vais m'offrir une heure de course sur le front de mer où les promeneurs sont déjà nombreux. Je trouve une radio locale, ça fera l'affaire. Lorsque je fais face à la falaise, le soleil me réchauffe délicieusement. J'essaie de courir sur la plage pour éviter les promeneurs mais manque me casser la gueule sur les galets.  

    Peu avant 15h, je gare la voiture dans mon ancien quartier, à Drumcondra, où j'habitais une grande maison avec une porte verte. Un basketteur africain m'a envoyé un sms, me donnant rendez-vous au Porterhouse, un de mes pubs préférés, dans Parliament street. Pour y aller, Boug' et moi empruntons Parnell street, où j'ai aussi habité. On dirait que le pub au coin de la rue, où un trafiquant s'est fait descendre il y a quelques années, a défintivement fermé. Le cinéma UGC a disparu, un hôtel a élu domicile à côté de mon immeuble et Moore street a perdu ses marchandes de poisson qui me saluaient d'un "How ya doin' luv'?".

    A la place, une ribambelle de boutiques exotiques se sont installées. Coiffeurs africains, produits tropicaux, Chateau-Rouge en plein Dublin ! Mais mon boucher est toujours là et me reconnaît.

    Henry street promène toujours ses shoppeuses, même en temps de crise. Le Pravda a changé de nom mais le Ha'Penny bridge enjambe toujours la Liffey et le pimpant Winding Stair est toujours là aussi. Dans Temple bar, je montre à Boug' le restaurant où j'ai bossé et qui fait des putain de chicken wings, et aussi le Bad Ass café, où la belle Sinead O'Connor a débuté comme serveuse, bien avant de me donner des frissons sur le catwalken chantant "Nothing compares to U". Plus loin, le Clarence hotel, propriété de U2, et puis nous voilà devant le Porterhouse et il est toujours aussi grand et manque me plier en deux en me prenant dans ses bras.

    Cet après-midi, le Portehouse est calme, bien plus que ce soir-là.

    irlande,dublin

    Après un déjeuner à l'heure du goûter, M. nous emmène jusqu'à Christchurch avant de traverser la Liffey pour un café dans l'Italian quarter. La vague d'immigration italienne qui est arrivée en même temps que moi s'est installée et a ouvert quelques bons restaurants. Les Espagnols aussi sont restés et ont fait du Da Pino, où je mangeais des osso bucco, un restaurant à tapas.

    Sur Dame street, Govinda's est toujours là. Nous marchons jusqu'à St Patrick's. Un très bon restaurant argentin a ouvert dans le quartier. Boug' se marre de ne nous entendre parler que de pubs et de restaurants. S. nous emmène au Market Bar mais juste avant, il révèle une de ses adresses secrètes à M. Juste après Hogan's, cherchez un escargot en bois, c'est là qu'à l'étage, se trouve le No Name's bar, avec terrasse intérieure. Un bel endroit installé dans un appartement.

    Au Market Bar, S. commande beaucoup, beaucoup trop de choses à manger.

    Devant Trinity College, les arrêts de bus annoncent désormais le temps d'attente. S. montre à Boug' les impacts de balles sur les murs de la GPO et nous attrapons un taxi sur O'Connell street pour rejoindre Drumcondra.

    Demain matin, nous prenons la route pour entamer notre périple dans l'Ouest irlandais.