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restaurants - Page 2

  • Au Paradis Créole, cap Chevalier

    Lorsque j’arrive Chez Léger, il est 14h45 et on ne sert plus. Quelle déception d’avoir fait toute cette route pour rien ! IL faudra que je m’en souvienne : le dimanche, en Martinique, il faut déjeuner tôt.

    J’abandonne l’idée d’aller visiter la rhumerie Clément et file jusqu’à l’anse Chevalier, pour tenter ma chanse au restaurant Le Paradis Créole, recommandé par Gretta. IL faut suivre la direction du Paradisio puis des pancartes indiquent le Paradis Créole qui se trouve tout au bout d’une petite route. Là je constate, soulagée que l’on sert jusqu’à 16h30. La serveuse, une jolie jeune femme en jean et bustier blanc, m’installe en terrasse. « Je te laisse choisir et je viens prendre ta commande ».

    Je commande le menu Langouste qui, pour 26€, comprend une coquille de lambi (en remplacement des crabes farcis), une langouste et un flan coco maison. Avant ça, je sirote mon punch coco habituel (2€50).

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    Lorsque je vais au comptoir pour payer, le patron m’offre une grappe de quenettes, un fruit vert proche du litchi. La patronne me conseille la plage de l’anse Michel, à proximité. Je file car il est déjà 16h30 et je débouche sur cette plage plus sauvage que celle des Salines. Je saute dans la mer mais le fond est tapissé d’algues moussues et je ne suis pas rassurée ; j’aime bien voir sur quoi je pose les pieds.

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    Je me pose sur la plage et peu de temps après, je remarque des parapentes qui tournoient dans le ciel à gauche. Soudain, l’un d’eux se rapproche de nous et après avoir virevolté quelques secondes au-dessus de nos têtes, se pose à quelques mètres de moi et me salue d’un « Bonjour » malicieux.  C’est assez drôle car il est acclamé par les gens sur la plage.

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    Un papy s’approche de lui et lui offre une canette, tapant la discute. Le parapentiste a le teint mat des blancs qui vivent ici. Je discute avec lui et apprend qu’il demande une participation de 40 € aux frais (contre 75€ le vol avec des professionnels) et que certains de ses amis offrent la balade, pour le plaisir. « On décolle du morne, là-haut » dit-il. Il s’accroche une sorte de moteur dans le dos et s’élève au-dessus des vagues. Ca fait rêver.

    De son côté, le papy en slip de bain a renvoyé mamie sous sa paillote et s’approche de moi. « Vous êtes où ? Fort-de-France ? Je suis à Sainte Luce, venez à Sainte Luce, j’aimerais bien vous revoir, faire votre connaissance » (c’est ça, prends moi pour une conne…)

    Il me propose un rendez-vous le mardi suivant, près du monument aux morts. « Alors c’est pas possible ? Bon, tant pis ». Quels filous, ces vieux !

    Le soir tombé, je reprends la route de FDF et me tape les bouchons de sortie de plage. Une heure pour parcourir 23 kms !

    LE PARADIS CRÉOLE - Fond Repos (sur la route du Cap Chevalier) - tél 0596 76 78 13

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  • Le French K-Wa

    Un nouveau spot urbain et métissé dans le 20ème, ouvert tous les jours à partir de 11 h. Trois espaces pour déjeuner, dîner ou simplement grignoter des assiettes à toute heure, découvrir des produits et spécialités d’ici et d’ailleurs, déguster du bon vin de propriété, boire un verre, écouter de la musique, voir des spectacles pour petits et grands...
    http://www.myspace.com/lefrenchkwa

    A tester à l'occasion !

  • L'Equisetum

    Vu sur le blog de l’association de quartier d’Ivry Port sud, le restaurant l’Equisetum  renouvelle son menu chaque jour.

    Formule à 12 € (entrée + plat ou plat + dessert)

    Ouvert le midi uniquement du lundi au vendredi.

    L'Equisetum
    89 rue Victor Hugo à Ivry sur Seine

    Tél : 01.46.72.44.73

  • Get Connected to Madras Café

    Damdam, ingénieux inventeur du Blog-it express, avait lancé une invitation à un apéro organisé par son agence, Heaven. La soirée « Get connected » avait lieu dans le très élégant espace Cléry, un ancien atelier de confection coiffé d’une verrière, en plein cœur du Sentier.

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    Comme j'avais un dîner de filles ensuite avec 2  de mes anciennes hôtesse, Jess et No, je leur ai proposé de me rejoindre pour l'apéro. En entrant, j’ai reconnu Môssieu Resse et entre deux petits fours, j’ai engagé la conversation avec MisterP, nouveau-né de la blogosphère depuis juillet. Il tient un blog sur lequel il publie une photo par jour. En rentrant hier soir, j’y ai jeté un œil et apprécié les photos autant que les légendes. No, toujours aussi pétillante et spontanée, était très à l’aise dans ce monde inconnu des blogueurs. La salle se remplissait peu à peu, MisterP a désigné Damdam que j’ai remercié de son invitation. Pami les convives, la jolie Léna redevenue brune et Manou, une des maîtresses de maison de « Ménagère de moins de 50 ans ». Nous avons un peu égratigné les blogs de filles fashion obnubilées par le moindre remous épidermique ou le dernier sac dont le prix assurerait un mois de nourriture à une famille entière sous d’autres contrées.

    Jess, puis J., nous ont rejointes peu après. Toujours aussi classe, Jess, et rayonnante de bonheur depuis qu’elle est amoureuse. Une superbe métisse dotée d’une gentillesse et d’une simplicité qui ne fait qu’ajouter à son charme. Vers 20h45, nous avons quitté l’espace Cléry avec MisterP qui a accepté de se joindre à nous pour le dîner (à l’origine un dîner de filles).

    Au Madras Café, fortement recommandé par Ma Shik Shik, ma mère indienne, j’ai dégusté un thali et l’incontournable cheese nan, dont je pourrais faire un repas. Pas fan du thali, ça manquait de viande J mais le reste de la table s’est régalée. La nourriture servie dans des plats en métal était délicieuse, les portions généreuses et les serveurs particulièrement attentionnés ; ils ont même réapprovisionné nos coupelles vides. Pendant le repas, nous avons parlé boulot (un peu) et nous nous sommes rappelés nos folles soirées ; celle où nous avions dansé sur les tables du Tsé jusqu’à 5 heures du matin puis une autre, chez moi, où lors d’un apéro transformé en soirée dansante, j’avais entrepris une série de roulades sur un des poufs de mon appartement sous l’œil inquiet de mon frère. C’était cool de revoir les filles, faudra qu’on se refasse ça plus souvent et qu’on aille faire vibrer les tables du Tsé à l’occasion ! Merci encore à Damdam pour cette soirée.

    Madras Café au 180, rue du Faubourg Saint-Denis, Paris 10ème.

  • La question humaine

    f482be6d057dff94211a46080431fd8a.jpgHier soir, j’étais invitée à l’avant-première du film « La question humaine » au cinéma Le Luxy d’Ivry sur Seine. Juste avant, nous avons dîné dans un restaurant libanais à 2 pas du métro, le « Al Dabka ». Après avoir siroté un arak sur la terrasse au soleil, j’ai laissé mon compagnon, fin connaisseur de la cuisine libanaise, choisir un mezze succulent  composé d’ailes de poulet au citron, humous, feuilletés, caviar d’aubergines.

    « La question humaine », de Nicolas Klotz, adapté du roman de François Emmanuel, réunit des acteurs talentueux qu’on ne voit que trop rarement : Mathieu Amalric, Michael Lonsdale et Jean-Pierre Kalfon parmi d’autres.

    La trame ?

    Simon est un psychologue en ressources humaines qui fait la fierté de son entreprise, multinationale pétrochimique, depuis qu'il a réussi à virer proprement des centaines de salariés inutiles. La nouvelle mission qu'on lui confie sera moins simple : enquêter sur le cas troublant et troublé de Mathias Jüst, vieux boss chez lequel ses pairs soupçonnent un début de dangereuse dépression. Très vite, en pénétrant dans la nuit d’un homme, Simon entre dans la sienne : une nuit hantée par les spectres de l’Europe contemporaine.

    Avant la projection, le réalisateur a expliqué que le film avait été tourné dans une usine de Vitry sur Seine ; c’est sur la vue de cette usine que s’ouvre la première scène du film, avec en fond sonore des bruits de métal. On pénètre tout de suite dans un univers froid et gris. La constante du film, c’est l’absence de couleur et de sourires. Tous les personnages sont vêtus de noir et arborent des visages fermés. L’impression d’être dans un nid de corbeaux lugubres. Quelques scènes dont je n’ai pas compris le message, comme celle de la rave ou de la ballade en bateau, la nuit. Et puis, au fur et à mesure, le rideau qui glisse et découvre les traumatismes d’enfants et la honte qu’on porte, sous le poids de l’héritage familial. Le passage où Simon lit la fiche technique de 1942, qui par l’utilisation de termes dénués d’humanité, donne la nausée.  

    Quelle résonance ont les mots de Simon, dans notre monde capitaliste où on parle d’êtres humains comme de machines : problèmes, planification, rendement, marchandises, investissement ! Où l’on pousse à sans cesse se surpasser et où ceux qui ne correspondent pas à la fiche produit sont exclus du système.

    Après la projection qui dure 2h20 (sans qu’on s’impatiente), nous avons assisté au débat. C’est une chance de découvrir les motivations du réalisateur et de pouvoir lui poser des questions. Nicolas Klotz a alors expliqué qu’il avait voulu montrer à quel point la Shoah avait été la matrice du monde industriel contemporain. Pour lui, cette extermination à grande échelle fut l’acte fondateur de la modernité. Le pouvoir aujourd’hui est entre les mains des pères, dont certains ont eu du sang sur les mains ou un comportement douteux pendant la seconde guerre mondiale. Nicolas Klotz met en lumière cet héritage à travers le langage utilisé aujourd’hui.

    J’ai particulièrement eu plaisir à retrouver à l’écran Michael Lonsdale. J’aime le visage de cet homme. f4d92fb7786e484ebd929ac4df95b18d.jpgUn bref embarras quand O. a pronocé son nom à la française alors que je lui donne une intonation anglophone (bien plus sexy) mais en fait, mon intuition était la bonne. Michael Lonsdale est né de père anglais. Dans « La question humaine », il est tout simplement bouleversant. Un grand acteur !

    Al Dabka (restaurant libanais)

    1 bis rue Robespierre

    94200 Ivry sur Seine (tél : 01.46.58.56.56)