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restaurants - Page 4

  • Endroits à déguster

    Houara Lounge, 40, rue Raymond Losserand (14e)

    Le must ici : les boissons lactées, spécialités égyptiennes, à partir de 4,20 € et les boissons à l'hibiscus à partir de 3 €.

    La formule du mois, c'est pâtisseries et tatouages au henné. Avec en prime, une voyante une fois par semaine. Et une soirée débat une fois par mois.Les narguilés sont réglisse, fraise, menthe.

    Chez Céleste (resto créole), 18 rue de Cotte (Paris 12è) 01.43.44.15.30

    Cuisine capverdienne et créole : colombo de cabri, daurade en yassa, catchupa. Les vendredis et samedis, l'ambiance s'échauffe avec les concerts live de groupes créoles et brésiliens. A la carte : 25 €.

    Chez Cochon, 208 avenue François-Arago à Nanterre 01.56.47.14.14

    Ca va plaire à Hervé ...

    A deux pas de la Défense, le restaurant Chez Cochon ressemble à un immense chalet où l'on vient déguster dans une ambiance conviviale toutes sortes de cochonailles : des pieds (grillés) aux joues (confites, la carte vous invite à "manger comme un cochon pour moins de 100 F" (15,24 €). Ouvert tous les jours de midi à 23 heures, c'est un endroit idéal pour prendre l'apéro.

  • Mes bonnes adresses en Turquie

    A Istanbul

    Hotel & pension Side

    Auberges de jeunesse : Big Apple / Orient / Istanbul Hostel à Sultanahmet

    Restaurant Sabahattin

    Mimar Mehmet Aga Caddesi, Sultanahmet

    Pastanesi Irem

    Mollafenari Mah. Vezirhan Caddesi No. 18, Cemberlitas

    Doy-Doy Restaurant

    Crêperie Cennet (Gözleme - Manti)

    Divanyolu Caddesi No.90, Cemberlitas

    A Avanos (Cappadoce)

    Pension Kirkit

    Restaurant Dayinin Yeri

    Restaurant Bizim Ev

    Orta Mah. Baklaci Sokak No.1

    Poterie Chez Galip

    Sur la côte lycienne (Patara et Marmaris)

    Pension Akay à Patara

    Sultan Apart à Marmaris

    I. Kamil Oner Caddesi Hatiprimi Mah. 204 Sk No. 2 (tél. 0252 417 7075)

    Restaurant Kervan à Marmaris

    K. Evren Bulvari Turban Kavsagi Siteler

    Compagnies de bus

    Ulusoy

    Varan

  • "Toritcho", sushis à Montparnasse

    Dimanche soir, j'ai mangé les premiers vrais sushi de ma vie. Pourtant, ces dernières années, j'ai ingurgité des centaines de kilos de poisson cru dans des pseudo restaurants japonais tenus par des chinois. D'ailleurs, ça devient indigeste ces restos aux effluves de brochettes qui pullulent dans certains quartiers. Dimanche, j'ai eu LA révélation au restaurant Toritcho sis au 47, rue du Montparnasse, dans le 14ème arrondissement de Paris.

    Dès l'entrée, on devine que c'est du sérieux. A droite, 2 Itamae san (maîtres sushi) avec des vraies têtes de samouraï - kimono et queue de cheval - officient devant les convives. Les serveurs n'ont pas non plus l'air de rigoler, mais en fait ils sont très sympas et pleins d'humour. Le restaurant est pleins de japonais, ce qui est plutôt bon signe. On s'installe au comptoir, on commande tempura (beignets de légumes), sashimi (lamelles de poisson crus) et nigiri-sushi (sushi pressés) et la petite bière qui va avec. Nos plats arrivent et là, le festival commence. Les tempura sont aériens et croustillants, il y en a aux poivrons, radis noir, aubergines, gambas. Mes sashimi me fondent dans la bouche comme du beurre. Sophie mord dans ses nigiri-sushi comme dans des chamallows. A notre droite, un couple sino-français. Une petite fille aux longs cheveux noirs déambule dans le restaurant et l'égaie de ses éclats de rire cristallins. Les deux Itamae san s'amusent de nos yeux écarquillés et de notre mine ébahie. C'est la première fois que nous assistons en direct à la confection des maki-sushi et nigiri-sushi. Il paraît qu'il faut 10 ans de pratique avant d'acquérir le titre de Itamae san.

    A la fin de son service, le plus âgé des maîtres sushi vient nous demander si c'était bon. Nous lui expliquons que c'est notre première fois dans un vrai resto japonais et que nous n'irons plus jamais dans nos gargottes chinoises. Il semble honoré de notre intérêt et nous demande quelles différences nous avons notées. Pour commencer, les sushi sont à température ambiante et pas froids comme dans les autres restos. Les nigiri-sushi sont aériens et le riz n'est pas compact; habituellement nous sommes rassasiées après 3-4 bouchées alors que là, nous pourrions en manger des dizaines. Visiblement honoré de notre intérêt pour son art, il nous explique qu'il faut respecter le poisson et le riz et laisser un petit trou dans le riz quand on le presse. Il nous montre les pavés de poisson dans la vitrine devant nous et nous fait remarquer l'absence d'odeur. Il y a un tronçon de tentacule de poulpe gros comme mon bras ! Il nous conseille de lui demander les spéciaux lors de notre prochaine visite et nous recommande les peux de saumon grillées (hors carte). Il m'invite à goûter un sushi fait avec un poisson japonais dont je n'ai pas retenu le nom, ce que je fais illico presto. Lorsque nous nous levons, il revient nous serrer la main et je lui sors l'un des 2 mots de japonais que je connais : Alligato gozai mas (merci) que j'ai appris sur le pouce lors des sélections passées en 1997 pour être hôtesse de l'air pour Japan Airlines. J'explique à Sophie éberluée où j'ai appris ces mots. Grâce à la série fétiche de mon enfance, "Shogun" avec le beau Richard Chamberlain, je sais aussi dire "bonjour" .... si vous avez vu cette série, vous le savez aussi ....

    "Konitshiwa (Anjin San)" !

  • Restos gratuits

    La palme d'or de la générosité revient aux orientaux !
    Et oui, on peut manger un couscous gratuit à PARIS et même des moules-frites pour les ch'tis! Tout ce qu'on vous demande en échange, c'est de consommer une boisson.


    La chope Chateau Rouge
    Couscous gratuit les vendredis et samedis. Le jeudi, il y a des concerts gratuits.
    Ouvert tous les jours de 7h à 2h.
    40 rue de Clignanourt, Paris 18ème (tél. 01.46.06.20.10)
    Tribal Café
    Moules-frites gratuites les mercredis et jeudis soir, couscous gratuit les vendredis et samedis.
    Je l'ai testé, c'est très sympa (ne pas vous attendre à un méchoui, on vous sert une assiette de semoule avec poulet et légumes)
    Demi à 2.10, mojitos à 5.50 euros.
    3, cour des Petites Ecuries, Paris 10ème (dans la rue du Fbg St Denis)
    Les Fontaines
    Couscous gratuit les vendredis et samedis
    153 rue Saint Maur, métro Parmentier (tél. 01.43.57.53.14)
    Le Tais

    Couscous gratuit les vendredis et samedis soir, moules-frites à 5 euros les mercredis et jeudis
    Concert gratuit les jeudis et dimanche
    129, boulevard Ménilmontant, (tél. 01.43.55.67.90)
    Café Chérie
    couscous gratuit tous les jeudis soir
    44, boulevard de la Villette (tél. 01.42.02.02.05)
    Ramadan et Hichem GUEDDOU
    Couscous gratuit vendredis et samedis soir
    26, rue des 3 frères, métro Abbesses (tél. 01.46.06.26.02)

  • Cuisine congolaise (RDC)

    La cuisine congolaise est méconnue en Europe et ne bénéficie pas de la popularité de la gastronomie ouest-africaine. Le quartier de Château Rouge à Paris compte de nombreux nganda sympathiques mais le meilleur endroit après Kin', c'est le quartier de Matongé à Bruxelles, où l'on peut aussi admirer la magnifique fresque de l'artiste kinois Chéri Samba (ci-contre). Mais revenons au sujet de cet article. Que mes frères et soeurs congolais m'excuse des fautes d'orthographe que je vais faire :)

    Mariée pendant 6 ans à un kinois, j'ai eu maintes occasions de savourer la cuisine congolaise et je peux me vanter aujourd'hui d'être à même de juger des talents de la cuisinière. La cuisine congolaise est très variée et selon les régions se compose de poisson, gibier, n'soso (poule), ntaba (chèvre), kamundele (boeuf) ou ... insectes. 

    Grillé, en sauce, fumé, toujours épicé et accompagné du pili-pili (piment), les modes de cuisson sont variés. L' accompagnements diffère lui aussi selon les régions : losso (riz), foufou (farine de manioc) dont raffolent apparemment les Muluba - une ethnie du Zaïre -, la kwanga ou chikwengue (pain de manioc), les makemba (bananes plantain). La mafùta (huile - de palme -) est très utilisée (surtout faire abstraction de la quantité d'huile et oublier le régime) et la boisson de référence est la bière, plus rarement le vin de palme.

    En ce qui concerne le poisson, je n'ai jamais mangé autant de makayabu (morue) qu'en ces 6 années. Elle est poêlée dans de l'huile avec des rondelles d'oignons. Il y a aussi le maboké, c'est un poisson d'eau douce cuit à l'étoufée dans des feuilles vertes.

    Les zaïrois sont également très friands de gibier qui est généralement fumé; ça peut être du nkoli (crocodile), de la viande de singe, du sanglier, du boa, de l'antilope, du porc-épic. Tante Ernestine nous a cuisiné un jour du porc-épic et c'est très bon, malheureusement pour cause de dispute avec mon cher et tendre, j'ai raté un repas fait autour du boa. Un de mes grands regrets :)

    Le ntaba (chèvre) est grillé et présenté avec des rondelles d'oignons; selon l'animal, la viande peut être plus ou moins tendre (attention aux dents et aux maux d'estomac si elle est dure comme de la semelle).

    Le boeuf est grillé et présenté en brochettes (kamundele).  La volaille (n'soso) peut être cuite dans une sauce à l'arachide.

    Venons-en aux insectes ... Le jour de mes fiançailles, je découvris dans ma cuisine un plat en verre qui semblait contenir une pâte brun-vert dans laquelle baignaient ... arggghhhh ! Chériiiiiiiiiii ! C'est quoi ces trucs noirs avec des pattes dans la cuisine ?????????????? Errrrr (embarras de l'intéressé pris en flagrant délit) ... ce sont des mbinzo ! Je vous explique, les mbinzo sont de grosses chenilles noires velues et quand je dis grosses ... elles sont grosses et croustillent sous la dent .... Ayant la phobie des araignées et autres bestioles à pattes, je refusais catégoriquement d'embrasser mon chéri après son festin, ce qui le vexa, mais vraiment non, trop peur de me retrouver avec une patte de chenille dans les dents ! Ce ne fut que de longues années plus tard qu'au cours d'un repas familial, la bonne gauloise aventurière et gastronome que je suis ne put résister à la curiosité. A la faveur d'un défi "je mangerai un escargot si tu manges une chenille", je goûtai du bout des lèvres une mposi (espèce de grosse chenille blanche encore plus répugnante que la mbinzo). J'en mangeai une entière ... grasse et fondante ... beurk ... et mon cher et tendre ne tint jamais parole. 

    Un des plats nationaux est le madesu, qui ressemble énormément au chili con carne. C'est d'ailleurs le seul plat congolais que je me sois risqué à faire, avec les mikaté qui sont normalement des beignets ronds mais n'ayant pas le coup de main, mes mikaté avaient des cornes, ce qui fit rire tout le monde. Il y aussi le pondu, fait à base de feuilles de manioc pilées, d'huile de palme ou d'arachide, de poisson fumé ou frais et de pâte d'arachide.
    Mon plat préféré est sans conteste le mfumbua, à déguster avec une bonne kwanga bien tendre dans sa feuille de bananier. Malamu ! (délicieux). J'adore les kwanga, ces pains de manioc moelleux cuits à la vapeur. A une époque, j'ai eu la chance d'habiter chez une maman qui passait ses nuits à en confectionner pour les vendre dans les boutiques africaines de Dublin. J'appelais sa maison "usine na kwanga" et j'en mangeais à toutes les sauces. J'adore aussi les makemba (bananes plantain).

    Voilà, je voulais rendre hommage à ces mamans zaïroises qui m'ont régalé tant de fois et toujours avec le sourire. Je pense avoir fait honneur à leur hospitalité au-delà de leurs attentes et mon bon coup de fourchette leur a montré que non, les mundélé (blancs) ne mangent pas tous comme des moineaux ;) Si vous voulez des recettes congolaises, il y en a ici,  et encore , mais rien ne vaut une démonstration par la maîtresse de maison.  Et si vous voulez goûter à quelques plats, il y a un nganda à Bagneux où je vais quelquefois quand j'ai le mal du pays (lol) et plein de restaurants dans le 18ème. On m'a parlé du Terminal A, 54 rue Pajol, M° Max Dormoy.

    Au passage, je signale un site très bien conçu pour apprendre le lingala, celui de Pascal Grouselle