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restaurants - Page 3

  • Le Nouveau Café à Montparnasse

    Hier soir, après une dégustation de sashimis fondants et de tempuras aériens chez Toritcho, j’ai proposé au gourmet qui m'accompagnait de prendre le dessert au Nouveau Café, le restaurant de Pierre Goyenetche qui se trouve dans le quartier de Montparnasse.

    Je reste fidèle à ce sympathique endroit même si à mon grand regret, la carte s’est simplifiée. Les desserts, souvent négligés en restauration, y étaient d’une originalité et d’une délicatesse rares. Disparu le sublime chaud-froid de pain d’épices aux abricots, nappé d’une sauce au Campari, qui fit tant le bonheur de mes papilles ! Volatilisés le petit pot de crème au cacao de Tanzanie et son lait d’amande ou la tarte Tatin de bananes caramélisées.

    Fort heureusement, l’accueil et le service y sont toujours impeccables, grâce à Katarina, la jolie et pétillante serveuse slovaque aux allures de rockeuse blonde.

    La déco du Nouveau Café est sympathique et dégage un je ne sais quoi d’exotisme et d’originalité avec ses palmiers en plastique et ses lumières rouges. Aux murs, des affiches de films et d’artistes (on est dans le quartier des théâtres). Aux beaux jours, la baie vitrée coulisse et s’ouvre sur une rue paisible.

    La présence de chiens dans les restaurants m'insupporte mais je fond d’indulgence devant l’œil suppliant de la petite chienne de la maison, Jazzy, qui ferait pleurer un CRS. En fond musical, un mélange improbable et réussi : Michel Berger, de la musique classique, du jazz. Côté addition, c’est loin d’être le coup de bambou :

    A l’heure du déjeuner et le soir jusqu’à 20h, une formule entrée-plat-dessert pour 7,90 € !

    Deux autres formules complètes sont proposées à 12 et 16 €.

    A la carte, des salades énormes à 10,50 €, des grillades et poissons, quelques plats régionaux comme une brandade de morue que je n’ai pas pu finir, une souris d’agneau caramélisée à la polenta de légumes, un confit de canard.

    Côté desserts, en attendant la réapparition de mes douceurs favorites (promise par le gérant), on pourra patienter avec le croquant aux 3 chocolats ou la tarte Tatin.

    Le Nouveau Café (ouvert 7j/ 7)

    13, rue du Maine, Paris 14ème

    Tél. : 01.43.21.65.29

    Toritcho

    47 rue du Montparnasse

    Tél. : 01.43.21.29.97

  • Richelieu

    La semaine dernière, après mon retour de Tokyo, je suis allée faire un tour du côté de Richelieu, une mignonne petite ville située à une vingtaine de kilomètres de Chinon. C'est là que mon ami Hervé a racheté une maison, dans un état lamentable, et en a fait un nid déjà douillet et à fort potentiel. Le temps n'était pas des plus ensoleillés mais j'ai quand même savouré 2 barbecues et quelques pastis. Le jeudi, nous sommes allés nous balader dans les environs de Richelieu et avons visité le joli village médiéval de Faye-la-Vineuse ou l'on peut admirer la collégiale Saint Georges, église fortifiée construite en 1039, avec chemin de ronde et tour de guet. Monument historique classé, avec son choeur du 12ème siècle et sa crypte du 11ème siècle, c'est un chef-d'oeuvre de l'art roman. Le village est très typique également.

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    Nous sommes ensuite allés nous balader dans le superbe parc de Richelieu. Celui-ci abrita le château de Richelieu, construit vers 1630, symbole du prestige du cardinal et premier ministre de Louis XIII, et plus grand château de France jamais construit avant Versailles. Après son abandon pendant la Révolution, le château fut démoli en 1835. Subsiste le parc, agrémentés de canaux, d'embarcadères et d'écluses, qui compte des arbres rares comme des séquoias, cyprès chauves, arbres de Judée.
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    Après cette balade champêtre, nous nous sommes installés dans un bistrot à vins, face au parc, le Fossé Saint Ange. Une petite salle avec poutres apparentes, décoration bourgeoise, un jeune patron beau comme une carte postale ancienne avec son tablier bleu et son noeud pap', un bar rutilant en zinc, une jolie patronne rousse (et bretonne). Il est pas beau, le titi tourangeau, franchement ?

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    Au-dessus de nos têtes, nous nous amusons à lire un décret datant de plusieurs siècles qui proclame qu' "anglois, écossois et irlandois" doivent quitter la ville. A cet instant, un couple d'une cinquantaine d'années, elle lèvres siliconées, lui noeud papillon, entrent dans le restaurant. Il lit le Herald Tribune alors que Madame s'ennuie visiblement. Elle commence à lire la fameuse affiche et moi je lui dis, en anglais, qu'elle ne devrait pas la lire avant de manger. Elle me répond en français. Je m'excuse, disant que je l'ai crue anglaise car son compagnon lit le Herald Tribune. Ellle a une moue dédaigneuse dans sa direction et répond "Oh, ça ? Pfff, c'est son snobisme".

    En entrée, alors qu'Hervé déguste des asperges du pays en capuccino d'asperges et morilles, je savoure du foie gras aux épices de pain d'épice et chutney aux figues. Le pain est savoureux lui aussi, il vient du "Fournil du château" à Chinon. Nous mangeons ensuite, lui un gigot d'agneau de 7 heures au taboulé d'épeautre aux poivrons rouges et tempura de fleurs de courgette et moi, un risotto safrané aux joues de cochon parfumées à la gremolata. Tout est parfait, succulent et le service est irréprochable et convivial. On a l'impression d'être des habitués. Si vous passez par Richelieu un jour, arrêtez-vous y un instant, c'est un moment de détente hors du temps :

    Fossé Saint Ange

    2 rue du Chantier, Porte de Châtellerault à Richelieu; Tél : 02.47.95.38.82

    Après ce superbe dîner, nous sommes rentrés dans la nuit noire. Un arrêt en route pour saisir ceci :

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    Arrivés à la maison, nous avons entamé une partie de fléchettes ponctuée de fous-rires à chaque fois que je plantais mes fléchettes dans le mur en pierre. Il a fallu qu'Hervé s'ouvre le doigt en voulant faire du zèle. Le lendemain, nous sommes allés faire un tour au marché de Richelieu, sous les jolis halles en bois mais l'offre était peu abondante. Nous sommes donc allés jusqu'à Chinon, dans la belle boucherie de M. ONDET, au 5 rue Jean-Jacques Rousseau. J'y ai acheté des produits locaux, rillons, rillettes (Mère Mi je te vois venir ...) et andouillettes. Halte gourmande en face, au Fournil du Château, qui propose aussi de délicieux pains au chèvre et noix, saumon et ciboulette etc. Au déjeuner, nous avons mangé une énorme entrecôte et Hervé m'a fait un tupperware de poisson cru à la tahitienne que j'ai dégusté en rentrant à Paris. Si vous voulez la recette, il faudra le la lui demander :) 

     

  • Toritcho

    medium_toritcho_78434.jpgMardi soir, je suis allée rendre visite à ma copine "Honey Bunny" pour lui donner la boîte de thé rapportée de Tokyo. Thé non indentifié, la seule chose compréhensible sur la boîte étant "Ume Konbucha". A l'ouverture, nous découvrons d'étranges vermicelles colorés, je suppose qu'il s'agit de thé instantané. Comme nous n'avons pas encore dîné, je lui propose d'aller manger des sushis dans notre cantine japonaise, Toritcho, que j'ai déjà mentionné sur cet espace. Ce sera aussi l'occasion de leur montrer mes photos de leur pays et de leur donner les drôles de friandises que je leur ai ramenées.

    Nous poussons la porte du restaurant, par chance, il reste des places au comptoir, nous saluons le patron, le serveur ainsi que les maîtres sushis et nous y installons, entre un couple d'occidentaux et 2 vieillards japonais. Nous commandons 2 soupes de udon qui ne figurent pas sur le menu, ce sont de grosses nouilles de blé de couleur blanche. Je montre mes photos de Tokyo au patron et un des vieillards à côté de moi se mêle à la conversation et m'apprend qu'il est né juste à côté de Shinagawa, le quartier ou j'étais. J'apprend que c'est un quartier riche. Je lui montre les photos. Nous commençons à discuter, il m'apprend qu'il est peintre ainsi que son compagnon qui a exposé au British Museum. 

    Il s'appelle M. Sumiya Michio et le peintre célèbre s'appelle M. Kenji Yoshida. M. Yoshida vit en France depuis 42 ans et aura 82 ans le 24 mai prochain; il s'est engagé comme kamikaze sous la seconde guerre mondiale juste avant que la guerre ne se termine. Ce sont 2 vieillards très élégants et souriants, M. Yoshida a un pantalon large à bretelles et une chemise en coton. L'ambiance est très détendue, Honey Bunyy est hilare, la petite fille du patron court dans l'entrée en riant aux éclats et M. Michio nous offre une bouteille de saké que nous buvons avec eux et l'équipe du restaurant. Quand je leur confie que je rêve de retourner au Japon et en particulier à Kyoto, le maître sushi, Isao, m'apprend qu'il est né à Kyoto. Après notre savoureux bol de udon, dans lequel baigne un oeuf, une grosse crevette, du canard et des légumes, M. Yoshida et M. Michio nous font goûter des oeufs de daurade et des oeufs de mulet fermentés. J'ai bien aimé la deuxième proposition. Nous parlons du Japon avec le patron, je les fais bien rire en leur parlant des toilettes japonais. J'apprend aussi que laisser un pourboire n'est pas insultant mais qu'en fait c'est un concept totalement inconnu au Japon et qu'ils ne comprennent pas de quoi il s'agit. Il me dit aussi qu'il est très difficile pour eux d'apprendre des langues étrangères à cause de la prononciation. Nous repartons vers 23h après avoir laissé nos coordonnées aux 2 peintres et ma boîte de friandises au patron. Le Toritcho est vraiment un de mes restaurants préférés, il y règne une ambiance familiale et conviviale dans laquelle je me sens bien.

    Toritcho au 47 rue du Montparnasse, Paris 14ème

     

  • "Au Village"

    Vendredi soir, j'ai retrouvé mon crew de célib' pour aller manger un bo-bun au restaurant "Le Cambodge", à 2 pas du canal St Martin. C'est la deuxième fois qu'on se casse le nez sur la porte de ce minuscule restaurant (jamais 2 sans 3), cette fois il était fermé pour travaux. Les filles avaient envie d'exotisme, je les ai donc emmenées au métro Parmentier dans un très bon resto sénégalais, "Au Village". L'accueil manque de chaleur , le service est inégal selon que je sois accompagnée de blancs ou de noirs, mais le cadre est sympathique et la nourriture copieuse et délicieuse. Après avoir siroté une "sénégalaise" à base de rhum et coco en dégustant quelques accras, j'ai conseillé un thiep et un mafé et j'ai choisi un colombo de cabri fondant et relevé. Mes 2 cops se sont régalées. Au dessus de l'entrée de la salle, un vieux joue de la kora, c'est reposant et il a beaucoup d'humour. Il lance des prénoms au hasard jusqu'à ce qu'on se retourne et exhorte les hommes à honorer leur femme "6 ou 7 fois" par nuit, ce qui peut devenir du domaine du possible après plusieurs litres de jus de gingembre. Et surtout, il nous rappelle qu'il ne faut pas "coucher fâchés".

    Au Village

    Spécialités africaines, ouvert 7j/7

    86 avenue Parmentier, 75011 Paris (M° Parmentier)

    Tél : 01.43.57.18.95

  • "Aux jeux de Pom" à Ménilmuche

    Un resto bien dans l'ambiance de Ménilmontant, coloré, chaleureux, garni de poteries et de bouquins. Exactement le genre de restaurant que je projette d'ouvrir un jour.

    A deux pas des "4 frères", resto populaire oriental, où j'ai mangé un couscous à moins de 7 € la semaine dernière avec Maude. On a passé le repas à refaire le monde avec nos voisins de table, 2 papys algériens. Au "Jeux de Pom", bonne musique (Red Hot Chili Peppers ce soir-là), service irréprochable, mojito certes trop aqueux, plats originaux (parmentier au canard et topinambours) et desserts appétissants (repéré un riz au lait et safran).

    Pour ma part, j'y ai dégusté un délicieux pavé de cabillaud poêlé avec risotto aux pistaches. A refaire !