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formation

  • Comment obtenir le financement de votre formation par le FONGECIF

    Quand je me suis lancée dans un projet de Congé Individuel de Formation (CIF) pour suivre un master, j’ai tout entendu (et lu).

    Que " Si on ne faisait pas sa demande de financement en tout début d’année, le budget du FONGECIF était consommé (premier arrivé, premier servi). Que « Tous les gens que je connais qui ont fait une demande de financement au FONGECIF recevait un refus » etc.

    Sur internet, ce n’était pas plus optimiste. Et surtout, en dehors du site du FONGECIF, j'ai trouvé peu de conseils et de retours d’expérience.

    Avec tout ça, en plus du fait que je ne répondais pas aux critères de priorité de financement communiqués par le FONGECIF, j'étais mal partie. Mais puisque j'ai la chance, depuis septembre, d'avoir obtenu le financement de mon master 2 par le FONGECIF, j’ai décidé d'insuffler un peu d'espoir en partageant ici mon expérience et mes conseils.

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  • Autodidacte certifiée

    Je ne vous l’ai même pas dit, à vous, lecteurs et lectrices qui n’avez pas traversé l’écran du virtuel. Dans mon avant-dernier billet, j’annonçais la finalisation de mon dossier de VAE, alias Validation des Acquis de l’Expérience, un beau bébé de 170 pages qui m’a occasionné stress et fatigue extrêmes.

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  • Moi plus tard, je veux être consultante, maman !

    Retour à la formation sur la communication d'avril dernier ... (content, CUI ?)

    Au retour du déjeuner, alors que l'un d'entre nous, manager, exprime sa difficulté à faire assumer leur rôle de référent à ses facteurs qualité, notre formatrice a demandé si nous connaissions la différence entre formateur, consultant et coach. Sujet intéressant car si les deux premières définitions ne me posent pas de problème, décrire le métier de coach, ça je ne sais pas. Le formateur enseigne, le consultant conseille. Pour moi, le formateur pense " Vous ne savez pas et je vous apporte des connaissances", le consultant "Vous avez les connaissances et je vous apporte mon expérience." Mais le coach ? Quelle différence avec le consultant ?
    Elle répond et parle de "position". Formateur et consultant se place en position "haute" par rapport à l'apprenant tandis que le coach, lui, adopte une position basse. Il accompagne, lui, : " Vous avez toutes les réponses et vous ne le savez pas ".

    Une fois la distinction claire dans ma tête, je me suis interrogée sur moi-même. Je préfère sans aucun doute le côté conseil de ma double casquette de consultante formatrice. D'ailleurs, j'ai réellement commencé à m'éclater dans mon job lorsque j'ai eu acquis assez de maîtrise du logiciel pour me concentrer sur les problématiques de mes clients.

    Je n'aime pas "enseigner" mais me creuser la tête, réfléchir, me mettre à la place de l'autre, discuter, confronter, décider ensemble. Je comprend aujourd'hui pourquoi je me suis détournée si tôt de l'école, où l'interaction était quasi inexistante entre professeurs et élèves, où on ne sollicitait pas notre réflexion. Et aujourd'hui que je débute comme formatrice consultante dans un secteur d'activité qui m'est inconnu, j'ai hâte de connaître assez bien mon logiciel pour devenir enfin consultante métier.

    Cette réflexion sur moi-même m'a amenée assez vite à repenser à mes ex-collègues. Nous étions plusieurs à penser que certains manquaient d'humilité et auraient dû être maître(sse) d'école plutôt que formateur. Soit qu'ils parlaient de nos clients comme d'abrutis qui n'y connaissaient rien, soit qu'ils ne supportaient pas la contradiction. Sans parler de ceux qui n'étaient pas à leur place et prétendaient apprendre leur métier à nos clients. J'ai alors passé en revue mes ex-collègues; la classification entre formateur et consultant était aisée. Et j'ai même détecté des coach potentiels !

    Pourquoi est-ce que je parle de ça aujourd'hui ? Parce que j'ai décidé de corser l'exercice. Désormais, dans les portraits de mes ex-collègues, à leurs supposées préférences cérébrales et messages contraignants, j'ajouterai la mention "formateur", "consultant" ou "coach".

    Il ne s'agit en aucun cas de dévaloriser. Je suis persuadée qu'il appartient au manager de faire de son collaborateur un consultant. Quand au métier de coach, il exige, à mon avis, un vrai travail sur soi, car ce n'est pas la position la plus confortable, ni pour le coach, ni pour celui qu'il accompagne.

  • Jour 1 : Photo langage autour de la communication

    Cette semaine, j'ai utilisé mon DIF pour suivre une formation de 3 jours sur la communication : identifier son mode de communication et celui de ses interlocuteurs, passer du réactionnel au relationnel, gérer efficacement ses réunions, autant d'informations et d'outils indispensables à mon métier de formatrice.

    [Parenthèse : Je suis toujours perplexe de constater à quel point le DIF (Droit Individuel à la Formation) est méconnu et surtout rarement utilisé par les salariés dont les sources d'insatisfaction sont pourtant souvent le manque de formation interne par leur employeur. En 4 ans et demi dans ma société, je suis la seule formatrice à en avoir demandé un.]

    Le jour J, j'entre dans un établissement aux allures de lycée : le CESI, à Nanterre, est une école d'ingénieurs et organisme de formation. Dans une salle au premier étage, je rencontre ma formatrice, une pulpeuse et dynamique brune et fais connaissance avec mes camarades : 3 cadres de la Poste et un employé - encadrant aussi - de la mairie de Paris. Deux des cadres de la poste suivent un parcours diplômant de manager de proximité et le troisième est là dans le cadre du DIF, comme moi, tout sauf que lui arrive tout droit de l'île de la Réunion.

    La journée commence par une présentation croisée en utilisant le principe du portrait chinois : 

    Si j'étais un animal / un plat / un instrument de musique, je serais ... parce que ...

    Cette entrée en matière permet une habile transition vers les réflexes de synchronisation et les difficultés de communication. A la question de notre animatrice : "Si vous vouliez changer quelque chose chez vous, qu'est ce que ce serait?", la tendance naturelle à y répondre de façon négative "Je voudrais être moins ..." au lieu de "Je voudrais être plus ..." et aussi les pertes d'informations entre ce que j'entends, ce que je comprends, ce que je retiens et comment je le restitue.

    Après la pause, nous avons fait un premier exercice sur le photo langage. La formatrice avait disposé des photos sur les tables et nous devions chacun en choisir 3 qui représentent, selon nous, la communication, et expliquer pourquoi. Ensuite, nous avons eu une mission collective : retenir chacun une photo, construire ensemble une vision des essentiels de la communication, avec un titre et des mots-clés, et la présenter. A ce stade, je suis moyennement emballée par le challenge. Nos photos sont si différentes que je me demande bien comment nous allons réussir à donner une cohésion à nos choix. Après quelques minutes de "bouillie", le jeune réunionnais nous donne l'impulsion nécessaire et tout s'enchaîne. Ça donne à peu près ça (à peu près car je n'ai pas retrouvé exactement les mêmes photos) avec le titre que nous avons choisi et ce que chaque photo m'a évoqué :


    Diversité

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    Une situation de départ où l'on a des personnalités et sensibilités différentes, qui peuvent être en harmonie et créer de la beauté, comme sur la photo. Ou pas.


    Objectif

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    Un but commun, un effort individuel et collectif aux motivations différentes : pour certains, le dépassement de soi, la compétition, la réussite, pour d'autres le plaisir, le partage. Et puis ceux qui persévèrent et réussissent, ceux qui sé découragent, ceux qui encouragent, ceux qui sont spectateurs, ceux qui ravitaillent. Les sponsors, les coureurs, les bénévoles, les amis : autant d'acteurs aux rôles et motivations différents.
    Le viaduc de Millau, quel plus belle métaphore de la communication que ce pont construit pour relier deux points, véritable prouesse technique ?

    Effort

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    Toute la difficulté de la communication : passer d'une rive à l'autre sans tomber à l'eau. Trouver des points d'appui, se rendre compte parfois qu'ils peuvent être glissants ou se dérober, utiliser les énergies (l'eau), qui peuvent être rassurantes et apaisantes (lac) ou destructrices et dangereuses (torrent, chutes d'eau).


    Diffusion

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    Communiquer, c'est bien, encore faut-il être entendu et compris. L'émetteur est tout aussi important que le récepteur, et les moyens mis en oeuvre pour transmettre l'information. Et se souvenir que l'intention compte moins que le résultat.



    Résultat

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    La fierté d'avoir atteint l'objectif, ensemble. La confiance qu'il faut avoir envers ses coéquipiers pour y parvenir. La beauté de la communication quand elle devient communion.

    Peu emballée au départ, j'ai pour ma part été très fière du résultat de notre travail, et de l'enthousiasme de chacun alors que nous ne nous connaissions que depuis 2 heures. Et finalement, avec l'émulation du groupe, chaque image m'a inspirée alors qu'au départ, je ne voyais pas trop le rapport de certaines avec la communication. Le résultat est une belle aventure humaine. Ce qui m'a frappée aussi, et que j'ai fait remarquer aux autres, c'est le fait que trois photos sont en rapport avec l'air, prennent de la hauteur, et deux font référence à la terre, avec les arbres et le contact du sol. A ce stade, je n'avais pas réalisé que mon choix donnait déjà des indices sur ma personnalité et mon mode de communication, notamment à ma formatrice.

    Et vous, quelle image parmi celles ci-dessus auriez-vous choisie pour représenter la communication ? Pourquoi ? Quelle est celle qui vous parle le moins ?
    Et d'après vous, quelle est celle que j'ai choisie lors de l'exercice ?