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  • Ni queue ni tête

    Bon je vous préviens, je ne garantis pas l'extrême limpidité de mes propos. Je sors du Physalis (le fameux resto avec bouteille de pif pour 2).

    J'ai commencé par un arrêt à la Comète ou j'ai rencontré Josiane qui échange des mots tendres avec Nicolas, retrouvé monsieur Jean, toujours aussi délicieux, Tonnnégrande, qui se met à la tomate le temps de récupérer son permis, et Eric de CDLM, qui est arrivé les poches remplies de chocolats (RDV lundi soir, Eric, même heure, même endroit).

    Nicolas a insisté pour que je gare mon vélo dans le bistrot. Il a dit un seul gros mot ("tagueule" à Josiane, qui le lui a bien rendu).

    J'ai même fait la connaissance du gros Loic qui est bien moins inquiétant qu'on ne me l'avait laissé entendre.

    Ensuite, j'ai retrouvé Dyvyne qui sait même pas distinguer une nationale d'une rue à sens unique et du coup s'est égaré du côté du marché. On est arrivé au Physalis et on a commencé les festivités.

    Pour moi, salade de poulpe - j'adore les tentacules - et pour lui, bar entier au beurre d'anis. En bon breton, il adore les arrêtes.

    Bien sûr, j'ai trouvé le moyen de taper la discute avec nos voisins, un charmant couple de gamins mariés depuis 40 ans. Ils se resemblent comme frère et soeur et passent le repas à se tenir la main. Oui, je suis une incorrigible romantique et j'assume. On parlait astro avec Dyvyne et ils écoutaient un peu ce qu'on disait; madame est Scorpion, monsieur Poissons, combinaison idéale et à priori hautement érotique (je ne leur ai pas dit).

    Elle, pomponnée comme une gamine à son premier RDV, décolleté d'ado, bague et bijoux, lui les yeux qui papillonnent devant sa dulcinée. 2 enfants, 5 petits-enfants.  

    Le serveur qui me met des coups de cul à chaque passage. Il a de la chance d'être sympa.

    Dyvyne qui me raconte des trucs incompréhensibles, comme souvent après 21h. Des histoires de matelas gonflable posé devant la fenêtre pour occulter la lumière. Ca doit être sympa la déco chez lui.

  • The Souljazz Orchestra

    Souljazz Orchestra, ça déchire ! Je n'écoute que ça en ce moment !

    Merci à toi, radio Nova, de passer régulièrement "Mista President", super morceau d' afrobeat qui met la pêche le matin :)

  • Fragile(s)

    7aee9a3d2ce754b195ae3810f8c7fb27.jpgFragile(s), divertissement sympathique mais décevant malgré un casting prestigieux : François Berléand, Caroline Cellier toujours aussi sexy, Jean-Pierre Daroussin, Marie Gillain, Jacques Gamblin. Ces solitudes qui se croisent, si elles ne m'ont pas émue, m'ont fait penser à un autre film qui lui, m'a bouleversée et fait partie de ma collection de films "mythiques".

    Ce film dont j'ai envie de vous parler, c'est Magnolia, de Paul Thomas Anderson, sorti en 2000. 

    Earl Partridge, âgé et malade, va bientôt mourir. Il demande à son fidèle infirmier de retrouver le fils qu'il a jadis abandonné. Sa jeune épouse, qui convoitait sa fortune, devrait se réjouir mais n'y parvient pas. Frank Mackey, jeune gourou cathodique de la séduction masculine, s'est construit un passé et une vie. Mais combien de temps le masque peut-il résister? Toutes ces vies s'entrecroisent le temps d'une journée comme les autres sous le soleil de Californie.

    Magnolia est un film qui m'a émue et me serre le coeur à chaque fois que je le visionne. Tous les acteurs sont magnifiques mais j'ai surtout été surprise par le jeu de Tom Cruise, que je n'appréciais pas beaucoup jusque là. Il y tient un rôle très intéressant de gourou sexuel, cynique et arrogant, loin de ses habituels rôles de gendre idéal.

    J'y ai découvert Philip Seymour Hoffmann, bouleversant, qui a ensuite été récompensé pour son rôle dans "Truman Capote". Et la superbe Julianne Moore qui réalise, alors qu' elle va le perdre, qu'elle aime son mari à en crever. Des scènes étonnantes, décalées, une pluie surréaliste qui s'abat sur la ville, Julianne Moore qui nous offre un formidable pétage de plombs dans une pharmacie, un gamin qui donne une leçon magistrale aux adultes, en direct à la télé. 

    C'est un film magnifique sur les regrets, les non-dits, les blessures enfouies qu'on colmate à coup d'alcool, de drogue, de cris, les carapaces qu'on se forge et qui se fissurent, les apparences trompeuses. Un film magnifique sur l'amour.

  • D'un commun accord

    Mensonge orgueilleux

    De l’homme abandonné

    Quotidien douloureux

    Ponctué de plus jamais.

    Ta douleur je la connais bien

    Errer des heures dans les rues,

    Pleurer qu’on ne m’attende plus,

    Compter les minutes qui s’égrènent,

    Jusqu’à ce que le sommeil vienne

    Suspendre un instant mon chagrin.

    Et le matin ouvrir les yeux

    Dans un lit vide et silencieux,

    Sur un avenir sans promesses,

    Pleurer au souvenir des caresses.