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  • Du cul !

    95a3a7d4ad7782de39991facca1a86d2.jpgC’est un fait, la fréquentation baisse sur les blogs en cette période estivale.

    Une fois n’est pas coutume, j’ai décidé de faire un billet sur le vocabulaire fleuri qui désigne notre intimité la plus secrète.

    J’ai trouvé 2 sites qui recensent les expressions se rapportant aux hommes et femmes.

    Les exemples qui illustrent les mots employés sont truculents (non ce n’est pas un gros mot).

    Ci-après mon « best of »,

    Pour les garçons, version « Joujou inoffensif » :

    -          Bazar

    (dans le Nord, on dit « teun’ d’as un gros bazèèèèèèr ! »)

    -          Biroute

    Typique du Ch’Nord, voir la chanson « La société des grosses biroutes », trouvée sur France Rugby.

    -          Charles le chauve

    -          Clé de contact

    -          Créateur (se faire mousser le créateur)

    Version « Ah là tu fais moins la maligne ! » :

    -          Agace-cul

    -          Assommoir (Zola a donc écrit des livres de Q ?)

    -          Barre à mine

    -          Démonte-pneus

    -          Empaleur (aïe !)

    Pour les filles maintenant …

    -          Berlingot

    -          Bouton de rose

    -          Cigale (qui chante la nuit venue)

    -          Conque

    -          Feuilleté

    ("Trente sacs dans le feuilleté, cinquante dans le joufflu") - tarifs aimablement communiqués par la Chambre de Commerce de Pantaléon-sur-Artubie)

    -          Figue

    -          Nénuphar

    -          Terrier rose

    Je remarque que pour les filles, il y a peu de termes à connotation guerrière.

    Pour ne pas effrayer la bête et lui faire perdre tous ses moyens ?

    Et vous, quels sont ceux que vous utilisez / préférez ?

  • "Assaut" de John Carpenter

    cd536b8c0b45a899357e7259ce35fc3c.jpgCe week-end j’ai revu un de mes films culte, et découvert ses bonus : « Assaut » de John Carpenter. Ce film, je l’ai découvert quand j'étais ado. A l'époque, le samedi soir, mon père, mon frère et moi avions un rituel : nous mettre devant la télé pour regarder le film d’horreur du jour, avec une bonne réserve de plaques de chocolat. Je réalise que mes goûts cinématographiques me viennent de mon père, principalement.

    Westerns d’abord, puis films d’horreur et enfin films d’action et de guerre. Avec lui, j’ai découvert "Il était une fois dans l’Ouest", "Charlie Bravo", "Voyage au bout de l’enfer", "Platoon", "Arlington Road". "La soupe aux choux", aussi.

    Assaut, sorti en 1978, n’eut pas beaucoup de succès alors. Jugé nul aux USA, il connut un franc succès en Angleterre. Il devint ensuite un film culte qui fit même l’objet de 2 remakes, dont un inavoué, « Nid de guêpes ».

    Le pitch d’Assaut ?

    « Une nuit, à Los Angeles, les membres d’un gang assiègent un poste de police dans lequel s’est réfugié un homme qui a tué l’un des leurs. Pour survivre aux assauts répétés, les policiers et les prisonniers unissent leurs forces. »

    La musique lancinante du film, composé au synthé par Carpenter lui-même, ajoute beaucoup à la lourde ambiance du huis clos.

    Dans les bonus du DVD, John Carpenter explique que, fan de Howard Hawks et sachant qu’il ne pourrait vendre un western à l’Amérique d’alors, il avait imaginé un western urbain, inspiré de « Rio Bravo », avec un arrière-goût de « La nuit des morts-vivants ».

    Christophe Gans, interrogé lui aussi, considère qu’Assaut est un film de cinéphiles. A la fois rétrograde et prophétique, dans la mesure où Carpenter met en scène des affrontements entre gangs et police qui ne verront le jour qu' avec les émeutes du quartier de Watts en 1992. Film lent, au silence pesant, où la violence est esthétique. A sa sortie en France, Assaut est amputé de 2 scènes : celle du pacte du sang entre les membres du gang et celle où une petite fille se prend une balle en pleine poitrine.

    Vous l’avez vu ?

     
  • Indociles

    Merci à Filaplomb de m'avoir fait découvrir, via Fanette, ce blog, "Chronique de la contestation".

    Karl Laske, journaliste à Libération, regrette que les médias aient de plus en plus de difficulté à aller sur le terrain, rue et banlieues, car toujours soupçonnés de complicité, tantôt par les policiers tantôt par les contestataires. L'article sur lequel je tombe relate le passage à tabac d'une femme africaine, enceinte de surcroît, dont le seul délit est de vendre des safous à la sauvette dans le 18ème. Pour lire et voir ce que nos dirigeants veulent faire du pays des droits de l'homme, c'est là.

    Filaplomb pose une question que Mère Mi a déjà posé ici.

    "Nos grands-pères et nos aieux, que penseraient-il de notre lâcheté ? De notre absence de révolte ? De notre collaboration ?"

    Je sais ce que mon grand-père, qui avait pris à partie les flics un jour dans le métro parce qu'ils arrêtaient et contrôlaient uniquement certains faciès, en penserait.

    Nous sommes le peuple qui a marqué l'histoire et le monde en plantant des couilles au bout des fourches et en coupant la tête des intouchables.

    A l'époque des émeutes 2005, j'ai secrétement souhaité que tout le monde descende dans la rue. Parce que jeunes, vieux, actifs, retraités, français ou étrangers, personne aujourd'hui n'est satisfait de sa situation. La révolution n'a pas eu lieu, alors. Mais la marmite bout toujours.

  • Persepolis

    a1522e15722bb8e57c133217c1f32a12.jpg

    Téhéran 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah.
    Avec l'instauration de la République islamique débute le temps des "commissaires de la révolution" qui contrôlent tenues et comportements. Marjane qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire.
    Bientôt, la guerre contre l'Irak entraîne bombardements, privations, et disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus sévère.
    Dans un contexte de plus en plus pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent problématiques. Ses parents décident alors de l'envoyer en Autriche pour la protéger.
    A Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l'adolescence, la liberté, les vertiges de l'amour mais aussi l'exil, la solitude et la différence.

    J'étais pas très chaude pour voir ce film d'animation, adaptée d'une bande dessinée, dont on a tant parlé et qui a obtenu le prix du Jury à Cannes. Je suis devenue méfiante envers les films "à prix". C'était pourtant drôle et triste à la fois. Emouvant. Très réussi.

  • Le colombo de porc de Tonnégrande

    Je n'y ai pas encore goûté, mais le bougre nous a promis un gueuleton à son retour de Guyane.

    J'ai hâte ! 

     

    Ingrédients :

    - Porc 1k500 environ (2/3 morceaux gras + 1/3 morceaux maigres)
    - A portion égale : - 3 à 4 grosses aubergines coupées en gros cubes
    - 500g haricots verts frais en entier
    - 600g pommes de terre à chair ferme coupées en 4
    - 2 à 3 grosses mangues vertes, si possible dans une variété acidulée
    coupées en grosses tranches (mangues acides pas mûres, pas facile à trouver ici)
    - 2 gros concombres épépinés coupés en gros cubes ( ça remplace le
    « concombre piquant de chez nous »,
    - 1 choux blanc moyen, blanchi et pré-cuit à l’eau bouillante
    - des citrons verts bien juteux
    - oignons, ail, sel, poivre, piment frais, huile arachide
    - Poudre de curry (Ducros fait un bon produit)

    Préparation

    1 - La veille vous aurez fait mariner au frais votre porc coupé en gros cubes avec ail écrasé, jus de citron vert, un peu de vinaigre d’alcool blanc ou mieux un peu de rhum blanc , un peu de piment, sel, poivre, 2 à 3 clous de girofle, 1 feuille de laurier écrasée et du laurier ;

    N’hésitez pas à goûter du doigt cette marinade, qui doit être relevée et forte en saveur, et à la rectifier selon votre goût : cette phase essentielle du colombo, donnera à votre viande une saveur et un moelleux incomparable et au final à votre plat une « personnalité » Bien et régulièrement remuer le tout.
    2 – Le lendemain, faire roussir dans un peu d’huile d’arachide la viande (après l’avoir séchée…mais pas « essorée ») par petites quantités dans un faitout afin de contrôler la cuisson.
    Quand tous vos morceaux ont été roussis, jeter l’huile de cuisson, remettez la viande dans le faitout, recouvrez à mi hauteur d’eau tiède (pas trop, les légumes apporteront de l’eau) avec quelques oignons coupés en 4 et laisser cuire à feux doux

    3 - En cours de cuisson vous ajouterez vos légumes en respectant scrupuleusement l’ordre suivant :
    . le choux préalablement découpé en gros tronçons, blanchi et précuit en ayant gardé le cœur puis après 5 minutes les aubergines, puis après 5 minutes les haricots vert puis les pommes de terre.
    4 – Laissez cuire 15 minutes et prélevez un peu d’eau de cuisson pour y mélanger la poudre de curry que vous doserez généreusement (¾ du flacon Ducros n’est pas aberrant) Votre curry doit avoir une consistance épaisse
    5 – Ajouter le mélange à votre plat, puis ajouter pommes de terre, concombre, mangue. Mélangez délicatement et laissez cuire.
    6- Servez très chaud, avec dans une soucoupe à part, sel, piment frais, citrons verts (essentiel)

    Si ce n’est pas fantastique, laissez tomber la cuisine, vous n’êtes pas fait pour.

    Des questions subsidiaires ? Demandez à Tonnégrande !