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  • Putain, la communication non violente, ça me gave !

    Un matin vers 8h30, je monte dans le bus. Sur un strapontin, une jeune fille, casque vissé sur les oreilles. Quand le bus démarre, j'entend le boum boum des basses s'échapper de ses écouteurs et marteler mes oreilles. Les passagers la regardent. Le volume est si fort que je distingue même les paroles du mec : "Le rap français pèèète un câble".

    Je lui tape sur l'épaule . Elle lève sur moi des yeux charbonneux qui me jettent un regard mi-hautain mi-stupide et enlève son casque. "Quoi?"

    Appliquant les préceptes de la communication non-violente, j'aurais dû dire quelque chose comme " Quand vous écoutez votre musique à un niveau sonore élevé, je me sens en colère parce que je le prends comme un manque de respect des autres" mais j'ai dit : "Dîtes, c'est un casque ou un haut-parleur, votre truc ?"

    Elle me fixe toujours, ne semble pas comprendre. Limite, je me sentirais conne. C'est le monde à l'envers !

    Mais comme je suis passablement excédée, ça ne m'arrête pas. "Votre musique est tellement forte que j'entend les paroles comme si j'avais votre casque sur les oreilles. Le rap français pète peut-être un câble, mais moi aussi j'vais en péter un !"

    On est arrivés, tout le monde descend. Est-ce que je me sens mieux d'avoir exprimé ma frustration ? Non. Pour la communication non-violente, je réviserai mes devoirs.

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    Un soir, minuit, un sms apparaît sur mon téléphone. "Tu dors?" Aussitôt, une vague inquiétude m'envahit. Un message de la famille à cette heure-là, ça n'est pas habituel. J'appelle. "Ils" se sont disputés et "il" vient de partir, vaguement éméché, à pied, sur les routes de campagne. Le ton de ma voix monte très vite, je m'énerve et dis qu""ils" commencent à me gonfler avec leur cinéma. Elle proteste, se défend ""Il" devrait arrêter son cinéma, "il" fait tout un flan pour pas grand-chose. Qu'est ce que tu veux que je fasse??"

    Appliquant les préceptes de la communication non-violente, j'aurais dû dire "Ecoute, quand tu m'appelles pour m'annoncer qu'il est parti saoul, en pleine nuit et à pied sur les routes, cela m'inquiète terriblement. J'aimerais que tu ailles le chercher et que vous preniez vos responsabilités". Mais j'ai crié dans le téléphone "Et ben, tu prends ta bagnole et tu vas le chercher ! Parce que s'il lui arrive quoi que ce soit, ça va chier ! Vous commencez vraiment à me gonfler avec vos conneries !" Elle crie, avant de me raccrocher au nez "Bon, ben écoute, j'aurais pas dû t'appeler, excuse-moi !"

    Une demi-heure plus tard, je reçois un nouveau message. "Tu peux aller te coucher, il est à la maison".

    J'éteins le téléphone, je mets du temps à m'endormir, je pense à ce qui aurait pu arriver. Je devrais être rassurée mais je ne le suis pas. Pour la communication non-violente, c'est pas encore ça.

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    Il se disait mon ami, déclarait que je comptais beaucoup pour lui et qu'il tenait à notre amitié. Pourtant, je sentais qu'il n'étais pas totalement sincère avec moi. Un jour, j'ai appris d'une tierce personne une bonne nouvelle le concernant. Pour vous donner un exemple, un peu comme ce jour où j'ai appris de ma vieille copine C. qu'un ami commun -ami pour elle, amant pour moi - s'était marié et avait eu un enfant. Rien que ça.

    Quand il m'a appelée, j'aurais dû appliquer les préceptes de la communication non-violente : "Ecoute, j'ai quelque chose sur le coeur et il faut que je t'en parle. Je me suis sentie blessée d'apprendre ça par quelqu'un d'autre, j'ai ressenti ça comme un manque de confiance". Mais lorsqu'il m'a demandé pourquoi j'étais distante, j'ai répondu "Tu t'es pas un peu foutu de ma gueule, par hasard?"

    Il a fait mine de ne pas comprendre, a évité le sujet. Depuis, il est juste un copain.

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    Dans un train, vers 8h, quelque part entre Bruxelles et Liège, en route vers notre dernière journée de cette session de 4 jours. Nous sommes tous très fatigués.

    Une collègue qui, la veille, se sentant nauséeuse, a décliné l'offre de notre cliente d'aller boire une bière pour se détendre, nous apostrophe d'un ton lourd de reproche : "En tout cas, j'ai remarqué que vous ne vous êtes pas inquiétés pour moi, hier !"

    Notre chef de projet, perplexe, répond "De quoi tu parles ? Je t'ai demandé de m'envoyer un sms pour me confirmer que tu étais bien rentrée à l'hôtel" "Oui, je ne l'ai pas fait et personne ne s'est inquiété, ni ne m'a appelé !" Nous nous justifions "On a pensé que tu avais oublié et que tu t'étais endormie, on n'allait pas te réveiller ! D'ailleurs, quand on est rentrés à l'hôtel, on a demandé à la réceptionniste qui a confirmé qu'elle t'avait vue monter dans ta chambre".

    Elle réplique "Non, je n'ai pas oublié, en fait, j'ai fait exprès de ne pas vous envoyer de sms, pour voir si vous alliez vous inquiéter pour moi ..."

    Devant nos mines incrédules, elle ajoute "Ben oui, j'avoue, j'ai fait exprès, je suis comme ça ..."

    Appliquant les préceptes de la communication non-violente, j'aurais dû répondre "Quand tu déclares que tu as volontairement essayé de nous inquiéter, je suis stupéfaite et furieuse parce que j'ai besoin de considération et j'ai le sentiment que tu tentes de me manipuler".

    Mais j'ai dit, élevant le ton : "Ah tu es une diva comme ça, toi ? Hé ben, ma vieille, t'es mal barrée si tu veux jouer ce petit jeu là avec moi parce ce n'est pas comme ça que je fonctionne. La prochaine fois, tu pourras toujours courir pour que je prenne de tes nouvelles. "Autonome et responsable" tu te souviens du slogan de notre client ?"

    Les collègues, furieux eux aussi, ont rénchéri. Elle a passé la journée à bouder ouvertement et de retour au bureau s'est plaint auprès de notre boss de "s'en être pris plein la gueule". Cela a pris de telles proportions qu'elle a organisé une confrontation.

    Depuis, si je m'en tiens à des relations professionnelles, je me suis promis de ne plus lui consacrer autant de temps que j'avais pu le faire par le passé, à la rassurer avant une formation un peu sensible, répondre à ses appels quand je me repose d'une journée de travail ou encore plaider en sa faveur lorsque mon chef de projet, qui trouve qu'elle "se noie dans un verre d'eau", doute de ses capacités à mener le projet à bien.Pour la communication non-violente, j'ai lâché l'affaire.

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    Il y a quelques jours, station Châtelet, les fourmis que nous sommes forment des bandes qui jaillissent des wagons, dévalent les escaliers et s'entrecroisent à toute allure.

    Sur le quai, notre course folle est soudainement ralentie. Un homme évite de justesse la canne blanche qui tatônne prudemment à l'approche de l'escalier. Elle s'accroche à la rampe et entreprend la descente de cet escalier beaucoup trop étroit pour le flux qui s'y engouffre. Je propose mon aide mais elle se débrouille très bien toute seule. Je descends les marches à ses côtés, je la dépasse déjà.

    Au pied des marches, une femme monte à sa rencontre, les yeux rivés sur ses pieds. Je ralentis à sa hauteur "Madame, attention, il y a une dame qui descend". Elle ne m'écoute pas ou ne comprend pas et quelques secondes plus tard, se prend les pieds dans la canne de l'aveugle. Je me suis arrêtée un peu plus bas, pressentant l'incident.

    Appliquant les préceptes de la communication non-violente, j'aurais dû dire : .. ?? .... ???... ???? (ben là je sèche, si vous avez une idée, je suis preneuse).

    Je vocifère "Mais qu'est ce qu'ils sont bêtes, les gens, ma parole ! Vous ne voyez pas qu'elle est aveugle ???"

    La dame valide est interdite, elle bafouille des excuses que je balaie en secouant la tête. Je reprend ma course folle dans les couloirs blafards, marmonnant des insultes à l'égard de tous ces cons qui m'exaspèrent. Pour la communication non violente, c'est pas gagné.

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    J'en viens à me demander si la communication non-violente n'est pas totalement inadaptée aux latins, ou aux Français, ou en tout cas aux Parisiens.

    D'ailleurs un matin, autour de notre pôle, j'ai parlé de la communication non-violente et illustré cette méthode de communication en reprenant les propos de mes collègues.

    On ne dit pas "C., où tu as encore foutu les dossiers de X. ? C'est rangé comme ça, chez toi?" mais "C, pourrais-tu, s'il te plaît, ranger les dossiers X. dans le répertoire prévu à cet effet ? J'ai besoin d'ordre quand je travaille". Ou encore, on ne dit pas "Bon ben quand tu seras prête, tu me feras signe. J'ai pas que ça à foutre". mais plutôt "Nous avions rendez-vous pour un point à 9h30 et cela fait une heure que je t'attends. J'ai moi aussi des choses à faire et j'aimerais que tu prennes en considération mes impératifs".

    Ca les a beaucoup fait rire et mon chef de projet a conclu "Tu sais que si tu commences à parler comme ça, tu vas devenir un tout petit peu très chiante?"

    Pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus, quelques liens :

    La CNV, qu'est ce que c'est ?

    http://www.cnvc.org/learn/resources

    Exercices de mise en pratique de la CNV

     

  • La formatrice de retour sur les bancs de l'école

    Cette année, je suis retournée en classe. En préparation d'une formation en Espagne - et en espagnol - je me suis inscrite à un cours de perfectionnement, histoire de refaire un peu mon vocabulaire et de récupérer de la spontanéité dans cette langue que je n'ai pratiquée que périodiquement.

    Je vous reparlerai de cette association que je connais depuis plus de 15 ans, et que j'affectionne beaucoup, au moment des inscriptions pour la prochaine rentrée scolaire.

    Dans ma classe de 28, la moyenne d'âge est 50 ans et l'on compte seulement 3 hommes. J'aimerais connaître le lien de chacun avec l'Espagne et la raison pour laquelle ils suivent ce cours. Comme lorsque j'étais au lycée, je m'assied au fond de la classe, ce qui m'a permis de constater que ces dames faisaient mentir mes statistiques personnelles, à savoir que plus une femme vieillit, plus ses cheveux raccourcissent. Je le dis de façon beaucoup moins raffinée mais le constat est encore plus flagrant aujourd'hui : la quasi-totalité des jeunes filles et femmes ont les cheveux longs et les femmes de plus de 50 ans ont les cheveux courts (et colorés et permanentés donc grillés, l'horreur). Bref. Dans ma classe, donc, les vieilles font de la résistance et ont les cheveux longs ou mi-longs. Ben je trouve ça vachement joli. Comme Zorg est séduit par les femmes "qui assument la neige dans leurs cheveux" (ah, ce Zorg, quel esprit chevaleresque !), je suis touchée par ces femmes qui s'accrochent à cet attribut de la féminité, dans une société qui voudrait convaincre que seule la jeunesse peut séduire.

    Je suis les cours avec l'oeil de la professionnelle, repérant les "je sais tout", les cancres et les contradicteurs. Pour tenir un groupe aussi dissipé que le notre, il faut bien la poigne de fer de Marisa, ma prof. Fausse blonde au carré, jupes patchwork bariolées, elle paraît sèche au premier abord mais en fait, c'est une marrante qui mène son cours d'une main de maître. Elle profite d'un texte sur le partage des tâches domestiques dans les couples espagnols pour nous confier que son mari, français, était un vrai macho; et la semaine dernière, nous montrant sur son ordinateur ce qu'est la jota, elle a commencé à chantonner et à esquisser des pas de danse. Ses cours sont vivants, les thèmes choisis intéressants et elle donne sa place à chacun, rabrouant parfois vertement les mauvais élèves. "Il faut que je te baillônnes?" a-t-elle demandé l'autre jour à la vieille dame qui porte un nom de crêpe et empeste la cocotte, ce à quoi j'ai échappé jusque là parce qu'elle était au premier rang (où elle va retourner vite, j'espère).

    C'est étrange de constater que dès qu'on les remet en situation d'apprentissage en groupe, ces grands adultes reprennent la peau des ados qu'ils furent, il y a des années. Ils font des commentaires à voix haute, elles gardent la place de leur copine, comme à l'école. La seule fois où j'ai voulu m'assoir sur un siège libre, dans les premiers rangs, je me suis fait fusiller du regard. Le métier de chacun explique sans doute aussi certains comportements. A ce titre, celui que l'on entend le plus, c'est C., le médecin à la barbe grise et costume en tweed. Il ne se contente pas de répondre à la place de celui qui est interrogé, ou de souffler, comme madame la crêpe, il corrige carrément la prononciation lors des lectures à voix haute. Le parfait "monsieur je sais tout" est aussi un joyeux farceur : à la question de Marisa "Qui fut le libérateur du Chili ?" il répond "Pinochet" !

    Dans ceux qui sortent du lot, il y a Françoise, une très belle femme aux cheveux courts blonds cendrés et aux yeux d'un bleu transparent, qui porte des pulls légers à col V et rappelle tout à fait Françoise Hardy. Et puis aussi Virginie, dont le prénom jeune, les tenues adolescentes et les cheveux longs et gris brouillent mes capacités à lui donner un âge. Et l'élancé Jacques, lunettes sur le nez, visage osseux, crâne couvert d'un duvet ras, à la voix délicate.

    Et moi ? Ben moi, j'ai retrouvé aussi la jeune Sophie de ma jeunesse. Celle qui avait l'art de mémoriser un texte en le lisant une fois. Comme je m'acquitte rarement des textes à lire et des devoirs à faire à la maison, je calcule rapidement, en fonction du nombre de lignes que chacun lità à tour de rôle, quelle partie du texte j'aurai à lire et à expliquer. Munie de mon dico, je parcours le texte en diagonale et note rapidement la traduction des quelques mots qui me sont inconnus. Après quelques loupés, la dernière fois, je suis tombée pile poil : ni vu ni connu Fiso la cancre !

    PS : Je vous rassure, ma maîtrise de l'espagnol s'améliore malgré que je fasse ma maligne avec Marisa. Lorsque je suis chez moi, ma télé est branchée en permanence sur les chaînes espagnoles et au bureau, nous organisons chaque vendredi des ateliers de discussion.

     

  • De quoi vous en faire manger plus de 5 par jour

    Un p'tit coup de pub pour un concept assez novateur, que j'ai découvert lors d'un déplacement à Lille. Mon inexpressif et transparent client a eu la bonne idée de proposer à un de ses collègues, bien plus sympathique que lui, de déjeuner avec nous. Ce dernier, habitué des pizzas et hamburgers, nous a entraînés dans un endroit étonnant, dans le centre commercial Héron Parc, à Villeneuve d'Ascq.

    Au Salad&Co, un restaurant lumineux et design habillé de bois et de plantes, on vous propose de redécouvrir le goût des légumes en vous régalant. Ce qui étonne, dès l'entrée, c'est la diversité de la clientèle : des hommes qu'on imaginerait plutôt devant une bière et un match de foot (cliché, je sais), des femmes, des jeunes et moins jeunes. En dépit de l'affluence, on circule aisément et la déco zen, baignée de lumière naturelle, participe à la détente. Le service est appliqué et souriant.

    Ici on ne vous sert pas. Le client fait le tour des stands à son rythme, munie d'une carte magnétique qu'on lui remet dès l'entrée, en fonction de son choix entre les 3 formules : Salade à 10€90 (à volonté le salade bar, la source et le glacier), Plancha à 12€90 (plancha boeuf, saumon, poulet ou calamars+ source et glacier), Salade et Plancha à 14€90. Concept fast-food zen et sain, où l'on vous laisse manger à votre rythme.

    On choisit une place, par exemple sur les tabourets hauts, autour d'un olivier, et on retourne le carton Libre/Occupé pour ne pas se faire piquer sa place lorsqu'on va choisir son repas.

    On peut d'abord se faire un petit plaisir avec une soupe maison, par exemple un velouté potiron-coco ou courgette-chèvre. Les recettes changent tous les jours. Et puis le salad bar, à volonté, incroyablement frais et varié. Un aligement de dizaines de bacs, remplis à la minute par les employés qui épluchent et tranchent dans le "labo", au centre, sont remplis de légumes, salades, herbes aromatiques et céréales bien loins des habituels carottes râpées / tomates. Des sauces et vinaigrettesvariées sont à disposition. Je me suis composé une belle assisette de petits pois tout frais et croquants, de la roquette, des panais (!) grossièrement tranchés. C'était tellement savoureux que j'y suis retournée et qu'en fait, je n'avais plus très faim pour la suite, à savoir une plancha de boeuf. Là aussi, on remplit un saladier en inox de légumes et épices, on le tend au grillman qui les fait sauter dans un wok. Pour faire couler tout ça, on peut se faire presser un jus de fruits frais ou un cocktail au bar à jus ou encore se servir des eaux natures, pétillantes ou aromatisées à "la source". Et en dessert, le glacier à volonté, ambiance glace à l'italienne, avec, en plus du classique chocolat/vanille, des glaces yaourts nature, citron, lait d'amande, noisette, qu'on saupoudre de brisures de spéculoos, morceaux de fondants au chocolat, meringues ou qu'on arrose de chocolat chaud ou coulis de fruits. Pour finir, on peut boire thés ou cafés équitables ou un thé à la menthe fraîche (2€)

    Intriguée par cet endroit qui pourrait me faire délaisser les restos gastronomiques (de temps en temps seulement, faut pas déconner), j'ai questionné une des charmantes jeunes filles qui s'affairaient en salle. Ce restaurant qui fête bientôt ses 2 ans, est le seul en France, à ce jour, avec un petit frère bientôt à Lomme. D'origine espagnole, il appartient au groupe Agapes (Auchan, Flunch). Conquise par la qualité des produits, le concept, le service et les prix, je souhaite du succès à Salad&Co et de se développer ailleurs que dans le Nord.

    Salad&Co,

    centre co. Heron Parc, Villeneuve d'Ascq (03.28.37.04.49)

    Verdure.jpg

    Retour à Paris, un soir de janvier, où nous fêtons le succès de notre projet belge, aux frais du patron et en compagnie de notre client. Mon chef de projet préféré, grand gourmet, a choisi "Racines", un resto à vins dans le passage des Panoramas, sur les grands boulevards.

    Une carte limitée mais garante de fraicheur (3 entrées, 3 plats, 3 desserts), des prix au-dessus de mon budget habituel (plats plutôt à partir de 25€) mais dans l'assiette, des produits bios de toute qualité. Un velouté de champignons de Paris, crémeux et riche en goût, servi dans une belle écuelle asymétrique. Le plat offre une vraie surprise : sous un pavé de cabillaud nacré et cuit à point, un monticule de légumes et racines de saison qu'on ne trouve plus au restaurant : rutabagas, crosnes, navets, pommes de terre, trilogie de betteraves jaunes, roses et blanches, panais, tous juste sautés et parfaitement assaisonnés. Et pour cause, ils sauteraient directement des potagers d'Alain Passard à votre assiette.

    La tablée s'est aussi régalée de magrets de canard juste rosés. En dessert, nous avons choisi, ici une panacotta à la fleur d'oranger nappée de chocolat chaud, là un millefeuille aérien fait maison, "le meilleur qu'elle ait jamais mangé". Pour finir, la salle est un peu étroite et le serveur ... charmant.

    Racines au 8 passage des Panoramas (0.40.13.06.41)

  • Les épices, ça réchauffe

    Pour manger créole, j'avais jusqu'ici cette adresse. J'y ai ma paire de pantoufles (empruntée à Fifille) et dimanche dernier, le désormais célèbre Bibiche m'a servi, après le ti'punch qui va bien, un assortiment africano-créole de plats trop mmmm ! un poulet mafé et des crevettes coco.

    Chez Bibiche.jpg

    Désormais, j'ai aussi cette adresse où deux clientes devenues copines m'ont emmenée mercredi soir. Depuis le temps qu'elle m'en parlait ! 

    Une cuisine familiale, des viandes boucanées et des prix modestes. Mak Boucané est un restaurant antillais en toute simplicité, bien caché aux abords de la Seine, à 2 pas du quai de Bercy, où l'on vous offre le punch de bienvenue.

    J'y ai dégusté, à défaut d'une fricassée de lambi et sur les conseils de la ravissante gazelle martiniquaise, un court-bouillon de poissons (même meilleur que celui de sa mère, a-t-elle dit!).

    Un aperçu de la carte : 6€ les 10 accras, colombos autour de 10€, fricassée de chatrou (16€) ou lambi (20€), courts-bouillons de morue, poisson et Oaussou (17€). Tout cela s'accompagne d'ignams (4€), riz haricots rouges, lentilles lardons ou pois d'angole lardons (4,50€). Et pour finir sur une note sucrée, sorbet coco maison, Mont-Blanc et tourment d'amour.

     

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    Mak Boucané au 1 place Bobillot à Charenton le Pont (01.43.76.81.11) M° Liberté

     

  • Putain de Saint Valentin (bis)

    Mec pommer, 24 ans :

    un homme tranquille qui es perdu qui sais plus ou aller veus retourner dans les bras de son ex mais ne sais si s'es possible snifffffffffffffffffffffffffffffff

    Ce qu'il cherche chez une femme :
    vous avez deux possibiliter
    -des plans culs
    -ou alors une femme qui serrai capable de me faire oublier mon ex