La récente multiplication de films américains engagés doit sans doute beaucoup à George Bush.
On connaissait déjà la virulence d'acteurs comme Susan Sarandon, Tim Robbins et Sean Penn que j'admire. Côté réalisateurs, Michael Moore avait courageusement lancé la polémique avec des films comme "Roger & I" et "Bowling for Columbine". Aujourd'hui, des réalisateurs comme Fernando Meirelles ("The constant gardener"), Andrew Niccol ("Lord of war") Steven Spielberg ("Munich") et Georges Clooney ("Good night and good luck", "Syriana") se lancent dans un cinéma engagé et aux antipodes des habituelles comédies et romances holywoodiennes. Je leur exprime ici toute ma gratitude et mes encouragements à continuer de dénoncer la propagande et les manipulations dont nous sommes victimes. Mon esprit critique ne peut que se réjouir de ce tournant et espérer que le cinéma français lui emboîte le pas. Je pense que les sujets de discussion ne manquent pas non plus en France (les récents évènements nous l'ont montré) et que, contrairement à ce qu'affirmait récemment un journal, les Français sont demandeurs de vrais sujets d'actualité. Qu'on arrête de les prendre pour des ruminants mono-céphales tout juste capables de décrypter les émissions de télé-réalité !