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  • Les affaires reprennent ...

    J’aurais mieux fait de rester couchée plutôt que de me pointer au boulot avec un jour d’avance … ben oui, j’ai oublié que j’avais posé un RTT aujourd’hui …

    Voilà t’y pas que mon boss m’appellle à la première heure pour me demander ce qu’il en est des cartes de vœux qu’on envoie chaque année à nos fournisseurs. C’est le DG qui lui a posé la question en lui disant qu’on était à la bourre. Moi, avec mon air con et ma vue basse, je réponds que je n’ai aucune idée de qui s’en occupe en devinant déjà que ça va être ma pomme. « Bon tu vois avec D. », me dit-il (la fameuse chargée de com interne casse-couilles).

    Je raccroche et je passe quelques coups de fil qui confirment que chaque année, c’est l’assistante du DG qui gère les p… de cartes de vœux dont personne n’a rien à foutre. La grande distrib’ qui souhaite une bonne année aux pauvres fournisseurs qu’elle plume et met sur la paille, voilà le comble de l’ironie ! Enfin, personne ne s’encombre de considérations humanistes dans ce secteur d’activité, c’est bien connu, malgré ce qu’en dit notre cher patron.

    J’appelle donc l’assistante du DG, alias « 2 de tension » pour lui apprendre, au cas où elle l’aurait oublié, que c’est son taf. J’en ai un peu ras le cul de récupérer toutes les merdes dont personne ne veut s’occuper, et surtout au dernier moment, histoire que si ça foire, je sois clouée au pilori !  Elle bafouille 2-3 trucs comme quoi elle sait pas, que si on lui dit pas, elle peut pas savoir (je m’en tamponne comme en l’an 40) et j’entend derrière le DG qui éructe d'un air excédé : « D. se démerde, c’est à lui que j’ai demandé de s’en occuper ». D. c’est mon boss, et comme il est champion de la déléguation de tâches, je crois que mon pressentiment va se confirmer. J'aurais vraiment dû rester sous ma couette ce matin ! A peine revenue, déjà envie de repartir ! Quel bordel, cette boîte !

  • De Cuernavaca à Tepoztlan

    Réveillée très tôt, je pars me balader dans la jolie ville de Cuernavaca. Pour une fois, la circulation est supportable. Je blogue un peu d'un café internet puis retourne à l' hôtel en espérant que les garcons sont enfin réveillés. Nous petit-déjeunons rapidement puis reprenons la voiture pour Tepoztlan. Le haut de Cuernavaca est bien agréable,fleuri et ensoleillé. Nous traversons le village d' Ocotepec, dont les trottoirs sont envahis par des collégiens en uniformes - chemise, pull, jupe + chaussettes en laine par ce temps ! - bordés de boutiques dont les devantures sont ornées de piñatas. Après quelques kilomètres,le paysage est magnifique, nous sommes entourés de hautes montagnes rocheuses.

    Nous parlons des filles-mères au Mexique et Fred nous apprend qu'il y a pas mal de mères célibataires au Mexique d'une part à cause de l'émigration des hommes vers les USA, qui ne reviennent généralement pas, et aussi parce que l'avortement n'a été autorisé qu'il y a 4 mois seulement et uniquement pour la ville de Mexico. Au Mexique, quand tu es enceinte, tu te maries. 

    Nous arrivons à Tepoztlan vers 13h. On l'appelle la ville des magiciens. On lui confère des propriétés un peu mystiques et elle est prisée des écrivains et astrologues. Deux journalistes francais y vivent en permanence. Je suis littéralement tombée sous le charme de Tepoztlan, de ses rues larges pavées de pierres, de son zocalo charmant. Nous quittons la ville en passant devant l'église et un kiosque ou une fanfare s'époumonne pour entreprendre la grimpette de la montagne et rejoindre les ruines de Tepozteco. La montée est rude mais fort agréable dans la fraîcheur de la flore exhubérante. Des écureuils accompagnent le voyage. Nous arrivons là-haut en sueur mais Fred avait raison. Tepozteco se mérite et la vue de là-haut sur la vallée, les montagnes environnantes et la ville de Tepoztlan est incroyable. Je pourrais rester des heures là-haut.

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    Peut-être est-ce l'influence mystique de la ville mais je me sens particulièrement bien, assise sur les ruines de la pyramide. L'air est vivifiant et l'endroit particulièrement apaisant.

    Lorsque nous redescendons, il est trop tard pour que je puisse faire un temazcal - un bain de vapeur mexicain aux plantes - mais cette grimpette nous a donné faim et nous nous attablons devant une parillada au restaurant Las Colorines. Après ce repas gastronomique, nous rentrons à Mexico retrouver Tania et Chapultepec.

    Mais .... ?? je ne vous ai pas encore présenté Chapultepec ??

     

  • Biscuits de Noël en Allemagne

    baba2f6257640e7f2c4a74f348f18e44.jpgBien que je rentre des tropiques et ai du mal à réaliser que c'est bientôt Noel, n'empêche, samedi prochain, je pars le fêter en famille. Nous avons discuté hier soir avec Igor et O. des traditions de Noel. Igor pense que nous n'avons pas de traditions en France, or dans le Nord et l'Est, on fête la Saint-Nicolas et en Provence, il y a les santons et les treize desserts. Si je connais assez bien l'Est et le Nord, la Provence, je n'y connais rien ! En Hongrie, Noel est différent apparemment mais j'ai pas trop compris en quoi, à part une histoire de soupe de poissons à 16h. En Allemagne ou j'ai grandi, la tradition veut qu'on confectionne plein de biscuits à l'approche de Noel. Ma mère a conservé cette tradition et chaque année, nous vidons ses boîtes en fer blanc avec une gourmandise non dissimulée. Moi je prépare chaque année des ginger breads que j'offre à mes amis. Ferez-vous partie des chanceux qui en dégusteront ? Sinon, en voici la recette :

    Pour 50 gâteaux environ
    Préparation 20 minutes
    ; Cuisson 1/4 d'heure
    Eléments de base : (l'unité de mesure est la tasse à café)
    2 tasses à kfé de sirop de sucre de canne - 2,5 tasses de sucre semoule - 8 tasses de farine - 2 tasses de beurre en pommade - 1 tasse de crème fraîche - 2 cuillerées à kfé de gingembre en poudre - 2 cuillerées à kfé de canelle - 2 clous de girofle
    Mélanger le sirop de sucre de canne, le sucre en poudre, la farine tamisée, le beurre fondu, la crème fraîche, le gingembre, la canelle et les clous de girofle (qui seront retirés avant cuisson).
    Travailler la pâte et la laisser reposer une journée au frais.
    Le lendemain, étendre la pâte au rouleau puis la découper à l'aide de moules de diverses formes.
    Déposer les biscuits bien espacés sur une plaque farinée et cuire de 12 à 15 minutes à 230°C, th. 7.
    Ces biscuits refroidis se conservent plusieurs jours dans une jolie boîte hermétique.

    J'ai également trouvé une multitude de recettes sur ce site.

  • De San Marcos à Cuernavaca

    Le matin, je suis allée me balader (et bloguer un peu j'avoue) dans les rues animées de San Marcos. Il doit pas y avoir beaucoup de touristes dans le coin vu comment on m'a regardée. Mon frère et Fred se sont fait un stress en ne me voyant pas revenir et sont partis me chercher dans les rues, persuadés que j'allais être la nouvelle Ingrid Bétencourt ...

    Nous décidons de profiter une dernière fois de l'océan et sur les conseils des locaux, nous arrêtons sur la plage de Barra Vieja. Une plage déserte et bien agréable car l'océan y est calme et les vagues moindres. L'endroit idéal pour les familles avec enfants, et vu le prix des plats (la patronne tente de nous vendre un poisson à 450 pesos, soit 30 euros, un prix exorbitant ici), sûrement un piège à touristes.

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    Je me douche rapidement en écoutant la musique distillée par le bar et nous repartons pour Cuernavaca, à 45 minutes de Mexico. C'est une ville assez prisée des Américains pour son climat doux. Nous prenons une chambre à l'hôtel America et sortons dîner. Nous mourons d'envie d'une bonne viande pour changer du poisson et avons jeté notre dévolu sur un restaurant argentin dans las Palmas mais la patronne ne sert plus que des hamburgers. les garçons se jettent dessus mais moi je boude, pas question de bouffer un hamburger, du coup, je mange un truc dégueu sur le zocalo. Nous cherchons ensuite un bar ou écluser quelques tequilas et nous installons dans un bar minuscule ou un chanteur live officie sur sa guitare. Fred nous commande une tequila bandeja, il s'agit de 3 verres, un de jus de citron, un de tequila et un de tomate qui forment les couleurs du drapeau mexicain, d'ou le nom. Il faut boire les verres dans l'ordre et je dois avouer que la première surprise passée, la tequila coule toute seule entre l'acidité du citron et la douceur de la tomate.

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    A notre droite, 2 Mexicains d'une quarantaine d'années chantent en fermant les yeux et se penchent régulièrement pour réclamer un titre au chanteur. Je tombe littéralement en amour avec une chanson inconnue jusque là : "Mi viejo". Les paroles me font frissonner. "Viejo, mi querido viejo ... Yo soy tu sangre, mi viejo, soy tu silencio, tu tiempo". Quelques jours plus tard, je connais le nom de son auteur : Piero, un chanteur argentin. Vicente Fernandez, un chanteur mexicain très célèbre, l'a interprétée aussi. La vidéo est . Fred lie ensuite conversation avec 3 charmantes jeunes filles à la table voisine. Elles sont très jolies et n'ont pas froid aux yeux, et après quelques verres et de nombreuses photos de mon frère dans leurs bras, je décide de rentrer à l'hôtel pour profiter de la journée du lendemain.

     

  • De playa Michigan à San Marcos - jour 7

    0fb03b9041af73b98f439366aa050dbf.jpgJ'étais donc là, allongée dans le sable, à me remettre de ma nuit dans un hamac quand un jeune homme de la tente des musiciens de Mexico passe à quelques mètres de moi et se dirige vers l'océan, pour s'y planter jambes écartées. Je réalise qu'il est en train de s'offrir un privilège bien masculin : pisser dans l'océan au lever du soleil.

    Voilà, c'était le petit spectacle auquel j'ai eu droit au réveil ...

    Je le suis du regard alors qu'il retourne au campement.

    C'est alors qu'émerge de la tente un de ses potes totalement nu, la bistouquette à l'air. Un petit volte-face et ce sont ses fesses qu'il me présente, visiblement très à l'aise. Je les envie de pouvoir se balader à poil(s). Les Mexicains sont assez conservateurs, pas la peine de penser même à dévoiler un bout de sein ... rien à voir avec le Venezuela ou les filles sont en string ...

    Voilà donc le spectacle réjouissant auquel j'ai eu droit au réveil ...

    Ensuite, je suis allée me baigner, l'un d'eux, plutôt mignon, m'a un peu parlé. Les garçons se sont levés et nous avons nagé longtemps et fait des galipettes dans les rouleaux, survolés par les pélicans qui rasaient la crête des vagues. Herrenderia nous a montré des photos de tortues, il y a un centre de protection sur la plage pour les protéger car les Mexicains sont friands de leurs oeufs et leur chair. Nous allons voir le centre mais il est vide car la saison de ponte s'étend de juillet à septembre. Nous ne trouverons que quelques coquilles d'oeufs. Vers 16h, notre batelier Vicente vient nous chercher comme convenu la veille. Herrenderia et son mari embarquent avec nous et j'en profite pour immortaliser leur joli sourire.

    On est un peu tristes de quitter cet endroit paradisiaque. Nous demandons à Vicente de nous faire découvrir le lagon. On a l'impression d'être dans "Ushuaia" en filant sur notre barque. Pas trace d'un humain. Mangroves, cocotiers, fleurs variées, canards, pélicans, oiseaux jaunes et bordeaux. L'endroit n'est même pas protégé. Pourvu que les touristes restent à l'écart ! Il est trop tôt pour espérer surprendre des crocodiles mais nous avons la chance d'en apercevoir un énorme qui s'enfonce dans l'eau à notre approche. Notre coquille est soudain bien frêle ... Je prends plein de photos, elles sont .

    Nous reprenons la voiture et rejoignons Acapulco. Comme nous n'avons pas très faim, Fred nous emmène dîner au restaurant "100 % Natural", une chaîne américaine équivalente du Paradis du Fruit, qui fait de belles salades et des jus de fruits délicieux. Sur le ponton qui s'avance dans l'océan, au dessus de la plage d'Acapulco, je sirote un jugo de tuna qui n'a rien à voir avec le poisson mais désigne la figue de Barbarie. J'apprend que ce fruit est produit par le nopal, ce fameux cactus que tout le monde consomme ici, que j'ai goûté sur mon tlacoyo et filmé ici.

    Nous prenons la route de la côte en direction de Oaxaca. Arrivés au village de San Marcos, Fred rélaise qu'il n'est pas très censé de rejoindre Oaxaca vu que nous n'avons plus que 4 jours de vacances et qu'il faut 10 heures de route pour y arriver puis 10 autres heures pour rentrer à Mexico. Nous décidons de passer la nuit à San Marcos et de repartir sur Mexico le lendemain. Après avoir posé nos bagages, nous sortons acheter de l'eau. Le village ne paraît pas très touristique, nous abordons des femmes attablées à un restaurant, qui s'avèrent être des travestis. Pendant que Fred se fait un trip à la "U-Turn" sur sa bagnole enfermée à double-tour dans le parking et s'imagine que nous avons atterri dans un village fantôme d'ou nous ne repartirons pas, je m'endors.