Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

2yeux2oreilles - Page 223

  • Sarkozy / Le Pen

    Nicolas Sarkozy était hier l'invité de "Chez F.O.G.".

    Un sourire angélique sur les lèvres, M. Sarkozy nous répétait, comme il le fait depuis quelques mois, qu'il avait changé. Un brin philosophe, il nous expliquait qu'écouter n'était pas entendre. Interrogé sur ses relations avec Johnny Hallyday, il revenait sur son enfance avec maman qui lui avait offert son premier concert. Un grand moment d'émotion.

    Surtout, il disait une chose étonnante : "Il n'y a plus de frontières. Chacun est libre de s'installer où ils le souhaite".

    Il parlait bien entendu des fortunes de ce pays, pas des immigrés.

    M. Sarkozy, vous avez donc omis une précision de taille. Il n'y a plus de frontières POUR LES OCCIDENTAUX et eux seuls sont libres de s'installer où ils le souhaitent.

    Ah oui, j'oubliais .... Certains dictateurs jouissent aussi de cette liberté de circulation, du moins tant qu'ils financent les campagnes de nos dinosaures politiques. Pinochet, Hussein, Mobutu furent au temps de leur gloire les invités d'honneur des réceptions qui se tenaient dans les beaux jardins de la Côte d'Azur. Visionnez "Mobutu, roi du Zaïre": un grand moment que ce pas de danse esquissé entre un Raymond Barre hilare et Papa Mobutu.

    Hier encore, l'émission "Madame, Monsieur, Bonsoir" se penchait sur l'électorat du Front National.

    M. de Saint-Affrique, ancien conseiller en communication de J-M. Le Pen, nous en apprenait de bien bonnes.

    D'abord, l'existence d'un deal entre Le Pen et les 2 principaux partis au pouvoir depuis plus de 25 ans : la garantie pour le FN de ne pas être inquiété contre un taux de 15 % maximum. Ensuite que JM Le Pen n'aurait jamais souhaité être président.Il se serait juste emparé d'un créneau non exploité et favorisé par la mauvaise situation économique du pays depuis les années 70.

    Enfin, qu'il serait bien moins raciste que nombre des ses partisans. Pour preuve, il s'est entouré de nombreux collaborateurs d'origine étrangère.

    Parlons-en des ses partisans. M. de Saint-Affrique soulignait que depuis de nombreuses années déjà, les élections en France étaient des "désélections", les Français votant pour la plupart "contre" et pas "pour". Ainsi, les 20 % de votants pour le Front National ne seraient que la conséquence d'un vote protestataire et la volonté de marquer le désaveu des partis au pouvoir.

    Ainsi, 60 % des électeurs du FN interrogés déclarent "ne pas souhaiter pas que JM Le Pen soit élu président de la République". Voilà qui devrait réconcilier les Français.

  • Tous des lâches ?

    Vendredi soir, j'ai dormi chez une copine que son net-lover, rencontré 2 jours plus tôt, a eu la délicatesse de larguer par mail. Cette goujaterie, non réservée aux rencontres virtuelles, a généré une discussion sur les différences entre hommes et femmes face aux ruptures. La mienne remonte à un peu plus d'un mois et si j'appréhendais le moment fatal où je devrais lui signifier la fin de notre histoire, j'estimais assez mon "déjà-ex" pour lui expliquer les raisons de ma décision. Il me fait d'ailleurs la gueule depuis (comme les 2 précédents). Les hommes supportent mal de se faire larguer, semble-t-il. Ou alors ils préfèreraient que nous utilisions leurs méthodes ?

    Car il semble que la franchise qui caractérise généralement les hommes leur fasse cruellement défaut quand il s'agit de faire souffrir une femme.

    Plus jeune, j'ai souvent vécu ce désagrément d'être larguée sans un mot ou une explication. Aujourd'hui mes copines vivent la même chose, et l'arrivée des SMS et mails n'a fait que faciliter les choses pour ces indélicats. A mon époque (oh la la le coup de vieux !), mails et SMS n'existaient pas; le garçon me faisait donc la misère jusqu'à ce que je dise le mot de la fin à sa place, ou alors il faisait carrément le mort et ne répondais plus à mes appels.

    Pour ma part, en dehors de trouver cette attitude très humiliante, elle me prive de l'occasion de me remettre en question et d'éviter de reproduire certaines erreurs.

    Je ne tomberai pas dans le piège du "Tous des lâches" car j'essaie d'éviter les amalgames et je connais nombre d' hommes très courageux. Il m' a semblé trouver la raison de cette lâcheté en écoutant mes amis du sexe opposé. Plutôt que du mépris, ce serait la terreur de devoir affronter larmes, insultes et autres jérémiades typiquement féminines qui les fait disparaître sans un mot.

    Je pose donc la question aux hommes qui lisent ce blog : pourquoi avez-vous tant de mal à nous affronter lors d'une rupture ?

    Et même si vous vous défendez d'une telle attitude, je suis sûre qu'en cherchant bien, vous vous souviendrez d'un de ces moments où, un peu morveux, vous n'avez plus donné signe de vie.

    Partagez, SVP.

  • La Cité internationale universitaire

    Hier matin, en faisant mon footing dominical dans le parc de la Cité Internationale Universitaire, je me disais que cet endroit magique méritait bien un article sur mon blog.

    L'histoire de la Cité commence en 1920 lorsqu'un grand industriel français, Emile Deutsch de la Meurthe, souhaitant créer une oeuvre sociale durable, prend contact avec Paul Appell, recteur de l'Université de Paris.

    Préoccupé par les difficultés des étudiants en matière de logement, celui-ci lui suggère de fonder une cité universitaire. André Honnorat, ministre de l'Instruction publique, approuve le projet et consacrera pendant près de 30 ans toute son énergie à sa concrétisation. Il sollicite, en France comme à l'étranger, les banquiers, les industriels, les collectivités locales, les gouvernements afin de recueillir les fonds. Il multiplie voyages et conférences pour exposer l'idéal de la Cité internationale. Les futures élites du monde entier y apprendraient à vivre ensemble et, de retour dans leur pays, conserveraient des liens durables favorisant l'amitié entre les peuples.

    La Cité internationale a hébergé des étudiants célèbres ; Raymond Barre, Léopold Sédar Senghor, Jean-Paul Sartre ...

    Cette tour de Babel à échelle humaine représente mon idéal, celui d'un monde où les frontières n'existeraient plus, où chacun serait libre d'aller où bon lui semble, tout à la joie de découvrir l'autre.

    Le parc aux odeurs de mousse est bordé de maisons aux noms évocateurs d'aventure : maisons de l'Inde, du Liban, de l'Argentine.

    Ici, des promeneurs hispaniques, là des asiatiques en pleine séance d'arts martiaux, à l' Est les odeurs de grillades de la résidence portuguaise puis les fenêtres ouvertes de la maison du Mexique qui laissent s'échapper une musique endiablée. Mes sens voyagent et décuplent mes forces.

    Il se passe chaque jour plein de choses à la Cité Internatinale. Des projections de films (hier un film de Ken Loach), des repas (à la fin du mois, soirée indienne), des spectacles de danse, des pièces de théêtre, des expositions, des conférences. Malheureusement, la programmation disponible sur le site n'est pas à jour, le plus sûr est donc de consulter les affiches disséminées dans le parc.

  • Fiso en vrai !

    Et oui, comme Arno qui affiche sa tête de jeune romantique sur son blog, j'ai décidé de donner une idée de ce à quoi je ressemble EN VRAI (sachant que depuis j'ai les cheveux courts)

    Pour ceux qui me connaissent, c'est bien moi ?

  • Germaine à l'hospice

    À l'hospice pour personnes âgées, Germaine est la reine de la chaise roulante, catégorie plus de 85 ans. Elle adore foncer dans les couloirs de la maison de retraite, prendre un maximum de vitesse dans les portions droites et prendre les virages sur une roue.

    Parce qu'elle n'a plus toute sa tête, les autres pensionnaires tolèrent ses frasques et certains pensionnaires masculins participent parfois à son délire de "reine de la route et de la vitesse".

    Un jour, alors que Germaine fonce dans un couloir, une porte s'ouvre au bout du couloir et son copain Georges s'avance vers elle, le bras tendu en criant : "STOP ! Rangez votre véhicule sur le côté et arrêtez le moteur !"

    Germaine s'arrête immédiatement et Georges s'approche :

    -"Bonjour Madame, pouvez-vous me montrer votre permis et les papiers du véhicule ?"

    Germaine farfouille dans son sac, sort un emballage de gâteau KIT KAT et un vieux ticket de loto et les tend à Georges.

    -"OK ! C'est en ordre" dit celui-ci "Vous pouvez repartir".

    Aussitôt, Germaine repart en trombe sur sa chaise roulante.

    Plus loin, alors qu'elle prend son virage sur une roue près du salon télé, Robert, un autre copain, se plante devant elle et demande :

    -"Avez-vous l'attestation d'assurance pour ce véhicule ?"

    Germaine farfouille dans son sac et tend à Robert une feuille de salade. Robert fait semblant d'examiner la feuille et dit :

    - "C'est bon ! Vous pouvez reprendre la route, Madame"

    Germaine repart, tourne au bout du couloir et tombe sur René, planté au milieu du couloir. René est complètement à poil et tient dans sa main son sexe présentant une érection considérable.

    - "OH NON !!!" dit Germaine, "pas encore l'ALCOOTEST !!!"