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2yeux2oreilles - Page 226

  • Endroits à déguster

    Houara Lounge, 40, rue Raymond Losserand (14e)

    Le must ici : les boissons lactées, spécialités égyptiennes, à partir de 4,20 € et les boissons à l'hibiscus à partir de 3 €.

    La formule du mois, c'est pâtisseries et tatouages au henné. Avec en prime, une voyante une fois par semaine. Et une soirée débat une fois par mois.Les narguilés sont réglisse, fraise, menthe.

    Chez Céleste (resto créole), 18 rue de Cotte (Paris 12è) 01.43.44.15.30

    Cuisine capverdienne et créole : colombo de cabri, daurade en yassa, catchupa. Les vendredis et samedis, l'ambiance s'échauffe avec les concerts live de groupes créoles et brésiliens. A la carte : 25 €.

    Chez Cochon, 208 avenue François-Arago à Nanterre 01.56.47.14.14

    Ca va plaire à Hervé ...

    A deux pas de la Défense, le restaurant Chez Cochon ressemble à un immense chalet où l'on vient déguster dans une ambiance conviviale toutes sortes de cochonailles : des pieds (grillés) aux joues (confites, la carte vous invite à "manger comme un cochon pour moins de 100 F" (15,24 €). Ouvert tous les jours de midi à 23 heures, c'est un endroit idéal pour prendre l'apéro.

  • Et la tendresse bordel !

    Ce matin, je savourais tranquillement mon petit déj devant Télématin avant d'affronter courageusement les frimas sur mon vélo "fend la bise" quand soudain mon regard fut attiré par un camion de livraison qui se garait juste devant l'entrée parking de la société qui se trouve en face de mon immeuble.

    Je me fis la réflexion "malin celui-là, il va encore provoquer un bouchon". Pas loupé, quelques secondes plus tard, une voiture qui voulait entrer dans ledit parking se trouve bloquée et derrière elle, une autre bagnole. Jusque là, rien de bien nouveau sous le ciel parisien jusqu'à ce que la 2ème bagnole entreprenne de pousser la première !

    La conductrice de devant sort de sa voiture et là je me dis "ils vont se mettre sur la gueule". J'ouvre la fenêtre et pas loupé, les insultes commencent à fuser entre la blonde (devant) et la brune (derrière) jusqu'à ce que la brune décolle une baffe à l'autre qui l'attrape par les cheveux et la cogne contre la bagnole. J'ai oublié de vous dire qu'il y avait 3 mecs plantés là comme des cons qui les regardaient sans bouger (dont le livreur responsable de tout ce bordel). Je leur hurle de bouger leur cul et de les séparer et là, je perds un peu le fil car un gamin sort de la 2èm bagnole ainsi qu'une des passagères qui fond en larmes sur le capot. Tout le monde s'est calmé d'un coup, c'est louche. Ce n'est que lorsque je vois ma gardienne sortir avec une couverture et la mettre sur quelqu'un qui semble allongé par terre (la voiture me la cache) que je comprend que quelqu'un a fait un malaise. Je crie à ma gardienne que j'ai été témoin de la scène et que contrairement aux apparences, c'est celle qui chiale qui a foutu une baffe à l'autre. la blonde me crie "merci madame". Les pompiers ont débarqué et moi je me pèle en pyjama à la fenêtre depuis un bon quart d'heure avec leurs conneries et je vais être à la bourre. Je saute sous la douche puis dans mon slip, je cale mon vélo dans l'ascenseur et je descend. J'arrive en bas de l'immeuble en même temps que les flics et je vais voir la blonde qui est dans tous ses états. En fait, c'est la baffeuse qui s'est évanouie et le gamin c'est son fils. Pitoyable.

    Je donne mes coordonnées à la blonde au cas où elle aurait besoin de mon témoignage et je fulmine contre l'espèce de folie qui s'empare des automobilistes dès qu'il se retrouvent freinés quelques secondes par, au choix :

    • une vieille qui met un peut trop de temps à traverser au passage piéton
    • une maman avec une poussette
    • un abruti qui met plus d'un quart de seconde à démarrer au feu vert
    • un vélo (moi par exemple) qui a le malheur de l'empêcher de doubler

    Voilà c'était une scène ordinaire de violence urbaine ... cette violence que je croise tous les jours, verbale ou physique, d'abord acceptée, souvent excusée, de plus en plus défendue. Violence que je porte en moi, qui me submerge souvent. Ca fait peur.

  • Tarte aux endives

    Ou aux chicons pour les locaux ....

    Ingrédients : 1 rouleau de pâte brisée - 3 endives - 2 oeufs - 15 cl de lait - 5 cl de porto - parmesan - sel - poivre

    Préchauffer le four th. 210. Faire cuire à blanc 10 minutes la pâte brisée. Pendant ce temps, émincer les endives et les faire revenir sans matière grasse et en ne les laissant pas perdre trop d'eau. Les égoutter dans une passoire puis les disposer sur la pâte brisée. Battre ensemble oeufs, lait, porto, sel, poivre et les verser sur les endives. Parsemer de parmesan et faire cuire 25 minutes jusqu'à ce que le dessus soit bien doré. Bon app' ! 

  • Emballages : les pollueurs ne sont pas les payeurs

    medium_matiere.jpgJe constate avec regret que les sachets plastique sont de nouveau distribués généreusement par les grandes surfaces.

    En terme de taxes sur l'enlèvement des ordures ménagères, voici ce que lis sur le site "Paris.fr" :

    " La taxe sur l'enlèvement des ordures ménagères est tout à fait indépendante du volume des ordures présenté à la collecte et reste due intégralement même en l'absence totale et constante d'ordures ; c'est ainsi qu'elle est due pour un simple emplacement de stationnement".

    Le contribuable est vraiment une vache à lait. Je me souviens du bras de fer qu'avait entamé mon regretté grand-père qui refusait de payer cette taxe au motif qu'il emmenait lui-même ses déchets sur les décharges. Il n'avait pas eu gain de cause, bien entendu.

    Aujourd'hui, mes parents, habitants d'un petit village de province, paient cette même taxe alors qu'ils doivent prendre leur véhicule pour emmener leurs ordures au tri sélectif ... Justice ? 

    Pour réduire les emballages, il me semble qu'il faudrait taxer les pollueurs, c'est-à-dire les industriels, et pas les consommateurs, non ? Personnellement, je serais ravie de troquer les emballages qui pèsent une tonne dans mon sac, bouteilles en verre et autres bocaux contre des emballages en carton (lessives, huiles, féculents). L'Allemagne est loin devant nous dans ce domaine, inspirons-nous de nos voisins !

    Pour aller plus loin et agir :

    le site du Centre National d'Information Indépendante sur les Déchets

    le site Consommation, Logement et Cadre de Vie

  • Little Miss Sunshine

    medium_Little_miss_sunshine.jpgCela remonte à quelques semaines déjà et j'ai oublié de vous parler de ce film surprenant et acerbe.

    "Little Miss Sunshine", c'est le nom d'un concours de beauté pour petites filles américaines. Parmi elles, Olive, 7ans, une petite fille boulotte au sourire merveilleux. Voilà que son rêve va se réaliser, elle est sélectionnée pour participer à ce concours en Californie. Toute la famille s'entasse donc dans la camionnette familiale pour un périple vers l'Ouest : la mère, un peu cucu-la-praline, son frère homo et tout juste rescapé d'une tentative de suicide, le fiston ado qui a fait voeu de ne plus dire un mot, le grand-père héroïnomane et le père, coach spécialiste du succès.

    Tour à tour loufoque et douloureux, ce film met le doigt sur les préjugés qui nous aveuglent et nous rendent cruels. Ces gamines habillées en poupées Barbie, fardées et "brushinguées" sont pathétiques, Olive la boulotte et sa chorégraphie déjantée sur "Superfreak", inoubliables. Le dernier quart d'heure est poliant à se faire une déchirure des zygomatiques. 

    Un beau moment de cinéma.