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2yeux2oreilles - Page 219

  • Journal de 20 heures

    Pour ceux qui me connaissent, ouvrez l'oeil, vous risquez de m'apercevoir aux infos lundi prochain ...

  • François Pirette

    Je vous recommande chaudement cet humoriste belge qui fait un carton dans son -plat - pays et est maintenant au grand Gymnase à Paris. C'est très très drôle et le public, pris à partie, en prend plein la tronche. Le sketche à l'hospice était particulièrement émouvant.

    Pour le site officiel, c'est .

  • Et la tendresse bordel (2)

    Vous vous souvenez du crêpage de chignons auquel j'avais assisté le 12 décembre dernier ?

    Outrée par ce que j'avais vu, j'avais laissé mon n° de tél à la pauvre fille qui s'était pris une baffe magistrale à 8h du matin. Il y a 2 semaines, son assurance m'appelle pour me demander de remplir une déclaration. Lundi denier, c'est le commissariat de ma ville qui me contacte en me demandant si je peux passer faire une déposition. La jeune femme que j'ai au téléphone m'apprend que les 2 antagonistes ont porté plainte l'une contre l'autre et que mon témoignage est vital car il s'agit de violences volontaires.

    Mercredi dernier, donc, avant de retrouver ma soeurette pour aller manger des sushis, je me pointe au commissariat. La "fliquette" est jeune et sympa, elle enregistre ma déposition et à la fin, m'apprend que la brune baffeuse a porté plainte contre la blonde. Je lui demande sur quels motifs. Elle me lit sa déposition :

    "La conductrice m'a attrapée par les cheveux, m'a tapé 2 fois la tête contre la fenêtre de mon véhicule dans lequel se trouvaient mes 2 enfants en ciant "Sale youpine, je vais t'éclater". La "fliquette" me demande de confirmer, en tant que témoin de toute la scène, qu'il n'y a eu à aucun moment ni coups ni insultes racistes de la part de la jeune femme blonde, ce que je fais. Elle me remercie de mon témoignage d'autant plus nécessaire que l'agresseuse s'était - prétendumment - évanouie. 

    Je trouve cette affaire gerbante. J'éxècre le racisme et tout autant le mensonge. Non seulement cette personne n'assume pas ses actes, mais elle voudrait passer passer du statut d'agresseur à celui de victime. Ce type de diffamation, qui a malheureusement eu des précédents très médiatisés, risque non seulement de rendre raciste quelqu'un qui ne l'était pas, mais jette en plus le discrédit sur les cas de discrimination et de racisme ordinaire, bien réels, eux.

    Je trouve dommage cette méfiance mutuelle qui se met en place dans notre société. J'ai l'impression qu'il est de plus en plus difficile d'avoir un différend avec quelqu'un sans prendre le risque d'être taxé de racisme. Moi la seule chose à laquelle je sois allergique, c'est la bêtise humaine et celle -ci n'a pas de couleur. 

  • Sea, sex & sun

    Ce matin, j'ai profité d'un feu rouge pour fermer les yeux un instant et savourer la chaleur du soleil sur mon visage. L'espace de quelques secondes, le soleil, les oiseaux pépiant et les enfants piaillant sur le chemin de l'école m'ont donné l'illusion d'un bord de plage, l'été. 

    Puis, j'ai rouvert les yeux et attaqué mon périple parmi les pots d'échappement jusqu'à mon bâtiment de verre et de métal.

  • "Sous le jasmin la nuit" de Maïssa Bey

    medium_Sous_le_jasmin.jpgMerci à toi de m'avoir offert ce beau cadeau ... ça me touche bien plus qu'un bouquet de fleurs (et même plus que du chocolat). Les émotions, les questions, les colères et les rebéllions qu'évoque Maïssa Bey, toute femme les a ressenties. "Sous le jasmin la nuit", "En ce dernier matin" et "Nonpourquoiparceque" m'ont plus particulièrement "parlé".

    "L’univers romanesque de Maïssa Bey est sombre. Sombre comme un statut de femme algérienne. Sombre comme des blessures de l’enfance. Les femmes sont au cœur de dix des onze nouvelles de ce recueil. Femmes “ au corps jamais désiré seulement pris ”. Femme à qui l’homme, maître au pouvoir de répudiation, impose une seconde épouse. Femme qui pour devenir, une journée seulement, “ le centre du monde ” doit attendre l’heure de sa mort. Jeune fille qui va au mariage comme on mène une bête à l’abattoir et cette autre, toujours contrainte de louvoyer, de contourner, d’esquiver le mur syntaxique et péremptoire du “ parce que !”, cette réponse-injonction qui ponctue les refus et les interdictions familiales. Alors, il faut mentir. Mentir pour voler “ la peur au ventre ” quelques instants de liberté. Mentir jusqu’à trahir le langage. Jusqu’à se trahir."

    Pour lire les 2 premières pages de ce recueil, c'est ici.

    PS : Esperanza, je le tiens à ta disposition.