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  • Voyages

    medium_ire_irishewe.jpgJ'ai de ces envies de voyage en ce moment, moi ! Après un déjeuner rue des cinq diamants avec une blogueuse amoureuse de ce pays, voilà que j'ai envie d'aller en Inde. On peut y voyager en solo sans aucun problème, me dit-elle. Bon, pour l'heure, je vais préparer mon sac, décollage dans quelques heures pour Dublin. J'ai déjà donné rendez-vous à mes amis pour une pint session au bord de la Liffey.

    A demain, sans doute, en direct du pays des leprechauns. 

  • Hammam de la Mosquée de Paris

    medium_salle_humide_2.jpgEnfin ! Depuis le temps que je le réclamais ce  hammam ! Esperanza m'a proposé d'essayer celui de la mosquée, malgré les mauvaises critiques qu'on en avait entendu.

    A peine franchie la porte donnant sur la terasse du salon de thé, par ce bel après-midi ensoleillé, on n'est plus à Paris. On pousse la porte du hammam et on débouche sur une petite pièce garnie de sofas en velours. "C'est là qu'on va s'écrouler dans quelques heures, me dit Esperanza." Nous voici à l'accueil, dans une grande pièce ou les masseuses sont à l'oeuvre sur des corps alanguis. Ce n'est pas indiqué à l'entrée mais il faut prévoir une pièce de 1€ pour le vestiaire. L'entrée + gommage + savon noir est à 27€. On se change et on entre dans la première salle ou se trouvent les douches, c'est la première étape. Le hammam est une succession de pièces, il faut s'habituer progressivement à la chaleur. On pénètre dans la grande salle, elle est assez belle, des colonnes de marbre, des carrelages bleutés, au plafond des carrés de verre laissent entrer la lumière, il y a des niches surélevées sur les côtés. Je m'allonge sur la magnifique dalle centrale, elle est brûlante et la chaleur, si elle me détend, est un peu opressante. Je fais des aller-retours vers les douches pour me rafraîchir. Après plus d'une demi-heure, nous sommes prêtes à passer entre les mains de la gommeuse. Je m'enduis de savon noir, me rince et m'allonge sur la matelas. C'est le moment tant attendu. Quelle déception ! La gommeuse passe mollement le gant sur mon corps. Je me dis qu'elle commence en douceur et puis qu'elle va attaquer les choses sérieuses. J'aurai dû lui dire d'y aller franchement, je le saurai pou la prochaine fois. Je retourne auprès d'Esperanza et la préviens. Elle me dit que c'est sûrement dû au fait que beaucoup d'occidentales se plaignent de gommages trop vigoureux, c'est ce que j'ai lu en effet sur de nombreux sites, mais moi je suis là pour avoir la peau douce ! "On n'est jamais mieux servi que par soi-même" donc nous retournons dans la salle la plus chaude et nous gommons nous-mêmes; une sacrée différence, même si avec la chaleur, on fatigue vite. Ca tombe bien, après le gommage, c'est le moment idéal pour faire des soins de beauté. Je repose mon visage sous un masque indien au santal et à la rose et comme je m'en suis mis dans l'oeil, comme d'habitude, je me rince à tâtons. Je baille, j'ai envie de dormir. Il est temps d'aller dans la salle du fond. Esperanza y a jeté un coup d'oeil un peu plus tôt mais elle n'a pas supporté les volutes de vapeur brûlante qui flottent à hauteur de visage. Dans cette salle, un bassin rond d'eau glacée. Je pénètre dans la pièce en me baissant car la vapeur brûle vraiment le visage, et me plonge dans le bassin glacé. C'est saisissant mais tellement agréable dans cette chaude moiteur. Esperanza me rejoint vite. Nous y restons près d'une heure, la relaxation est totale. Nous discutons du Maroc, de Dubai, du Venezuela, d' Istanbul ou j'ai hâte de retourner, de nos projets, ça me donne des envies de voyages et de farniente. On papote avec 3 jeunes filles dont c'est la première fois et qui n'ont pas pris l'option gommage. Un hammam sans gommage, quel intérêt ?

    4 heures après notre arrivée, nous ressortons, le teint éclatant et le pas lourd. Je suis enchantée et bien décidée à revenir. Esperanza meurt de faim, moi je rêve d'une bière bien fraîche et propose le resto coréen Soura, que j'ai découvert récemment en flânant dans la rue Ernest Cresson. Nous nous y installons, je siffle ma bière, nous commandons un shabu shabu, c'est une fondue coréenne de fruits de mer. En entrée, des calamars sautés et bien pimentés, des nouilles de patates douces relevées de ciboules et d'oignons, des galettes de légumes et de poisson. C'est très délicat et bien présenté. La jeune serveuse coréenne est charmante et très serviable. Elle pose sur notre table un assortiment de chou fermenté, graines de soja, courgettes à l'ail. Puis elle amène notre fondue et nous explique qu'elle va s'occuper de tout. Ca tombe bien, on aurait eu l'air un peu cruches. Elle plonge d'abord les champignons, chou chinois, carottes dans le liquide bouillant, puis de grosses moules, des noix de saint-jacques, des crevettes, des amandes. Je zappe l'assortiment de sauces et savoure le goût des crustacés juste pochés dans le bouillon de légumes. Ensuite, elle plonge les nouilles. Nous piquons une crise de fou-rire en essayant de saisir les nouilles dans les baguettes métalliques. Je demande à Esperanza si elle veut encore des nouilles, elle répond "non merci, j'ai assez de taches sur mon tee-shirt". [Je t'avais prévenue que j'allais la balancer celle-là ma biche]. Nous accompagnons ce  festin d'un délicieux thé au citron dans lequel baignent de tendres pignons de pin. Entre temps, une tablée de coréennes est arrivée, dont une bonne soeur. Le dessert ? Une bonne glace chez Amorino, rue Daguerre, elles sont à se damner !

    En passant, je vous conseille le film "Hammam"' de Ferzan Ozpetek et pour ceux qui habitent le Sud, l'exposition "Le hammam dévoilé", du 2 mai au 30 juin, aux Archives de Marseille.

  • Présidentielles

     Signez la pétition du Parti Blanc, pour la reconnaissance du vote blanc. Dire non n'est pas s'abstenir !

    Réactions à chaud en regardant "Ce soir ou jamais" :

    - En dehors de José Bové, pas un candidat qui ait parlé de l'international. Comme si la France n'appartenait pas à l'Euorpe et par extension, au monde. Comme si nous ne faisions pas partie d'un tout. 

    - En dehors de François Bayrou, pas un candidat qui parle de la réforme de l'Etat. C'est LE vrai problème aujourd'hui. 

  • "Son mec à moi"

    medium_sp_10972_g.jpgSamedi, après l'habituelle séance de natation et le gueuleton félicien, je suis allée me poser au soleil dans le parc de la cité U. A 19h, je retrouvais P., auteur et metteur en scène de théâtre, rencontré début février. J'avais déjà vu une autre de ses pièces "La guerre des sexes", qui mettait en scène une femme déterminée à faire un bébé et un homme décidé à retrouver la télécommande avant le début du match de foot. J'aime beaucoup ce que fait P., d'abord parce qu'il écrit très bien, ensuite parce qu'il aborde des sujets de société qui me passionnent, avec beaucoup d'humour. Ce soir-là, il m'avait invitée dans le cadre du festival de théâtre gay et lesbien qui programait sa pièce "Son mec à moi".

    "Nina, meilleure amie de Daniel et Ludo, 2 homos, découvre à la fois le départ de son mec et son homosexualité. L'amitié du trio traverse une crise."

    J'ai beaucoup ri. Les 3 comédiens sont très doués, Magali est charmante et a beaucoup d'énergie, Olivier est loufoque et Amaury magnifiquement beau et racé. C'est celui qui est de dos sur l'affiche, là à gauche. Je n'en revenais pas quand P. m'a dit que ce très beau gosse n'avait que 21 ans, il va être dangereux dans une dizaine d'années, ce petit ...

    Il y avait une très bonne ambiance dans la salle et le public, majoritairement gay, a fait un véritable triomphe à la pièce.

    Nous sous sommes ensuite retrouvés au bar du "Côté cour" ou P. m'a présenté O., un de ses amis, lui-même accompagné de 2 frangines pétillantes, dont une qui vit au Maroc. Autour d'un verre de vin, on a échangé des idées sur l'homosexualité et les discriminations en général. O. nous a alors proposé d'aller manger chez lui, il habite un joli appartement au-dessus des toits. Je me suis rué à la fenêtre ou j'ai découvert le Sacré-Coeur. J'envie les gens qui habitent en hauteur; j'en ai toujours rêvé mais n'ai jamais dépassé le premier étage. Les 2 frangines arrivaient du Périgord, on a donc fait un festin de magret de canard au foie gras, de cuisses de poulet fermier, de pastilla marocaine délicatement parfumée de cannelle, pour finir par des cornes de gazelle. Je n'aime rien plus que ces soirées improvisées ou je rencontre des gens d'horizons divers. O. est né et a grandi au Maroc, ou il a également été prof de français. Nous avons passé des heures à parler de politique - normal, une veille de présidentielle - de littérature, de musique, de communication et d'orthographe. A 2h15, ravie de cette très belle soirée, j'ai pris un bus de nuit sur la place du Châtelet et ai passé le trajet à discuter de contacts humains avec le monsieur qui tient la caisse.

    Le lendemain soir, j'ai rejoint toute la troupe aux Bains-Douches, après la cérémonie de remise de prix du festival. Je me suis retrouvée entourée de mâles tous plus beaux les uns que les autres, à la Justin Timberlake, avec tee-shirts moulants juste comme j'aime. Magali, la comédienne de "Son mec à moi" a gagné le prix d'interprétation féminine. A 2h15, j'ai repris le bus de la veille dans lequel j'ai retrouvé la même équipe, hilare de me voir 2 jours de suite sur la même ligne. J'ai parlé astrologie occidentale et chinoise avec Aziz, et aussi voyages. Arrivée à la porte d'O. je leur ai serré la main et les ai laissés continuer leur périple vers les Yvelines.

  • "Au Village"

    Vendredi soir, j'ai retrouvé mon crew de célib' pour aller manger un bo-bun au restaurant "Le Cambodge", à 2 pas du canal St Martin. C'est la deuxième fois qu'on se casse le nez sur la porte de ce minuscule restaurant (jamais 2 sans 3), cette fois il était fermé pour travaux. Les filles avaient envie d'exotisme, je les ai donc emmenées au métro Parmentier dans un très bon resto sénégalais, "Au Village". L'accueil manque de chaleur , le service est inégal selon que je sois accompagnée de blancs ou de noirs, mais le cadre est sympathique et la nourriture copieuse et délicieuse. Après avoir siroté une "sénégalaise" à base de rhum et coco en dégustant quelques accras, j'ai conseillé un thiep et un mafé et j'ai choisi un colombo de cabri fondant et relevé. Mes 2 cops se sont régalées. Au dessus de l'entrée de la salle, un vieux joue de la kora, c'est reposant et il a beaucoup d'humour. Il lance des prénoms au hasard jusqu'à ce qu'on se retourne et exhorte les hommes à honorer leur femme "6 ou 7 fois" par nuit, ce qui peut devenir du domaine du possible après plusieurs litres de jus de gingembre. Et surtout, il nous rappelle qu'il ne faut pas "coucher fâchés".

    Au Village

    Spécialités africaines, ouvert 7j/7

    86 avenue Parmentier, 75011 Paris (M° Parmentier)

    Tél : 01.43.57.18.95