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  • Nouveau mag pour les z'hommes

    J'ai nommé "Robin, le masculin sensible". A suivre ... Amateurs de bimbos en string, foot et grosses carosseries, passez votre chemin !

    Il y a aussi un site internet, c'est par ici ! Et un blog !

    J'ai découvert le n° 2 de ce nouveau magazine masculin il y a quelques jours et je l'ai dévoré, notamment un article très intéressant sur ces pères qui n'en ont pas eu. Il y a même des recettes de cuisine. Une séquence rétro avec les conseils d'un barbier de métier sur l'art de se faire des joues douces et parfumées. Il paraît que les femmes trouvent qu'un homme couvert de mousse à raser est très sexy. Je me faisais justement la réflexion qu'à l'exception de mon papa, je n'avais jamais vu un homme utiliser un blaireau et ce matin, ô surprise, je tombe nez à nez avec mon pompier barbouillé de "chantilly". En effet, c'est craquant !

  • "Le dernier acte"

    En ce moment, j'ai une boulimie de théâtre et samedi j'ai passé la soirée au théâtre du Marais pour voir cette pièce d'Elise Arpentinier d'après la nouvelle "Mourir" d'Arthur Schnitzler.

    "Un jeune couple se voit brusquement confronté au problème de la mort. L'homme, Félix, apprend de la bouche d'un éminent spécialiste que ses jours sont comptés. Y-a-t-il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent ?"

  • "Si j'étais un homme"

    HIer soir, j'ai emmené un des hommes de ma vie au théâtre de Ménilmontant voir cette pièce d' Erwann Créac'h jouée par Sandra Honoré et Jacques Dupont. Refaire le monde avec JM, de préférence autour d'un bon repas, est une de mes occupations favorites. Ces derniers temps, nous avons beaucoup discuté des rapports hommes-femmes et de la difficulté à être heureux ensemble; c'est donc tout naturelllement que j'ai pensé à lui.

    Vous pourrez trouver ici le site consacré à la pièce. Les comédiens sont touchants et convaincants; Jacques Dupont est très drôle dans son rôle d'homme perdu dans les méandres de la "mécanique féminine". Je vous recommande vraiment cette pièce qui se prolonge par un débat et se termine autour d' un verre de vin au bar du théâtre avec l'auteur et son invité. Le théâtre de Ménilmontant est un endroit chaleureux et nous avons eu beaucoup de plaisir à trinquer et discuter avec les deux charmantes jeunes femmes à l'accueil. 

    "Autour de deux principaux sujets masculins, huit personnages entrent en scène. Et rapidement apparaît la véritable préoccupation générale : les hommes peuvent-ils vraiment changer ? (et comment ?) La quête de la féminité n'est-elle pas une fausse piste ? Un homme doit-il craindre de perdre sa virilité ? Et qu'est-ce que la virilité ? Rien de plus risqué que de chercher son identité à travers le regard et le désir, voire les fantasmes des autres. Sur le chemin chaotique de la remise en question, qu'il parte de l'assurance virile pour l'un de nos "héros", ou de l'indétermination pour l'autre, l'homme n'est pas au bout de ses peines..."

    La représentation était suivie d'un débat avec l'auteur et Daniel Welzer-Lang, sociologue et auteur de "Les hommes aussi changent" (Ed. Payot) et "Les hommes entre résistances et changements" (Ed. Aléas). Super idée que ce débat, j'ai adoré !

    M. Welzer-Lang rejette la thèse des différences biologiques qui prédisposeraient hommes et femmes à des rôles bien définis. Il accuse l'éducation et la société de nous enfermer dans des schémas et carcans dont nous commençons tout juste à nous libérer, grâce aux mouvements féministes et gays qui ont bousculé l'image de l'homme et en ont offert une autre approche. Pour preuve, l'implication grandissante des pères dans l'éducation de leurs enfants, ou leur intérêt croissant pour des sujets jusque là réservé aux femmes : beauté, diététique, décoration, presse masculine, chirurgie esthétique etc...

    Suite à la question d'un intervenant qui faisait remarquer que dans le monde, la majorité des modéles familiaux étaient construits à l'identique et qu'on pouvait donc se poser la question de la prédisposition naturelle, M.  Welzer-Lang souligna que de tout temps, l'oppression, que ce soit celle des femmes ou l'esclavage, a été justifiée par des arguments pseudo-scientifiques. Et que son statut d'opprimé donne toujours raison à la victime. La douceur et la maternité ayant justifié le dévouement féminin, il est désormais difficile et même tabou sur certains sujets comme la pédophilie ou la violence, de s'attaquer à l'image de la femme. J'ajouterai que de la même façon, il est aujourd'hui quasiment impossible de critiquer les peuples jadis opprimés sans se voir soupçonner de racisme primaire.

    La libération de la femme est très récente et sans doute, il y a aujourd'hui une crise de l'identité masculine, en tout cas pour les jeunes générations. Comme le faisait remarquer M. Welzer-Lang, les structures destinés à aider les hommes sont quasi-inexistantes alors que la femme est très entourée. Hors, on voit bien que la dépression, le suicide, l'alcoolisme, l'exclusion frappent plus durement les hommes. M. Welzer-Lang prédit un éclatement de la hiérarchisation hommes-femmes et l'apparition de sous-genres féminins et masculins (übersexuels façon George Clooney, métrosexuels façon David Beckham etc...).

    Je suis tout à fait d'accord avec David Abicker, mon chouchou d' Arrêt sur Images et auteur de "Le déclin de l'empire masculin". Sa thèse est qu'à force de promouvoir des valeurs essentiellement féminines, comme la sensibilité, l'émotion ou la douceur, la société veut nous faire croire que les femmes sont meilleures que les hommes...
    Ainsi les hommes ne sont-ils valorisés qu'à travers leurs féminisations.

    Bref, à en croire les publicitaires et le marketing, l'homme parfait c'est une femme.

    Qu'en pensez-vous ?

  • Un homme attentionné

    HIer soir, mon pompier préféré m'a fait un cadeau qui m'a beaucoup touché parce que ça fait des années qu'un homme ne m'avait pas offert de fleurs. 

    Comme disait Cloclo "ce sont les petites choses qui ont toujours fait les grandes amours". J'apprécie beaucoup les gens attentionnés qui sont plus rares qu'on ne croit. Ce doit être dû à ma maman qui s'est toujours évertué à nous combler de gâteaux, petits plats, surprises de la petite souris sous notre oreiller et autres choses qui ne s'achètent pas mais valent tous les trésors du monde parce qu'ils ne sont faits que pour mettre une lueur de bonheur dans nos yeux d'enfant.

    Hier soir, Michoko a retrouvé son âme d'enfant et senti son coeur fondre de bonheur quand il lui a dit "Si ça te fait plaisir, ça me fait plaisir".

  • Séduction, sexe et amour

    Vu hier soir sur Arte deux documentaires passionnants qui m'ont appris plein de choses.

    "La nature du sexe" d' Emma Ross décryptait les jeux de séduction, intimidations, copulations du monde animal. Petite chronique drôle et intrigante de la vie amoureuse et sexuelle des animaux, pas si éloignée de celle des hommes.

    A travers des commentaires pleins d'humour, j' ai appris des choses vraiment étonnantes.

    Que dans le monde animal aussi, les mâles se mesurent souvent à leur force physique. Les lézards par exemple s'affrontent en faisant des pompes et celui qui tient le plus longtemps est le vainqueur.

    Chez de nombreuses espèces d'insectes comme le bombyx du mûrier ou les bourdons (mais aussi les chauve-souris), le mâle cimente l'ouverture du canal vaginal après l'accouplement (bouchon copulatoire qui fonctionne comme une ceinture de chasteté) avec une substance qui durcit au contact de l'air.

    Une autre séquence mettait en lumière les pratiques reproductrices peu romantiques des punaises de lit (sales bestioles). Le mâle féconde la femelle en lui plantant son pénis perforateur dans n'importe quelle partie du corps (dos, tête, pattes). Mais le plus étonnant, c'est que les mâles s'autococufient. Si un mâle est perforé par un autre mâle, le sperme survit et fonce comme à son habitude vers la région des ovaires. N’en trouvant pas, il déferle sur les canaux déférents de son hôte et se mêle à ses spermatozoïdes. Résultat : lorsque le mâle passif percera, lui, une dame, il lui injectera ses propres spermatozoïdes mais aussi ceux du mâle avec lequel il aura entretenu des rapports homosexuels.

    Une théorie défend la thèse de différents types de spermatozoïdes chez les mammifères (dont l'homme). Les mammifères mâles produiraient des spermatozoïdes normaux (fécondants) et des spermatozoïdes guerriers / kamikazes dont la mission est de détruire les spermatozoïdes intrus d'un autre mâle fécondant.  Pour l'espèce humaine, on a même dit que si l'homme pense ne pas être le seul à s'accoupler avec sa partenaire, il favorisera inconsciemment la production de spermatozoïdes kamikazes.

    L'homosexualité et la bisexualité sont aussi des comportements fréquents chez les animaux. Un rat monté par un autre mâle adoptera d' instinct une position copulatrice de femelle.

    La polygamie observée chez les mâles s'expliquerait par le fait que les spermatozoïdes sont nombreux et peu coûteux à produire alors que les ovules sont rares et précieux. Les mâles sont peu sélectifs car ils ont intérêt à copuler avec plusieurs femelles pour assurer la survie de l'espèce. Une compétition s'engage donc entre eux. A l'inverse,  les femelles sont très sélectives sur le choix du géniteur. Elles choisissent instinctivement les mâles dotés des meilleurs gènes, souvent sur des critères de vigueur et de beauté. Chez les femmes par exemple, des expériences ont montré que pendant la période de l'ovulation, elles sont inconsciemment attirées par des visages plus masculins (indiquant une forte dose de testostérone) alors qu'en dehors de l'ovulation, on observe une attraction pour les visages plus protecteurs (meilleurs pères).

    Suivait le documentaire "La biochimie du coup de foudre" de Thierry Nolin :  comment deux-cent-cinquante substances chimiques bouleversent le corps sous couvert des sentiments. Pour tout savoir sur la naissance des émois.

    La séduction est un jeu de piste dans lequel c'est le corps qui s'exprime avant tout. Si une femme repousse verbalement les avances d'un homme mais que son corps envoie des messages consentants, l'homme ne sera réceptif qu'à ce langage du corps et ne prêtera pas d'attention à la parole. Quand on est amoureux par exemple, la pupille est dilatée, ce qui envoie un message de désir à l'homme.

    Un scientifique expliquait par ailleurs que lorsque les humains étaient quadripèdes, les femelles en se déplacant à quatre pattes montrait leur sexe en permanence. Celui-ci, seule partie de leur corps dépourvue de poils, devenait rouge et gonflé lors des périodes de reproduction et était donc très repérable par les mâles. En se mettant debout, la femme a fait disparaître son sexe entre ses jambes et a développé une pilosité. A l'inverse, le sexe de l'homme quadripède était caché et il est devenu visible lorsque celui-ci s'est mis debout. L'homme n'ayant plus de vue sur le sexe féminin et donc plus d'indication sur la prédisposition de la femelle pour l'accouplement, c'est tout le corps de la femme qui est devenu messager et source de désir. Des codes de conduite ont donc dû être instaurés.

    Les odeurs corporelles sont aussi très importantes dans les phénomènes d'attirance / répulsion. Les phéromones sont des signaux chimiques de reconnaissance. Ils synchronisent les cycles menstruels féminins.  On a d'ailleurs remarqué que, quand elles partagent le même bureau ou dans le cadre d’une collectivité féminine comme un couvent, les femmes «synchronisent» leurs menstruations après un moment d’adaptation. Les phéromones des femmes provoquent aussi l'attirance olfactive des hommes lorsqu'elles ovulent (à condition de ne pas prendre la pilule car celle-ci bloque l'ovulation). Une expérience  a été réalisée dans une salle d'attente où un siège a été aspergé de phéromones masculins. Les femmes s'asseyaient d'instinct sur ce siège ou les 2 sièges latéraux. La même expérience réalisée sur une population masculine démontra qu'à l'inverse, les hommes évitaient soigneusement les alentours du siège aspergé de phéromones féminins. Lors de rencontres amoureuses, chaque partenaire devrait veiller à user des parfums de façon modérée : car seules les odeurs corporelles par une communicaion particulière révèlent les états émotionnels de chacun. D’ailleurs, des chercheurs croient avoir localisé les récepteurs des phéromones chez les mammifères. Situé près des sinus, c’est l’organe vuméronasal, surnommé affectueusement «nez sexuel». Une étude rapporte que les individus qui ont perdu l’usage de cet organe ont perdu en même temps leur appétit sexuel.

    Le langage corporel est très important dans la séduction. Les hommes, à l'inverse des femmes, ne communiquent pas beaucoup leurs émotions. La femme qui est intéressée par un homme donne plein de signes et s'arrange pour s'approcher de lui et établir un contact physique. Elle incline la tête sur un côté, soutient son regard et baisse les yeux : c'est un signe de soumission. Elle passe les doigts dans ses cheveux, arrange ses vêtements, se touche le visage, le cou : tous ces gestes indiquent qu'elle veut plaire.

    Tous ces comportements, je me suis surprise à les observer chez moi à diverses reprises. Ces instants où les regards se cherchent et où les corps se parlent sont vraiment des moments délicieux dans une rencontre. 

    Une dernière chose : si la réincarnation existe, faîtes que je ne me réincarne jamais en punaise !!!!