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  • "Le barbier de Séville"

    Mise en scène de Ladislas Chollat. Au Vingtième théâtre (Paris 20ème), jusqu'au 25 juin.

    Hier soir, j'ai emmené ma petite soeur, amatrice de cirque et arts forains, voir cette adaptation moderne de la fameuse pièce de Beaumarchais.

    "Un spectacle festif, forain, branché sur 100 000 volts : on chante, on danse, on y joue des castagnettes et de l'accordéon. Un seul cap à maintenir : la bonne humeur"

    Promesse tenue ! Malgré un premier acte un peu tiède, on se laisse vite séduire par les comédiens, beaux et plein d'énergie, le décor astucieux, les jeux de lumière poétiques, les chansons et les accompagnements musicaux entraînants. On rit franchement, une bonne soirée en perspective !

     

  • Oser dire non

    Une de mes plus grandes difficultés. Je vais très facilement vers les autres et je n'ai aucun problème pour entrer en contact avec eux mais aborder les sujets qui fâchent, refuser, demander, réclamer, exiger, ça me terrorise. J'essaie de me faire violence mais c'est difficile et encore plus avec mes proches. Alors je m'entraîne dans le travail (faut dire que ma boss m'aide à me dépasser). Je me souviens d'un jour où elle m'a accusée - à tort - d'avoir passé 45 minutes en appel personnel. J'étais tellement vexée qu'elle remette en cause ma conscience professionnelle et que malgré mes protestations, elle sous-entende que je mentais, que j'avais contacté les services techniques qui m'avaient confirmé que ledit appel avait duré 7 minutes. Il m'a fallu 3 jours pour trouver le courage d'aller dans son bureau et lui mettre son erreur sous le nez. J'en étais malade mais c'était une question d'honneur et je pressentais que si je laissais passer ça, ce serait la porte ouverte à toutes les diffamations, au vu de son passif chargé en harcèlement moral. Mon frère et ma mère m'ont encouragée et je suis ressortie vraiment fière de moi-même et surtout soulagée. Et ma boss a compris le message.

    Je viens de découvrir un blog très intéressant qui aborde plein de choses dont le coaching et le développement personnel, thèmes qui me passionnent chaque jour davantage.

    Isabelle, l'auteur du blog, conseille :

           Comment s'en sortir?

    1. En se mettant au clair avec soi-même, reconnaître ce qui est acceptable pour soi et ce qui ne l'est pas.
    2. En développant l'auto-empathie, la bienveillance envers soi: "j'ai du mal à dire non, pourquoi? quel avantage ai-je à dire oui malgré moi? S'il existe un bénéfice caché, lequel est-ce? Je mérite le meilleur, la vie veut le meilleur pour moi: si je dis oui à la place de non, quel choix est-ce que je fais vis-à-vis de moi?
    3. Différer sa réponse
    4. S'autoriser à changer d'avis: certains manipulateurs savent très bien nous extorquer des réponses, acceptons d'avoir l'esprit d'escalier
    5. Ne pas justifier sa réponse, parce que se justifier équivaut à reconnaître une culpabilité. Alors, si je me sens coupable de ce "non",  je l'accepte, mais pour moi seul; c'est ça aussi la bienveillance envers soi.
    6. Eventuellement, je trouve une alternative qui satisfera tout le monde, je fais une suggestion. "je ne peux pas le faire aujourd'hui, mais demain, si tu veux", "comment puis-je t'aider autrement?"
    7. Je comprends et j'explique que je dis non à la demande, pas à la personne.

    A méditer et à appliquer (surtout le conseil n° 5 parce que je me sens toujours obligée de me justifier).

  • Esclavage aboli ?

    La date du 10 mai a donc été choisie par Jacques Chirac pour célébrer l'abolition de l'esclavage, en 1848.

    N'oublions pas que, s'il n'est plus l'objet de déportations de masse, l'esclavage n'a pas pour autant disparu.

    Le Figaro rappelle que selon le Bureau International du Travail, au moins 12,3 millions d'hommes, femmes et enfants sont victimes du travail forcé dans le monde, dont 2,4 millions de la traite des êtres humains (prostitués et clandestins).

    L'Asie compterait le plus grand nombre de travailleurs forcés (9,5 millions), devant l'Amérique latine et les Caraïbes (1,3 million), l'Afrique subsaharienne (600 000), le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (260 000). Quant aux pays industrialisés, ils en abriteraient quelque 360 000. A ce propos, jetez un coup d'oeil à la triste BD "l'odeur des Sampaguitas" dessinée par Marjorie, expatriée en Jordanie.

    En France, le Comité contre l'escalavage moderne (CCEM) a vu le jour en 1994. Le CCEM a constitué 739 dossiers depuis 1998 (une trentaine portée devant les tribunaux chaque année). Le 26 juillet 2005, la Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France face à Henriette Siliadin, exploitée par un riche éditeur parisien. Cette mesure rappelle que l'esclavage et la servitude ne sont pas "en tant que tel réprimés par le droit pénal français" (sic).

    Mme Rouabah, directrice du CCEM, indique que ces enfants viennent des Philippines, du Sri Lanka, d'Inde, d'Indonésie, du Pakistan, de Somalie, d'Erythrée, d'Ethiopie, du Sénégal, de Côte d'Ivoire, du Bénin, du Maroc, du Congo, de Madagascar et de l'Océan Indien. Il existe des agences de recrutement avec pignon sur rue.

    56% des victimes recueillies par le CCEM viennent d'Afrique, 25% d'Asie, 10% de l'Océan Indien et 4% du Moyen-Orient.

    Les jeunes filles provenant d'Asie ont en général transité par un pays du Golfe et accompagnent leur patron en France. On les retrouve dans les beaux quartiers et sur la Côte d'Azur.

    Les jeunes filles provenant d'Afrique de l'Ouest sont à 80% mineures lors de leur entrée en France. Elles avaient alors entre 8 et 15 ans et sont souvent inscrites sur le passeport de leur patron comme membre de la famille. Elles leur ont été confiées contre de fausses promesses. Souvent analphabètes et habituées à être soumises aux adultes, elles ignorent tout de leur droit en France. Elles deviennent esclaves domestiques, soumises à toutes les violences, souvent harcelées sexuellement et sont mises à la rue quand elles grandissent, renvoyées et remplacées par une fille plus jeune et plus soumise. 70% de ces mineures sont victimes de violences. Un tiers d'entre elles ont été violées. Majeures ou mineures, ces victimes recueillies par le CCEM sont cassées, sans statut, sans repères, sans famille, sans amis, sans logement, sans ressources et surtout sans espoir. Leurs exploiteurs sont issus des milieux diplomatiques ou de familles très riches mais aussi de toutes les autres couches de la société. 42% des patrons sont originaires d'Afrique, 18% d'Europe, 20% des pays arabes et 4% d'Asie.

  • Fiso est bougon

    Ben oui, ça m'arrive pas souvent mais je suis de mauvais poil.

    Réveillée en pleine nuit et impossible de me rendormir, résultat quand le réveil a sonné, je suis restée dans les bras de Morphée pendant encore une 1/2 heure.

    Mon coloc m'avait pas laissé de pain pour le petit déj, le garde-boue de mon vélo était déglingué et a fait un bruit de ferraille pendant tout le trajet et arrivée dans le parking de ma boîte, un collègue a trouvé amusant de me klaxonner dans les oreilles. J'ai fait un bond de 10 mètres et l'ai fusillé du regard (au point qu'il est venu dans mon bureau s'excuser). En plus, il pèle, vivement qu'on passe les Seins de glace (l'erreur est volontaire). Ne les cherchez pas sur le calendrier, ils se sont fait "djarter" et remplacer par Estelle, Achille et Rolande. Ces saints étant les 11, 12 et 13 mai, pas de jardinage avant cette date ! 

    "Mamert, Pancrace, Boniface sont les trois saints de glace, mais saint Urbain les tient tous dans sa main."

    Y'a des jours comme ça où on devrait rester couché ... 

  • Commerce équitable

    Les produits issus du commerce équitable sont désormais vendus à des prix abordables, c'est donc l'occasion de devenir un consomm'acteur. J'aime beaucoup le site AlterAfrica qui commercialise des produits alimentaires, cosmétiques, huiles, parfums provenant de producteurs à travers le monde. J'y ai déjà acheté de magnifiques bijoux.

     AlterAfrica propose aussi une page de recettes sympas, piochées sur le site www.moambe.com et issues de pays lointains et ensoleillés (exception faite pour la Belgique, mais c'est bien connu, ils ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors).