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  • Inde dévoilée à la Cité Uniersitaire

    Si vous me cherchez samedi, c'est là que je serai !

    Et pour tout savoir des évènements parisiens liés à l'Inde : http://www.indeaparis.com

    Programme
    Des conférences, des expositions photo, des projections vidéos, de la dégustation de mets indiens et de massala chai, un cours d'initiation à la danse Bollywood et un spectacle de danse le soir.

    Date et Heure
    Samedi 3 juin, de 11h à 20h

    Lieu
    Maison de l’Inde ,
    Cité Universitaire, 7 bd Jourdan, 75014, Paris

    Accès
    RER B Cité Universitaire
    Bus PC arrêt Cité Universitaire

    Tarif
    4 euros l’entrée

  • Café Psycho

    Vendredi dernier, j'ai donné rendez-vous à des amis au Café Psycho, en face du jardin du Luxembourg, pour jouer avec moi à un jeu de développement personnel. 

    Nous avons rencontré Marc Kucharz, auteur de divers jeux sur l'équilibre alimentaire, l'environnement, la sécurité domestique et le développement personnel. Charismatique et sympathique, il nous a proposé plusieurs jeux et nous avons choisi le "Jeu de l'entraide". Pour découvrir ce qu'il fait, c'est ici. Au premier abord, ça paraissait compliqué mais avec un bon verre de vin rouge et les explications de l'auteur, nous nous sommes lancés. Il y a deux jeux de cartes, un qui concerne les interrogations et l'autre les suggestions. Chacun pioche 7 cartes parmi les interrogations et en choisit une qui décrit une difficulté qu'elle rencontre (par exemple, "Ah ! Ce perpétuel doute !"). Parallèlement, elle choisit une carte qui décrit la diificulté d'un proche (que les autres ne connaissent pas). 

    Les autres joueurs piochent une carte "suggestions" (chacune en contient 7) et choisit le conseil qu'elle donnerait en réponse au problème du demandeur. Elle argumente son choix et le demandeur, après avoir noté chacun des conseils, choisit celui qui lui semble le plus approprié et explique son choix.

    J'ai beaucoup aimé ce jeu qui est très profond; il a même mis les larmes aux yeux à une de mes amies. Le jeu de l'entraide porte bien son nom car il demande beaucoup de sincérité, de réflexion et un réel investissement. Il n'est pas forcément facile de se mettre à nu, c'est pourquoi on peut préférer y jouer avec des inconnus. Mais Marc nous a expliqué qu'on peut aussi y jouer avec des personnes avec lesquelles on a des difficultés et les désamorcer ainsi, d'une façon ludique. Ce jeu permet aussi de voir le regard des autres sur une situation qui peut nous sembler inextricable et qui sait, d'y trouver des solutions. Le jeu de cartes est accompagné d'un livre qui propose des questions supplémentaires à se poser pour désamorcer le problème.

    Dans l'exemple choisi "Ah ! Ce perpétuel doute", mon conseil était "Vois le côté positif des choses". Après mon argumentation, c'est celui que mon amie a retenu. Et elle a noté sur une feuille les questions que proposait le livre : "Doutez-vous vraiment de tout ? " "Si non, qu'est ce qui fait que vous êtes sûr de vous ?", "Quels sentiments ressentez-vous quand vous doutez ?" etc.

    J'ai passé une soirée extrêmement riche en échanges. Mes amis m'ont touchée par leur fragilité, leur sensibilité et leur enthousiasme à m'aider. 

  • Mon enfance en Allemagne

    L'Allemagne, ça vous évoque quoi ? Plutôt des choses négatives comme la plupart des gens que j'ai rencontrés ?

    Hitler, la fête de la bière, l'ex mur de Berlin, Angela Merkel ?

    L'Allemagne, c'est pour moi le souvenir heureux d'une enfance au milieu des bois.

    J'ai grandi en Forêt-Noire, dans une cité-cadres en bordure du camp militaire de Munsingen, à 200 kms environ de la frontière française. J'avais 7 ans quand mon père y fut muté.

    Quand je pense à l'Allemagne, je n'ai que des souvenirs heureux. 

    Un épais manteau de neige immaculée qui craque sous mes pas, ma luge en bois qui file à travers les arbres jusqu'à l'école.  Des heures à jouer dans la neige, avec pour tout bruit le croassement lugubre des corbeaux. Le camp militaire, le château du colonel, l'économat, le foyer, le vaguemestre, le mess des sous-off', les silouhettes vêtues de treilles et de rangers. La fête de la Saint-Nicolas où l'un de nous se faisait immanquablement attraper par le Père Fouettard sous nos cris affolés. Le Noël des enfants au mess et son rituel invariable : la projection d'un dessin animé du style "Goofy aux sports d'hiver" au cinéma militaire, un goûter avec chocolat chaud et brioches, la distribution des jouets. Pâques et le privilège pour tous les enfants d'aller chercher les oeufs dans le parc du colonel. Et toutes les bonnes excuses que trouvent les militaires pour faire la fiesta, naissance, baptême, promotion, mutation, un mouton qui tourne sur une broche à l'occasion d'un méchoui, les tanks qu'on a enfin le droit de visiter. 

    En dehors de notre petit bout de France, le "père Hans" qui travaillait avec mon père et chez lequel nous allions parfois manger du boudin maison, la ville de Munsingen où nous allions faire nos courses, la piscine découverte où j'allais me baigner l'été, les "Volsmarch" en famille le dimanche avec trophée à l'arrivée (précieux souvenirs que mes parents ont gardés), les heures passées à la patinoire d'Urach, à ciel ouvert, à faire des figures sur la glace et à manger des hot dogs, la grotte de l'Ours et ses personnages animés, les nombreux châteaux forts à visiter, la messe de minuit dans les églises allemandes, les courses pour la rentrée scolaire à Tubingen, le parc d'attractions "Europa Park", le lac de Constance et celui du Titisee. Mon premier grand chagrin le jour de ma communion, quand mon chat Bunny se fit dévorer par les chiens du garde-chasse. La naissance de ma petite soeur au Krankenhaus. Plus tard, mon entrée en 6ème, pensionnaire du lycée Charles de Gaulle à Baden-Baden, les mercredis chez les Bertrand à Rastatt, le retour à la maison le week-end en bus militaire, mon professeur de français M. Martin.  Des souvenirs gourmands aussi : les bretzels, le pain d'épices, les cochonailles, le saucisson de pâté à tartiner, les spatzle, les poches en alu de "Capri-Sohne", les calendriers de l'Avent dont chaque fenêtre libérait un chocolat jusqu'à Noël, les tartes meringuées au citron de ma mère. 

    Oui, vraiment, j'ai une tendresse particulière pour ce pays qui m'évoque des souvenirs heureux.

  • Eul' couque au chuc'

    Dit avec l'accent chti'mi ... si vous n'avez jamais eu l'occasion de goûter ces grosses brioches moelleuses parsemées de pépites de sucre, vous avez raté quelque chose ! On les appelle indifféremment couques, cramiques ou pains-gâteaux et elles peuvent aussi contenir des raisins ou des pépites de chocolat.

    Originaire du Nord (merci papa), j'en ramène à mes amis parisiens à chaque fois que je vais voir ma tante qui habite à 5 kms de la Belgique. Les boulangeries Paul en proposent aussi mais elles sont plus chères.

    Ah! Les couques au chuc' !!!! Ca a bercé mon enfance, avec les faluches et les rondelles de saucisson de cheval que le boucher me donnait quand j'allais faire les courses avec mamie Marthe.
    J'ai récemment appris d'un boucher chevalin parisien la raison pour laquelle les gens du Nord mangent beaucoup plus de viande chevaline que le reste de la France.
    A l'époque, les chevaux étaient utilisés comme animaux de trait dans les mines du Nord et lorqu'ils étaient trop vieux ou malades, les Polonais les mangeaient. Les Chti'mis, pauvres eux aussi, se sont mis à manger cette viande bon marché. Voilà d'où vient le goût des gens du Ch'Nord pour cette viande (loin d'être bon marché aujourd'hui).

  • Quelle destination vous fait rêver ?

    Mon esprit s'évade et rêve de contrées plus chaudes à la lecture de blogs en direct de  Nouvelle-Calédonie, République Démocratique du Congo 

    Le pays de mes rêves, c''est la Nouvelle-Calédonie où je suis née mais dont je n'ai aucun souvenir.
    Sur le continent africain, la Tanzanie et surtout l'île aux épices, Zanzibar.
    La Jordanie, le Vietnam, le Sri Lanka, la Nouvelle-Zélande, la Colombie.

    Prochains voyages prévus : la Turquie en juillet et peut-être le Mexique cet hiver ...

    Allez, faîtes-moi voyager et dîtes-moi  : quel est le pays de VOS rêves ?